Convention de partenariat entre l’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval
Partenaires de longue date, l’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval ont décidé d’officialiser leurs liens dans le cadre de la signature d’une convention de coopération pour mieux faire connaitre leurs engagements réciproques en matière de renforcement de l’offre de soins au bénéfice des enfants et adolescents du territoire maralpin.
Une feuille de route commune ambitieuse pour améliorer l’offre de soins à destination des plus petits.
L’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval à travers leurs équipes respectives se fixent une feuille de route partagée qui peut se décliner à travers 5 axes majeurs.
1 – Une expertise renforcée via la collaboration des équipes
L’hôpital d’Antibes – un hôpital pédiatrique de proximité soutenu par l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval
L’Hôpital d’Antibes est l’établissement de référence sur son territoire de santé en matière de prise en charge pédiatrique avec de nombreuses sur spécialités proposées et l’accueil des urgences pédiatriques. Il travaille en lien étroit avec Lenval, l’établissement de recours sur le territoire maralpin. Il est fait appel aux équipes de Lenval notamment pour l’expertise de certaines spécialités ou encore pour la chirurgie pédiatrique que ne réalise pas l’Hôpital d’Antibes. Ainsi, par la gradation des soins, l’Hôpital d’Antibes offre une réponse de proximité à la population, confortée par le soutien de Lenval.
2 – Un soutien réciproque sur la prise en charge des urgences
L’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval accueillent respectivement des urgences à hauteur de 10 000 et 50 000 passages annuels ce qui peut rapidement emboliser les urgences ainsi que les capacités d’hospitalisation, notamment lors des pics saisonniers en hiver où les épidémies hivernales telles que la bronchiolite sévissent particulièrement.
Ainsi, le partenariat permet à Lenval de pouvoir soulager les tensions en orientant des patients vers l’Hôpital d’Antibes pour les cas les moins lourds et ce dernier peut compter sur Lenval pour recevoir les cas plus sévères qui nécessitent une surveillance accrue ou de se rapprocher du plateau technique adapté.
« La gestion de la crise de la bronchiolite en 2022/23 s’est appuyée sur cette organisation et a été exemplaireCette réorientation des patients vers l’un ou l’autre des établissements s’inscrit parfaitement dans le principe de gradation des soins mais aussi dans la régulation des flux non programmés pour un meilleur bénéfice aux patients et leurs familles. » indiquent les directions.
3- La coordination du parcours des patients lors des prises en soin programmées
La construction de parcours patients fluides et harmonisés pour les prises en charge programmées de qualité est aussi indispensable. Aux fins de consolider la synergie des deux établissements pour bâtir des parcours patients lisibles et forts, les équipes sauront compter sur des pratiques pour faciliter les contacts, les prises en charge à l’image de liens facilités pour favoriser les avis et admissions directes, des protocoles médicaux partagés, des recours à des avis et expertises de praticiens (possibilité de téléexpertise en imagerie par exemple) ou encore une participation facilitée aux staffs médicaux.
4 – Faire face ensemble aux défis de la démographie médicale
Le département maralpin ne fait pas exception à la raréfaction des ressources médicales, et notamment certaines spécialités telles que la pédiatrie ou la pédopsychiatrie et a fortiori les surspécialités pédiatriques. Ainsi, les deux établissements souhaitent pouvoir s’unir pour attirer de nouveaux praticiens et ainsi consolider l’offre médicale en proposant par exemple des postes partagés, assistants spécialistes, internes ou docteur junior dans toutes les disciplines de la pédiatrie.
5 – Un focus spécifique sur la pédopsychiatrie pour améliorer la santé mentale des plus jeunes
Les problématiques liées à la santé mentale induisent une hausse de la demande des enfants et adolescents à laquelle l’Hôpital d’Antibes et Lenval font face, avec une offre de soins différente. En effet, si l’Hôpital d’Antibes dispose de nombreuses structures de jour et ambulatoire, il ne bénéficie pas de structure d’hospitalisation complète. Aussi, sous l’égide de l’ARS, les deux établissements peuvent travailler conjointement à une amélioration de la réponse à la fois sur le volet de l’offre de soins et de la consolidation des équipes de pédopsychiatrie.
Les urgences pédiatriques face aux épidémies hivernales
Contacter le 15 avant de vous rendre aux urgences
« Les virus de l’hiver sont là. Avant de vous rendre aux urgences, le degré de gravité doit au préalable être pris en compte par le 15. C’est l’une des clés pour être bien orienté et soutenir notre système de santé » prévient le Docteur Philippe Babe, chef des urgences à l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval.
Comme chaque hiver, les équipes médicales sont organisées pour faire face aux épidémies. Cette année, l’augmentation des patients se fait plus progressivement, les virus sont aussi plus nombreux sur la même période. Les infections respiratoires aigües, grippe, bronchiolite, gastro-entérite, Covid, les plus fragiles nécessitent parfois une prise en soin hospitalière (surveillance, réhydratation…) alors chaque jour les équipes médicales et paramédicales s’organisent et s’appuient sur une gestion des lits la plus millimétrée possible.
Le délai d’attente aux urgences peut être important. Chaque enfant à son arrivée est reçu par un(e) infirmièr(e) d’accueil et d’orientation. « L’heure d’arrivée ne conditionne pas l’heure de passage, c’est bien la gravité et la situation de chacun qui détermine la prise en soin » rappellent les personnels.
C’est pourquoi les équipes sollicitent l’aide des familles.
« En appelant le 15, avant leur venue, les parents nous permettent de mieux appréhender l’arrivée de nos patients ; nous travaillons ensemble, les médecins du 15 ont une visibilité sur l’ensemble de l’offre de soin du département, ils sont aussi formés aux premiers secours et au conseil. »
Cette situation particulièrement tendue va perdurer quelques semaines, l’autre consigne est celle d’adopter à nouveau les gestes barrières.
En présence de jeunes enfants ou de personnes fragiles, lors des périodes épidémiologiques, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés…
La chirurgie pédiatrique du Handicap, un domaine d’excellence de Lenval
La chirurgie pediatrique du handicap : un domaine d’excellence de LENVAL porté par des investissements importants soutenu par le Département des Alpes Maritimes
Lenval et son Hôpital Pédiatrique Universitaire sont pour les familles et les professionnels de santé le centre de référence azuréen de la pédiatrie. Ces dernières années, les cinq salles du bloc opératoire ont bénéficié d’importants investissements pour renouveler et moderniser les équipements médicaux. Ils disposent aujourd’hui des dernières innovations technologiques qui garantissent dans les chirurgies du handicap notamment des prises en soin d’excellence et de référence pour une patientèle régionale et nationale.
Ce lundi 04 décembre, Eric Ciotti, Vice-Président du Département des Alpes Maritimes a effectué une visite du service de neurochirurgie pédiatrique, service qu’il avait inauguré en mai 2016. Cette unité de pointe avait pu voir le jour grâce au financement de la fondation Lenval, déjà soutenue par le département des Alpes Maritimes et des dons privés pour un montant dépassant les 500 000 euros.
Au cours de cette visite, les activités de l’équipe neurochirurgicale pédiatrique, dirigée par le Dr Chivoret sous l’égide du Professeur Lonjon lui ont été présentées. Il a pu ainsi observer de près les applications pratiques du matériel cofinancé par l’institution niçoise et le Département, dans le cadre des Appels à Projet Santé.
Accueilli par Ronan Dubois, Directeur Général de la Fondation et les membres du Conseil d’Administration, Eric Ciotti a été vivement remercié pour ces aides financières importantes dont a bénéficié Lenval dans ce cadre stimulant pour l’innovation en santé.
La visite a mis en lumière l’acquisition récente de plusieurs équipements innovants, dont une neuro-navigation chirurgicale de nouvelle génération en 2022, dotée de modules supplémentaires étendant son utilisation à d’autres spécialités que la neurochirurgie pédiatrique. En 2021, l’achat d’un amplificateur 3D a permis de sécuriser les gestes chirurgicaux orthopédiques, tandis qu’en 2019, l’introduction d’un outil d’électrophysiologie peropératoire a permis de mettre en œuvre, pour la première fois dans le Département 06, une technique chirurgicale destinée au traitement de la spasticité chez les enfants atteints de paralysie cérébrale, connue sous le nom de radicotomie dorsale sélective (SDR, méthode du Dr Park).
Depuis 20
15, l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval a bénéficié du soutien du Département des Alpes Maritimes à hauteur de 833 811 € dont près de 84% pour le bloc opératoire.
Les équipements médicaux récemment acquis jouent un rôle essentiel en facilitant et en sécurisant non seulement les interventions en neurochirurgie, mais également dans d’autres spécialités telles que la chirurgie orthopédique et ORL. Ces équipements permettent une prise en charge optimale de diverses pathologies pédiatriques, notamment les tumeurs cérébrales et rachidiennes, les affections endonasales et de la base du crâne, l’hydrocéphalie, les scolioses sévères d’origine infantile ou malformative, les dysplasies de hanches chez les patients présentant un lourd handicap ainsi que les brèches méningées post-traumatiques.
Au total, avec près de 5 000 interventions chirurgicales par an, le bloc pédiatrique de Lenval demeure à la pointe de l’innovation dans la prise en charge des enfants.
Fort de ce soutien, Lenval a pu établir un centre d’excellence en chirurgie pédiatrique, mettant particulièrement l’accent sur le perfectionnement des compétences en chirurgie du handicap, objectif considéré comme prioritaire parmi les projets médicaux définis par notre établissement
« L’innovation dans la santé nécessite des moyens importants. Le soutien du Département des Alpes Maritimes permet d’engager des projets essentiels ; la garantie d’assurer au moins 30% des financements requis, permet à Lenval d’engager ces investissements. D’autres mécènes, entreprises, associations ou particuliers viennent compléter ces financements aux côtés de la Fondation Lenval. Nous saluons l’implication et la fidélité d’Eric Ciotti, particulièrement à l’écoute des besoins et des attentes de Lenval et de ses équipes » a souligné Ronan Dubois, Directeur Général.
SDR : LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA SPASTICITÉ PAR RADICOTOMIE DORSALE SÉLECTIVE (SDR) CHEZ DES ENFANTS PRÉSENTANT UNE PARALYSIE CÉRÉBRALE
Grâce au soutien financer du Département via les appels à projet santé, l’acquisition d’un outil permettant de coupler une chirurgie mini invasive à un enregistrement éléctrophysiologique a rendu possible la mise en œuvre d’une technique non pratiquée jusqu’alors dans le Département 06.
La spasticité est une exagération permanente et involontaire du tonus musculaire d’une partie du corps très fréquemment retrouvée chez les patients atteints de paralysie cérébrale.
Le traitement de la spasticité associée aux troubles moteurs d’origine cérébrale chez l’enfant est actuellement un enjeu thérapeutique majeur du fait du caractère handicapant (raideur et parfois douleurs) et des conséquences de ce mécanisme pathologique (déformations des membres et du rachis, limitations fonctionnelles à la marche notamment etc..).
Dans certains cas bien sélectionnés, l’enfant atteint de spasticité invalidante résistante aux thérapeutiques médicales et physiques peut bénéficier de la neurochirurgie fonctionnelle pour sortir d’une impasse thérapeutique et reprendre un programme actif de rééducation fonctionnelle.
La SDR est une technique de neurochirurgie fonctionnelle- qui vise à traiter de manière définitive la spasticité des membres inférieurs de ces enfants.
Cette intervention nécessite un monitoring neurologique per-opératoire (repérage des racines lombo-sacrées par stimulation électrique, recueil musculaire ciblé aux membres inférieurs et sphinctérien) réalisé par le neurologue présent lors de l’intervention collaborant étroitement avec le neurochirurgien.
Cette technique neurochirurgicale s’inscrit en complémentarité des approches performantes de chirurgie orthopédique et des interventions spécialisées en rééducation fonctionnelle, permettant ainsi à la fondation Lenval de se positionner en tant que centre de référence en chirurgie du handicap.
La chirurgie du handicap est un domaine d’expertise avancée au sein de la pédiatrie, démontrant l’engagement et les compétences spécialisées des pédiatres dans la prise en charge chirurgicale du handicap et ouvrant la voie à des perspectives prometteuses pour faciliter la transition de l’enfance à l’âge adulte.
Le Département des Alpes-Maritimes a également soutenu les projets de recherche du psychotraumatisme (Etude « 14-7 »), ceux du Centre de Ressource Autisme (Mouv4autism) ou encore le développement d’une application mobile pour le suivi des patients post-opératoire (Link for Life).
Les équipes médicales de Lenval seront à nouveau candidates aux prochains appels à projet du CD06 dans l’objectif d’une amélioration continue de leurs pratiques pour les jeunes patients.
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Pour rappel la fondation Lenval est également signataire de la Charte Romain Jacob : https://lenval.org/romainjacob/
Le Centre Antoine Lacassagne et Lenval à propos du projet dans la plaine du Var
Le Centre Antoine Lacassagne et la Fondation Lenval ont pris connaissance des annonces faites par le Maire de Nice, Président du Conseil de Surveillance du CHU, dans l’édition du 1er novembre de Nice-Matin à propos d’un projet de regroupement de leurs établissements, aux côtés du CHU dans la plaine du Var, à horizon 2031-2032.
Le principe d’un tel regroupement sur un même site a effectivement déjà été évoqué, avec l’Agence Régionale de Santé et les collectivités locales, mais ce projet n’a pas encore donné lieu à un travail préparatoire et de réflexion autour d’un programme commun.
C’est donc avec beaucoup d’étonnement que le Centre Antoine Lacassagne et la Fondation Lenval ont appris dans la presse les modalités de ce projet, présenté comme décidé et accepté ainsi que son calendrier, alors même que son financement demeure à date encore très incertain.
Le Centre Antoine Lacassagne et l’Hôpital pédiatrique Lenval sont tous deux des ESPIC, établissements de santé privés d’intérêt collectif, dont la gouvernance est assurée par un Conseil d’administration indépendant et une direction générale.
Toute décision concernant la localisation de leurs activités, leur devenir et leur périmètre, ainsi que les investissements nécessaires relèvent de ces instances, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé et in fine du Ministère de la Santé.
C’est dans le respect de ces dispositions fixées par leurs statuts que la gouvernance de chacun de ces établissements exerce sa responsabilité sociale, juridique et morale, tant vis à vis des salariés que de l’université Côte d’Azur ou encore des patients et de leurs familles.
Les réflexions préalables à un tel projet devront être conduites à l’aune de ces principes et ne pourront s’envisager que dans le cadre d’une concertation, d’une coordination, d’un respect de l’identité et de l’autonomie de chacun ainsi qu’avec une complémentarité entre acteurs de santé et collectivités locales, sous l’autorité de l’Agence Régionale de Santé et dans le respect du Projet Régional de Santé venant d’être validé pour les 5 années à venir.
Le Racing Club de Cannes s’engage pour Lenval
L’emblématique club de volley-ball féminin, le RC CANNES s’engage aux côtés de la fondation Lenval pour les trois prochaines saisons.
Pour le club sportif azuréen c’est une action solidaire de territoire.
Le RC Cannes cultive les valeurs du sport telles que la solidarité, l’entraide, le partage, la cohésion… C’est ainsi que le club est engagé pour de nombreuses causes locales, à savoir la lutte contre le cancer, le droit des femmes et des familles, les non-voyants, mais aussi les enfants malades. De nombreux événements sont organisés et offrent de la visibilité à ces associations. Ils permettent aux décideurs de se rencontrer. Des matchs de gala pour réunir des fonds seront également au programme de ce partenariat pour les 3 prochaines saisons.
Lenval, référence de la pédiatrie azuréenne, comprend huit établissements dont l’hôpital pédiatrique universitaire éponyme et des établissements spécialisés pour les enfants vivant avec un polyhandicap, des troubles autistiques, des déficiences intellectuelles, atteints de surdité, de dysphasie ou encore placés par décision de justice. Lenval est une fondation reconnue d’utilité publique depuis 1893, elle gère des établissements privés à but non lucratif. Son essor est le fruit de l’engagement des azuréens, mécènes et partenaires qui, au fil du temps, lui ont offert les moyens de bâtir une pédiatrie unique de référence.
Consciente des enjeux sociétaux à relever, Lenval se mobilise en créant un nouveau département « Prévention » pour que les bonnes pratiques de l’activité sportive, d’une alimentation variée ou d’un environnement sain intègrent le quotidien des enfants pour une bonne santé au présent et dans le futur.
Le partenariat signé mardi 26 septembre engage les membres du club, les sportifs et les équipes de Lenval pour les trois prochaines années.
« Les joueuses auront notamment un nouvel objectif lors des matchs à domicile : faire grimper le nombre de points (block ou service gagnant), pour augmenter le montant du PAYSCORE. A venir également un match de gala et des ateliers de médiation thérapeutique pour les petits patients qui seront conviés à rencontrer la team pro pour échanger avec l’équipe et découvrir l’univers sportif professionnel » indique le Président du RC Cannes Agostino PESCE
Le Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur renouvèle son engagement pour Lenval avec le blé de l’espérance
La mobilisation des commerçants et azuréens saluée
Chaque année, les commerçants proposent à la vente au début de l’hiver, de petits sachets de blé labellisés « Blé de l’espérance ». Les azuréens qui les achètent réalisent par ricochet un don au bénéfice des projets de Lenval.
Il est de coutume en Provence, de semer quelques grains de blé dans une coupelle en vue de les faire germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, l’ornement floral de la Crèche ou de la table, avec en toile de fond l’adage « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année »(1). Les bénéfices récoltés ont pour objet des projets pour aider les enfants à mieux vivre à l’hôpital Lenval.
Dans les Alpes-Maritimes, les bénévoles du Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur s’appuient sur l’association régionale du Blé de l’espérance et mobilisent les commerçants, boulangers, pharmaciens, etc. du département et plus particulièrement de Nice. Ils leurs confient les petits sachets de blé et récupèrent en retour les dons réalisés par la clientèle de ces commerces.
Les équipes de Lenval via les membres du Rotary club Nice Riviera Côte-d’Azur, présente chaque année, à l’association Le Blé de l’espérance, des projets pour améliorer la vie à l’hôpital des petits patients qu’elles accueillent.
Des investissements essentiels, originaux, devant servir au plus grand nombre, c’est le fil conducteur des projets. Les dons réalisés, sur les quatre dernières années, affichent un montant exceptionnel de près de 25 000 euros !
« Cette année nos projets allient toujours le ludique et le thérapeutique mais aussi le sportif afin de permettre aux jeunes enfants comme aux adolescents de vivre leurs soins à l’hôpital dans un environnement plus familier qu’ils sauront retrouver par la suite dans leur quotidien » a souligné le Président du Rotary Club NRCA, Daniel VEYSSI, venu découvrir avec une forte délégation de son club, les équipements installés et échanger avec les personnels. A savoir : l’acquisition de coussins à billes pour le service de réanimation à concurrence de 1.200€ et l’achat d’équipements sportifs pour les patients pris en soin au service de kinésithérapie de l’hôpital à hauteur de 3.500€.
AU FIL DU TEMPS, LES PROJETS FINANCES
« En 2022, nous avions acquis des couvertures multi-sensorielles thérapeutiques. Elles apaisent ou stimulent en état d’anxiété, d’agitation, de dépression, d’apathie… L’investissement avait été de 7 000 euros pour deux kits mis en service dans deux services de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval après une formation au personnel paramédical.
En 2021, des jardinières modulables avaient pu être installées à hauteur de 5.200 €. L’une pour les patients d’un service d’hospitalisation de psychiatrie pour les 6 à 12ans et l’autre au centre Costanzo qui accueille également enfants et adolescents pour des troubles psychiques. Ces équipements mobiles et modulables permettent d’animer des ateliers, avec les enfants, autour des sens avec des plantes odorantes et/ou gustatives, colorées, mais également grâce au contact de la terre et les bienfaits d’une implication personnelle dans un travail manuel.
En 2020 c’est l’achat de deux tables digitales et ludiques pour les salles d’attente notamment du service de chirurgie ambulatoire qui avait été effectué et ce à hauteur de 7 000 euros. » ont rappelé les membres lors de leur venue à Lenval pour rencontrer les équipes venues les remercier.
Patrick AMAR, le Président de l’association Le Blé de L’espérance est venu de Marseille pour cette rencontre, fortement mobilisé pour que la prochaine collecte soit à nouveau propice à soutenir les besoins ludiques et thérapeutiques de Lenval !
- Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, il est de tradition provençale de semer quelques grains de blé dans une coupelle sur un lit de coton humidifié. Soigneusement irrigués, les grains vont germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, un élément traditionnel des décorations. Réminiscence des moissons, cette légende héritée de la Rome et la Grèce antiques, s’est peu à peu installée pour embellir nos décors de fête avec cet adage : « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année ».
Ouverture d’un hôpital de jour de pédopsychiatrie à Beausoleil
Une réponse à un besoin de santé croissant.
Un Hôpital de Jour de Pédopsychiatrie de Jour (HDJ) pour enfants et adolescents, premier établissement Franco-Monégasque, ouvre ses portes à Beausoleil.
C’est une première en Europe ! Fruit d’une convention entre le Ministère de la Santé Français et le Gouvernement Monégasque, le premier centre pédopsychiatrique transfrontalier, une unité de pédopsychiatrie de l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval, accueille ses premiers patients dès le 15 septembre 2023 .
Aujourd’hui, en France, on estime qu’environ 1,6 millions, soit 13% des enfants et des adolescents présentent au moins un trouble psychique, c’est-à-dire une affection perturbant la santé mentale et pouvant prendre des formes et des expressions différentes(1).
Lenval est un acteur azuréen important de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. L’hôpital pédiatrique universitaire Lenval assure la couverture de 3 secteurs de pédopsychiatrie de Menton à Cagnes-sur-Mer, répartis sur 13 sites. Les habitants de Beausoleil, du Mentonais et ses alentours de même que la Principauté de Monaco ne disposaient pas d’une structure hospitalière de soin adaptée au suivi multidisciplinaire des enfants et adolescents pour lesquels un trouble psychique est détecté. Le Docteur Sylvie Serret, cheffe de service de pédopsychiatrie du secteur Est des Alpes-Maritimes a donc conduit le projet pour répondre aux besoins identifiés sur la zone géographique. La coordination des acteurs, unis autour d’un même objectif, l’ARS PACA, la Mairie de Beausoleil, la Principauté de Monaco et Lenval, a permis la réalisation de cet Hôpital de jour de Beausoleil de 35 places également réparties entre la France et la Principauté de Monaco (pour une file active d’environ une centaine de patients)
C’est une réponse de proximité au besoin des familles habitant à l’Est du département et en partenariat avec la Principauté de Monaco.
« Nous sommes très fiers du travail accompli, en collaboration avec le gouvernement Monégasque, pour l’ouverture de cet hôpital de jour. Il apporte une réponse de proximité à la population locale. Les soins sont adaptés à chacun et toute l’expertise des équipes de Lenval est au rendez-vous pour prendre en charge les futurs patients », assure Jean-François COMAS, Président de la Fondation Lenval lors de la signature d’une convention avec Alexandre BORDERO, le Directeur de l’Action Sanitaire de la Principauté de Monaco.
UN SITE ADAPTE
Avec plus de 600m2 répartis sur 3 niveaux a été acquis par Monaco et les travaux du site ont été cofinancés par la Principauté et la France. Le coût d’investissement du projet est de 5 millions d’euros. Les frais de fonctionnement seront également répartis entre la Principauté et l’Etat français afin de permettre à Lenval de déployer tous les moyens nécessaires : humains, bâtiment, matériels, actions de médiation thérapeutique au fil des ans. C’est pourquoi plusieurs conventions ont été passées entre ces différents acteurs.
LE PROJET THERAPEUTIQUE
L’établissement Franco-Monégasque accueille les enfants et adolescents présentant des troubles psychiatriques impactant le fonctionnement social, relationnel, familial, émotionnel et/ou adaptatif. Le projet thérapeutique conduit par les équipes de Lenval, sera adapté à chacun et élaboré par une équipe pluridisciplinaire composé d’infirmiers, de psychologues et neuropsychologues, de psychomotriciens, d’orthophonistes, d’éducateurs sportifs, d’enseignants, d’assistantes sociales, d’une équipe éducative… sous la direction d’un médecin responsable de l’unité et d’un chef de service, le Dr Sylvie SERRET.
Grâce au travail des professionnels engagés, « Nous travaillons avec les enfants et les adolescent en conjuguant différentes dimensions : la communication, la gestion émotionnelle, les habilités sociales, la psychomotricité, l’autonomie, l’accompagnement à la scolarité par exemples. », souligne le Dr Serret.
De la lecture en accès libre à Lenval
« Lire, c’est indispensable à tout âge ! Nous sommes très heureux de proposer au cœur de l’hôpital un outil pour favoriser la lecture des plus jeunes » par la voix du directeur général Ronan DUBOIS, les équipes de Lenval sont enthousiastes face à cette « boxe » digitale qui génère et édite des histoires »
Pour patienter avant une consultation ou un examen, pour se divertir lors d’une hospitalisation, simplement pour s’offrir une parenthèse en tant que parent ou même personnel de santé, le distributeur d’histoires courtes est en accès libre.
Installé, dans une zone de passage à proximité des salles d’attente des consultations de médecine, au rez-de-chaussée de l’hôpital, le distributeur d’histoires courtes est en service depuis quelques jours. C’est une borne qui imprime gratuitement, à la demande et en aléatoire, des textes à lire sur place ou même à emporter sous la thématique « Jeunesse » ou « Histoires en tout genre » selon son choix.
La littérature complète le parcours de soins du patient et les conditions d’exercice du métier de soignant.
Pour les équipes de Lenval c’est une certitude, de nombreuses actions de médiation thérapeutique par l’art, le sport ou les loisirs sont conduites chaque année à travers les services et sites des établissements. Chaque année les demandes sont plus nombreuses et les projets peuvent se développer grâce à la mobilisation des donateurs. L’action des Dames de Lenval offre la grande majorité du financement nécessaire à ces activités comme les visites des clowns, l’équithérapie, les ateliers culinaires.
Cet équipement représente un coût annuel de fonctionnement qui est rendu possible exclusivement grâce à la générosité des donateurs de Lenval. Son investissement a quant à lui bénéficié du financement exceptionnel du Centre National du Livre qui soutient cette année le déploiement à l’échelle nationale auprès de 20 établissements et 101 au total pendant les 3 prochaines années.
Short Edition est une entreprise à mission depuis 2019, avec l’engagement de « promouvoir la maîtrise de la langue et le plaisir des mots qui constituent le premier ciment entre les hommes, les aidant à faire société » ; 535 distributeurs connectés sont installés partout dans le monde, sur les cinq continents… mais surtout en France et aux Etats-Unis. L’impact est fort : 54 M de lectures numériques, 8 M de papyrus distribués. https://short-edition.com/fr/
Intoxication au Cannabis chez les moins de 3 ans
LENVAL ALERTE ET INFORME LES PARENTS
« Nous avons hospitalisé en urgence, en réanimation, un enfant de moins de 3 ans suite à l’ingestion de résine de cannabis. Ce n’est pas une exception, on dénombre depuis le début de l’année une dizaine d’intoxication à la résine de cannabis chez des nourrissons. » alerte le Docteur Philippe Babe, pédiatre urgentiste à Lenval.
Les jeunes enfants, de parents consommateurs, peuvent absorber de manière accidentelle de la résine de Cannabis. C’est alors une intoxication grave et préoccupante.
Tout d’abord des manifestations neurologiques aiguës, telles que des troubles du comportement, hyperréflexie, mydriase, somnolence excessive, hypotonie (faiblesse musculaire), cyanose péribuccale (décoloration bleu pourpre des tissus) ne peuvent être négligées et doivent conduire l’enfant au service d’urgences pédiatriques.
Les équipes médicales doivent être informées par les parents du risque d’intoxication afin de faciliter le diagnostic et d’orienter la prise en soin.
Le risque de séquelles existe, notamment des troubles du neurodéveloppement pouvant conduire à un ou des handicaps physiques, des séquelles neurologiques, des troubles de l’acquisition, de la mémoire…
Si les études sont encore faibles, la préoccupation des pédiatres est bien réelle.
Quelques extraits des études et recherches pour lesquelles on recense des articles :
« Dans la population pédiatrique française, 86 % des patients intoxiqués au cannabis ont moins de 3 ans. La forme majoritairement en cause était la résine de cannabis citée dans 80 % des cas et appartenant à l’un des 2 parents ou à l’entourage proche, le lieu d’intoxication étant le domicile parental dans la quasitotalité des cas. » indiquait déjà en 2009 une étude (1). Les intoxications accidentelles au cannabis chez les tout-petits après ingestion orale sont en constante augmentation en France depuis 2004 [5] , [6] . En 2015-2017, il y a eu 2,5 fois plus d’intoxications, 2 fois plus d’hospitalisations et 5 fois plus de cas graves avec admission en réanimation par rapport à 2010-2014 [7] . L’intoxication au cannabis touche principalement les tout-petits de moins de 3 ans en consommant des produits à base de cannabis [8] , [9].
(1)Etude conduite par Spadari M, Glaizal M, Tichadou L, Blanc I, Drouet G, Aymard I et al. Intoxications accidentelles par cannabis chez l’enfant : expérience du centre antipoison de Marseille. Presse Med. 2009;38(11):1563-7.
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DU SPORT A L’HOPITAL PEDIATRIQUE UNIVERSITAIRE LENVAL
Hopi Sport un dispositif proposé par l’association Premiers de Cordée s’associe à Lenval pour intégrer une pratique sportive adaptée au parcours de soins des jeunes patients.
Le concept : une tour mobile permettant de se déplacer de chambre en chambre, directement au chevet des enfants malades, ainsi qu’un.e enseignant.e en Activité Physique Adaptée (APA) encadrant la séance.
Cette station d’activités, conçue par la société LudHealth en collaboration avec des ingénieurs-chercheurs de l’Inserm U1093(1) et de l’UTAPS(2), crée des situations propices à la mise en mouvement pour stimuler les capacités physiques et cognitives des enfants. En introduisant le jeu, l’imaginaire et la collaboration dans le parcours de prise en soins, elle est un moyen pragmatique de lutter contre la sédentarité liée à une hospitalisation.
Chaque module d’activités permet de mettre en place une multitude d’exercices en fonction des pathologies et capacités des enfants : renforcement musculaire, gestion de l’équilibre, motricité fine, coordination, adresse et attention. Par la variété des situations ainsi proposées, la tour Hopi Sport répond à des besoins-clés des professionnels soignants en pédiatrie : kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien.ne, psychologue, etc.
» Nous sommes très heureux d’accueillir Premiers de Cordée dans nos murs avec l’installation de ce dispositif pour nous permettre d’aller au chevet des jeunes patients. Le sport est un acteur essentiel de la bonne santé de nos enfants et nous devons tous être engagés pour favoriser ces pratiques. « Souligne Ronan Dubois le Directeur Général de Lenval.
Un.e enseignant.e en Activité Physique Adaptée (APA), embauché.e par l’association et qui intervient toutes les semaines auprès des enfants, coordonne la mise en place des séances dans les établissements partenaires, ce qui permet un réel suivi. Son rôle est d’assurer au jeune patient une pratique en toute sécurité, de le stimuler, d’adapter les exercices en fonction de ses besoins et d’évaluer l’impact sur la maladie.
Hopi Sport a déjà été mis en place à l’EPABR de Montreuil (UGECAM Ile-de-France), à l’Hôpital Robert-Debré (AP-HP) à Paris, au Centre Hospitalier du Mans, au Centre des Massues à Lyon et au Centre Jean Abadie – CHU de Bordeaux.
Hopi Sport complète à la perfection les actions du programme Sport à l’Hôpital proposées par l’association : des initiations sportives régulières et collectives qui répondent à des objectifs différents tels que le défoulement, la découverte, la confiance en soi, le lien social…