Intoxication au Cannabis chez les moins de 3 ans
LENVAL ALERTE ET INFORME LES PARENTS
« Nous avons hospitalisé en urgence, en réanimation, un enfant de moins de 3 ans suite à l’ingestion de résine de cannabis. Ce n’est pas une exception, on dénombre depuis le début de l’année une dizaine d’intoxication à la résine de cannabis chez des nourrissons. » alerte le Docteur Philippe Babe, pédiatre urgentiste à Lenval.
Les jeunes enfants, de parents consommateurs, peuvent absorber de manière accidentelle de la résine de Cannabis. C’est alors une intoxication grave et préoccupante.
Tout d’abord des manifestations neurologiques aiguës, telles que des troubles du comportement, hyperréflexie, mydriase, somnolence excessive, hypotonie (faiblesse musculaire), cyanose péribuccale (décoloration bleu pourpre des tissus) ne peuvent être négligées et doivent conduire l’enfant au service d’urgences pédiatriques.
Les équipes médicales doivent être informées par les parents du risque d’intoxication afin de faciliter le diagnostic et d’orienter la prise en soin.
Le risque de séquelles existe, notamment des troubles du neurodéveloppement pouvant conduire à un ou des handicaps physiques, des séquelles neurologiques, des troubles de l’acquisition, de la mémoire…
Si les études sont encore faibles, la préoccupation des pédiatres est bien réelle.
Quelques extraits des études et recherches pour lesquelles on recense des articles :
« Dans la population pédiatrique française, 86 % des patients intoxiqués au cannabis ont moins de 3 ans. La forme majoritairement en cause était la résine de cannabis citée dans 80 % des cas et appartenant à l’un des 2 parents ou à l’entourage proche, le lieu d’intoxication étant le domicile parental dans la quasitotalité des cas. » indiquait déjà en 2009 une étude (1). Les intoxications accidentelles au cannabis chez les tout-petits après ingestion orale sont en constante augmentation en France depuis 2004 [5] , [6] . En 2015-2017, il y a eu 2,5 fois plus d’intoxications, 2 fois plus d’hospitalisations et 5 fois plus de cas graves avec admission en réanimation par rapport à 2010-2014 [7] . L’intoxication au cannabis touche principalement les tout-petits de moins de 3 ans en consommant des produits à base de cannabis [8] , [9].
(1)Etude conduite par Spadari M, Glaizal M, Tichadou L, Blanc I, Drouet G, Aymard I et al. Intoxications accidentelles par cannabis chez l’enfant : expérience du centre antipoison de Marseille. Presse Med. 2009;38(11):1563-7.
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DU SPORT A L’HOPITAL PEDIATRIQUE UNIVERSITAIRE LENVAL
Hopi Sport un dispositif proposé par l’association Premiers de Cordée s’associe à Lenval pour intégrer une pratique sportive adaptée au parcours de soins des jeunes patients.
Le concept : une tour mobile permettant de se déplacer de chambre en chambre, directement au chevet des enfants malades, ainsi qu’un.e enseignant.e en Activité Physique Adaptée (APA) encadrant la séance.
Cette station d’activités, conçue par la société LudHealth en collaboration avec des ingénieurs-chercheurs de l’Inserm U1093(1) et de l’UTAPS(2), crée des situations propices à la mise en mouvement pour stimuler les capacités physiques et cognitives des enfants. En introduisant le jeu, l’imaginaire et la collaboration dans le parcours de prise en soins, elle est un moyen pragmatique de lutter contre la sédentarité liée à une hospitalisation.
Chaque module d’activités permet de mettre en place une multitude d’exercices en fonction des pathologies et capacités des enfants : renforcement musculaire, gestion de l’équilibre, motricité fine, coordination, adresse et attention. Par la variété des situations ainsi proposées, la tour Hopi Sport répond à des besoins-clés des professionnels soignants en pédiatrie : kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien.ne, psychologue, etc.
” Nous sommes très heureux d’accueillir Premiers de Cordée dans nos murs avec l’installation de ce dispositif pour nous permettre d’aller au chevet des jeunes patients. Le sport est un acteur essentiel de la bonne santé de nos enfants et nous devons tous être engagés pour favoriser ces pratiques. “ Souligne Ronan Dubois le Directeur Général de Lenval.
Un.e enseignant.e en Activité Physique Adaptée (APA), embauché.e par l’association et qui intervient toutes les semaines auprès des enfants, coordonne la mise en place des séances dans les établissements partenaires, ce qui permet un réel suivi. Son rôle est d’assurer au jeune patient une pratique en toute sécurité, de le stimuler, d’adapter les exercices en fonction de ses besoins et d’évaluer l’impact sur la maladie.
Hopi Sport a déjà été mis en place à l’EPABR de Montreuil (UGECAM Ile-de-France), à l’Hôpital Robert-Debré (AP-HP) à Paris, au Centre Hospitalier du Mans, au Centre des Massues à Lyon et au Centre Jean Abadie – CHU de Bordeaux.
Hopi Sport complète à la perfection les actions du programme Sport à l’Hôpital proposées par l’association : des initiations sportives régulières et collectives qui répondent à des objectifs différents tels que le défoulement, la découverte, la confiance en soi, le lien social…
Lenval modernise son identité de marque en soutien a CAP25, son nouveau projet d’établissement
Institution emblématique des Alpes-Maritimes et référence en matière de pédiatrie, pédopsychiatrie et médico-social depuis 1888, LENVAL modernise son identité de marque en cohérence avec le projet d’établissement Cap25 porté par la nouvelle direction et le Conseil d’administration.
2023, LENVAL CÉLÈBRE 130 ANS D’UTILITÉ PUBLIQUE
Fondation reconnue d’utilité publique depuis 1893, LENVAL a pour mission de soigner et d’accompagner les enfants, les adolescents et leurs familles, de mener des actions de prévention et de promotion de la santé et de former aux métiers de la pédiatrie.
En propre ou en association avec des partenaires privés ou publics, comme le Centre Hospitalier Universitaire de Nice et Université Côte d’Azur, LENVAL assure la grande majorité des spécialités pédiatriques dans ses nombreux établissements et sites, dont l’hôpital pédiatrique universitaire est le navire amiral, répartis sur tout le territoire des Alpes-Maritimes, de Cannes à Menton.
CAP25, LE PROJET DE LENVAL FACE AUX DÉFIS DE LA SANTÉ DES ENFANTS ET ADOLESCENTS
LENVAL est face à un défi : celui de la transformation de la société dans un contexte de tension financière. Cette transformation est autant celle des soignants et de leurs conditions d’exercice, que celle des patients et de leur famille et celle de l’environnement.
Mais, l’histoire l’a prouvé, LENVAL a tous les atouts en main pour relever les défis quand il s’agit de la santé et du bien-être des enfants. Institution privée à but non lucratif, l’indépendance et l’adaptabilité de LENVAL sont ses atouts.
Accueillir et soigner tous les enfants sans condition de ressources et sans distinction de culte et de nationalité est, encore et toujours, le rôle de LENVAL défendu avec conviction et passion par tous, administrateurs, soignants, donateurs, formateurs, familles.
Pour répondre à ces enjeux sociétaux et poursuivre sa mission, LENVAL initie sa propre mutation avec un grand programme d’actions concrètes et transformatrices qui repose sur 4 piliers :
1 – CONCEVOIR L’HÔPITAL PÉDIATRIQUE DE DEMAIN SUR SON SITE EMBLÉMATIQUE DE NICE :
– Rénover et réorganiser l’hôpital pédiatrique universitaire
– Fluidifier les parcours de soin et faire face à une fréquentation croissante, notamment aux urgences.
2 – INTÉGRER L’INNOVATION DIGITALE DANS LE QUOTIDIEN :
– Développer les technologies de pointe pour répondre aux pathologies lourdes.
– Déployer les outils numériques pour faciliter la prise de rendez-vous et la communication sécurisée entre les services et avec les familles
– Constituer des bases de données de santé pour favoriser l’essor de l’intelligence artificielle au service de la pédiatrie.
3 – DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET LES TALENTS, FAVORISER L’ENGAGEMENT ET LE RECRUTEMENT DES SOIGNANTS :
– Former les jeunes pédiatres, les soignants et auxiliaires de soins pour faciliter les recrutements sur ces métiers en tension
– Renforcer la formation continue pour favoriser les évolutions de carrière et leur attractivité.
4 – INVESTIR LE CHAMP DE LA PRÉVENTION :
LENVAL doit aujourd’hui aller encore plus vers les familles, les enfants, les adolescents pour informer, éduquer, faciliter et inviter à de bonnes pratiques de santé.
– Lier des partenariats avec les collectivités et les acteurs publics et privés de l’éducation, de la santé et du sport.
– Être présent « sur le terrain » auprès des familles et des jeunes pour instaurer des relations de confiance respectueuses des croyances et des identités de chacun.
– Développer la médecine préventive et prédictive, issue des dernières découvertes scientifiques autour du génome.
EN SOUTIEN A CAP25, UNE IDENTITÉ DE MARQUE MODERNISÉE DANS LE RESPECT DE SON HÉRITAGE
Dans ce contexte de transformation, il s’agit d’affirmer la place et le rôle de LENVAL dans l’écosystème de santé régional et dans l’univers pédiatrique international avec des éléments de marque forts, alignés sur les établissements de santé qui font référence. Cette mission a été confiée à BrandSilver, l’agence de stratégie et création de marque grassoise spécialisée dans l’innovation à impact sociétal et maintes fois primée à l’international, notamment dans le secteur de la santé. Les co-fondateurs de l’agence, Sophie Roux et Claude Gottlieb, ont défini la stratégie de marque et la stratégie créative en étroite collaboration avec les équipes de LENVAL, directions, collaborateurs, membres du Conseil d’administration, Dames de LENVAL, Amis de LENVAL, donateurs, mécènes et bénévoles et à l’issue d’un large benchmark des établissements pédiatriques de renommée mondiale.
C’est sur ce socle solide que l’agence a redéfinit tout l’univers de marque de LENVAL, visuel, langage et sonore avec en axes forts :
– Réunir l’ensemble de ses établissements et champs d’expertise sous le nom unique et fort de LENVAL qui a acquis une extraordinaire valeur émotionnelle et évoque l’engagement et la détermination de tous à agir pour le bien des enfants.
– Renforcer son ancrage historique et physique en utilisant le champ coloriel des vitraux de la façade sud de son hôpital emblématique comme une des bases de sa nouvelle identité.
– Célébrer et rendre hommage aux héros du quotidien.
La vocation de LENVAL est de soigner tous les enfants sans condition de ressources et sans distinction de culte ou de nationalité et de mettre en place les nécessaires actions de prévention et de maintien de leur bonne santé générale. Enfants, parents, soignants, administratifs, bénévoles, donateurs, chacun révèle des capacités et des ressources insoupçonnées pour faire face aux épreuves. Cristallisé dans l’archétype du Héros, cette énergie et cette détermination ont été le fil rouge du nouvel univers de marque chaleureux, positif et coloré de LENVAL créé par l’agence.
« Un héros, une héroïne, c’est une personne qui accomplit avec dévouement et détermination, courage et compétence, les tâches que son époque impose à tous ».
Cette citation de l’auteur contemporain, Bruno Samson, résume tout l’ADN de LENVAL.
Cette nouvelle identité va être déployée par étapes courant 2023 afin de maitriser les dépenses budgétaires.
“Notre nouvelle identité de marque traduit et accompagne la dynamique de développement que porte notre communauté.
Elle appuie et incarne la promesse renouvelée que nous faisons aux usagers enfants et familles, à nos concitoyens, à nos généreux donateurs et à tous nos soutiens d’assurer, en toute circonstance, l’accès aux meilleurs soins, traitements, conseils, accompagnement dans leur quotidien pour tous les enfants et les jeunes qui nous sont confiés.
Travailler à LENVAL est un engagement fort. Lorsque qu’on soigne et prend en charge des enfants, on ne peut tricher. L’engagement est total et l’exigence de performance et de réussite sont forts.
Notre nouvelle identité soutien cette ambition”
Ronan Dubois, Directeur Général de Lenval, Jean-François Comas, Président du Conseil d’administration
Doctolib se développe progressivement à Lenval
Le scanner du Centre d’imagerie de Lenval est une modalité radiologique ouverte aux adultes et aux enfants. Les prises de rendez-vous en ligne par les patients sont plébiscitées et pour ce type d’examen, la plateforme Doctolib est facile et adaptée. Le pas est franchi !
Lenval est au service des azuréens et s’engage aujourd’hui à utiliser les outils numériques de notre quotidien. Doctolib a fait ses preuves et les usagers comme les praticiens reconnaissent les nombreux avantages de la prise de rendez-vous en ligne. Alors depuis quelques semaines, les équipes sont passées à l’action.
C’est tout d’abord le scanner du centre d’imagerie, qui propose ce service. Cet examen radiologique ne nécessite guère d’échange préalable avec les patients. Alors la prise de rendez-vous en ligne est l’outil adapté.
Une souplesse qui permet à chacun de prendre son rendez-vous sans se soucier de l’ouverture du secrétariat. Pour les équipes de Lenval, c’est une nouvelle organisation mais d’ores et déjà en quelques heures, cela semble être une réussite.
« On n’a même pas communiqué que des rendez-vous sont pris ! » s’étonne Elodie Saldot, la cadre de santé du service, pilote du projet. Effectivement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 rendez-vous sur 3 est pris en ligne, 1 sur 2 en dehors des horaires d’ouverture et les utilisateurs ont en moyenne 3,5 praticiens d’enregistrés via la plateforme.
Le déploiement au sein des services de Lenval se construit progressivement et avec les spécialités volontaires. « C’est un changement dans les habitudes de travail et nous souhaitons que ce soit une réussite pour tous. Nous nous sommes engagés à assurer ce service auprès des azuréens en cohésion avec nos praticiens et les secrétariats. Nous souhaitons que les équipes déploient leur savoir-faire en restant à l’écoute des besoins des familles. Mais nous savons qu’aujourd’hui pour la prise d’un rendez-vous pour des examens standards ou de routine, Doctolib est efficace.
Nous souhaitons par contre que lors de la présence dans nos murs des patients, enfants comme adultes pour le scanner, les professionnels puissent avoir le temps de les renseigner.
Aujourd’hui nous devons intégrer les outils numériques quand ils sont en mesure d’apporter leur aide sur des tâches chronophages pour lesquelles l’humain n’apporte pas de valeur supplémentaire.
Je suis heureux d’engager les équipes de Lenval sur cette voie. » précise le directeur général, Ronan Dubois.
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Une terrasse pop et confortable pour les ados
Une terrasse pop et confortable pour les ados
aménagée à l’hôpital Lenval par l’association ‘’Allons enfants… rions !’’
. Canapé grand angle, fauteuils bulles géants, tapis coloré, enceintes lumineuses, silhouette artistique rétro-éclairée du château de Disney, œuvre réalisée sur mesure par l’artiste Richard Woleck, rénovation du babyfoot historique du service, des aménagements de qualité qui participent au projet de l’équipe de soin.
L’association Allons Enfants… Rions ! partenaire de longue date de la Fondation Lenval s’est encore une fois mobilisée pour offrir un cadre de soin égayé aux jeunes patients. Le quotidien des enfants à l’hôpital est au cœur de leur action. Cette fois les jeunes hospitalisés po
ur des troubles des conduites alimentaires bénéficient de la mobilisation d’une équipe de bénévoles et d’artistes au grand cœur.
AUTOUR DE LA VAGUE – Fin 2019, CAP3000 accueille dans le cadre de son expo photos « Les Vagues », le photographe-artiste Bruno BÉBERT. Il initie un rendez-vous hebdomadaire intitulé « Autour de la Vague ». Plusieurs artistes réalisent alors des « Live Painting », sur le tirage N&B de sa photo « la Vague » prise en 2011. Patrick Moya, SAB, Virginie Broquet, Anthony Alberti alias Mr OneTeas, Jean-François Bollié, Richard Woleck, Sveta, Jacky Hananou, sont venus « Prendre La Vague » pendant l’expo. Audrey Bollaro et Bernard Brunstein quant à eux ont donné un tableau revisitant « La Vague » à travers leur propre interprétation. Ces œuvres sont vendues par l’association « Allons Enfants… Rions !» afin de financer des projets pour la Fondation Lenval et améliorer le quotidien des enfants hospitalisés.
En 2021, l’association avait participé à illustrer le service d’orthopédie et la salle d’attente de chirurgie avec des illustrations de Catherine Caroff. (+ infos)
Aujourd’hui c’est une terrasse pensée pour les ados par Juliette S. de La Tour d’Auvergne, Présidente de l’association, qui a été équipée
« Au-delà du confort pour les ados, c’est aussi pour les équipes un nouveau souffle. Un espace qui démontre qu’ils ne sont pas seuls à se préoccuper de ces jeunes, un lieu adapté à la vie des ados où ils échangent et partagent des moments où le soin se mêle au quotidien. Cet aménagement est aussi une fierté pour toute l’équipe » a souligné le docteur Emmanuelle Dor, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, cheffe de service adjointe du SUPEA(1).
C’est aussi le travail d’une équipe de bénévoles engagés. « Dès l’origine de l’association, notre ambition était d’améliorer, à notre échelle, le quotidien des enfants hospitalisés. Dans ce projet on retrouve, la générosité des artistes, ceux qui ont participé au Live painting ‘Autour de la Vague’, l’artiste peintre François Nasica qui est (re)venu également dans ce service pour apporter à cette terrasse les éléments de couleurs et de vie qu’il avait déjà apposés à l’intérieur de l’unité. (+ infos) Et les acheteurs, ceux qui ont apporté leur soutien financier. D’ailleurs il reste 5 toiles, elles seront prochainement exposées à Lenval et restent libres à la vente. » a rappelé la Présidente de l’association.
Et puis Tony Vivarelli, champion de France de Boxe en 1981 et aujourd’hui vice-Président, du club Nice Azur boxe, s’est aussi mobilisé en offrant un sac de frappe (pas trop lourd) et tout l’équipement pour soutenir ces jeunes en difficulté pour que cet espace soit vraiment un lieu dédié aux adolescents. Enfin il faut souligner l’accompagnement de Home Store Balitrand qui s’est engagé aux côtés de l’association en fournissant les équipements et mobilier à des tarifs hyper-compétitifs et celui de Ubaldi pour parfaire le tout.
Enfin, la présentation de ces aménagements a réuni l’ensemble des parties prenantes et des échanges laissent imaginer de nouvelles actions. Comme les visites des ateliers de SAB et de SVETA offertes aux patients et pourquoi pas de nouveaux ateliers artistiques. Alors que de nouveaux besoins d’aménagement pour l’unité se dessinent. La Fondation Lenval remercie tous ces acteurs qui participent concrètement à la qualité de l’accueil de ses jeunes patients. « C’est bien l’entraide et les valeurs humaines que nous partageons au cœur de Lenval qui nous différencient depuis plus de 130 ans. Elles nous permettent de bâtir une pédiatrie visant l’excellence : préventive, prédictive, personnalisée et participative. » souligne aujourd’hui son Président Jean-François Comas.
Publication des premiers résultats de l’étude 14-7 au JAMA Network Open
Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) : « L’âge n’est pas un élément déterminant »
L’équipe de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SUPEA) conduite par le Professeur Florence Askenazy est mise à l’honneur par le JAMA® Network Open (1). Cette importante revue médicale américaine publie les premiers résultats de l’étude 14-7, menée par les professionnels du CE2P (Centre d’Évaluation Pédiatrique du Psychotraumatisme).
Ce travail réalisé auprès des enfants et adolescents pris en soin après l’attentat du 14 juillet 2016, met en exergue ses premières données.
Ainsi partagés à l’international auprès de la communauté médicale, ces éléments engagent les professionnels collectivement à mieux affronter la prise en soin des enfants et adolescents lors d’un événement tel qu’un attentat ou une attaque de masse, et mettent en exergue la nécessité de développer des centres d’expertise de proximité tels que le CE2P.
L’article débute ainsi : « Les attaques terroristes ont augmenté au cours des dernières décennies. On estime que plus de 32 millions d’enfants ont été touchés par des urgences humanitaires complexes (par exemple, les guerres civiles, le terrorisme et le conflit en Ukraine) », révélant ensuite que « la fréquence des troubles de stress post-traumatique pédiatriques après un attentat terroriste varie de 50,6% à 75,2%. »
Les résultats communiqués sont des données préliminaires, d’une cohorte épidémiologique longitudinale et prospective. L’étude s’étendra jusqu’au 25 ans de la plus jeune des victimes recensées, soit 2041. L’étude portait sur 271 participants répartis en 3 groupes d’âge : 0-6 ans, 7-12 ans et 13-18 ans.
Il ressort de cette étude les souffrances suivantes :
- 62% souffraient de TSPT
- 79% de troubles anxieux dont 56% le trouble d’anxiété de la séparation
- 9% d’un trouble dépressif majeur
- 18% de troubles du contrôle des impulsions
- 33% d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité
L’hypothèse aujourd’hui avancée est donc la suivante : « il n’y a pas d’association entre l’âge et la fréquence du trouble du stress post-traumatique ».
On observe facilement, via le graphique ci-dessous, que le critère d’âge ne relève pas de différence.
Les professionnels de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent attirent ainsi la vigilance de tous sur la nécessaire prise en soin de tous les enfants, dès leur premier âge.
(1) JAMA (Journal of American Medical Association) : Cette revue a été créée en 1883 par l’American Medical Association. Le Jama Network open est la revue en accès libre du groupe. Seuls 16 % des manuscrits soumis sont édités par la plateforme qui en publie en moyenne 25 par semaine.
La France apparait dans le classement des pays contributeurs après les États-Unis en 6ème position.
(Infos sourcées via ce lien)
Pour consulter la publication : https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2800940
Pour retrouver nos informations 14-7 : https://lenval.org/14-7/
Sur demande, un dossier de presse peut également vous être transmis.
Contact : Raphaëlle Galante, directrice du développement et de la communication de la Fondation Lenval
raphaelle.galante@lenval.com / 06 86 76 31 03
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REMERCIEMENTS
L’Agence Régionale de Santé PACA, Les Bleuets de France, L’ONAC, la Fondation de France, la Fondation Hôpitaux, le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, la Direction Générale de l’Offre de Soins, la Métropole Nice-Côte d’Azur, Montjoye, Promenade des Anges, Life for Nice, la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, Victim Support Europe…
Rappel : Les urgences pédiatriques toujours saturées
Avant de se rendre aux urgences, contacter les équipes médicales du centre 15.
Face aux épidémies hivernales, le service d’urgences pédiatriques est saturé, notamment pour prendre en soin les plus jeunes (moins de 3 ans) pour lesquels des bilans plus complexes ou des hospitalisations sont nécessaires.
Pour les autres situations, il demeure donc important de solliciter les pédiatres de ville, les généralistes, et surtout en cas d’hésitation, de contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.
On observe quatre épidémies simultanées :
- La grippe chez les moins de 3 ans qui sont particulièrement affectés
- Les infections au streptocoque A sont également nombreuses et entrainent des infections pulmonaires chez les plus jeunes
- La gastro-entérite avec parfois des déshydratations qui nécessitent une vigilance accrue
- L’épidémie de bronchiolite semble enfin aborder sa phase descendante, mais on déplore encore des situations qui nécessitent des hospitalisations
Afin de soutenir les équipes d’urgences pour faire face à cette situation sanitaire, chaque famille est invitée à agir de façon responsable.
L’objectif étant de ne pas engorger le service des urgences pédiatriques et de ne pas se retrouver face à une attente trop longue pour bénéficier d’une consultation médicale.
Les équipes médicales s’organisent pour faire face à ces épidémies mais chacun doit (ré)adopter quelques mesures pour limiter la propagation des virus comme la pratique des gestes barrières.
On dénote également des inquiétudes face aux tensions d’approvisionnement en Amoxicilline.
La DGOS (direction générale de l’offre de soins) rappelle dans un message adressé le 12 décembre (info complète en ligne) :
1 – Plus de 80 % des angines sont d’origine virale et que l’antibiothérapie (amoxicilline en 1ère intention) n’est recommandée qu’en cas de TROD angine positif.
2- Depuis mars 2022, les pharmaciens d’officine peuvent ainsi dispenser à l’unité un traitement antibiotique par voie orale présenté en blister ou sachet-dose.
3- les situations cliniques ne justifiant pas d’antibiotique représentent la majorité des prescriptions en France : bronchites, rhinopharyngites, laryngites, bronchiolites, angines sans TDR positif (TDR négatif ou non fait), otites congestives, otites séreuses, suspicions d’otites non confirmées par l’otoscopie, syndromes grippaux ou COVID-19, fièvre sans point d’appel (hors pathologie chronique), impétigos non étendus, furoncles, quasi-totalité des infections digestives
« En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro-alcoolique régulière préconisé. Il faut également éviter de fréquenter des lieux à forte densité avec de jeunes enfants » conseillent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.
Face aux épidémies : « Contactez le 15 avant de se rendre aux urgences »
Il est devenu indispensable de contacter les équipes médicales du centre 15 avant de se rendre aux urgences. C’est une des clés pour être bien orientés, soutenir les établissements et leurs équipes et les aider à faire face à la situation sanitaire exceptionnelle à traverser.
Depuis plusieurs semaines, les équipes médicales s’organisent pour faire face aux épidémies. L’épidémie de bronchiolite est aujourd’hui au plus haut. S’ajoutent celles de la grippe, de la gastro-entérite et un rebond fort de la Covid-19. Les services de l’Hôpital Lenval sollicitent l’appui des familles qui doivent adopter les bons réflexes.
Les équipes médicales et paramédicales s’organisent tous les jours afin d’accueillir les jeunes patients et hospitaliser les situations les plus préoccupantes et en priorité les moins de deux ans atteints de formes graves de la bronchiolite, dans les meilleures conditions. Il en résulte un délai d’attente important aux urgences et des hospitalisations programmées qui peuvent être reportées lorsqu’il n’y a pas de contre-indication majeure afin de libérer des lits pour les urgences.
A la poussée épidémique s’ajoutent aussi, cette fin de semaine, la grève des médecins de ville et de grandes difficultés pour les familles à prendre des rendez-vous médicaux avec leurs praticiens référents.
Aujourd’hui, face à cette situation exceptionnelle, les équipes de l’hôpital sollicitent l’aide des familles qui auraient le besoin de se rendre aux urgences.
« Le bon réflexe c’est la prise de contact par téléphone avec les équipes médicales du centre 15 en amont de la venue aux urgences. Des médecins sont formés à conseiller les familles et à contribuer à la régulation. Ils travaillent en étroite collaboration avec nos services et tous les acteurs de santé du territoire. En effet, si les urgences pédiatriques de Lenval sont bien ouvertes 24h/24h, d’autres établissements hospitaliers, hôpitaux et cliniques, peuvent selon votre lieu de résidence et le motif de consultation, prendre en soin votre enfant.
Nous collaborons toute l’année avec les établissements et professionnels de santé du territoire pour coordonner et orienter les parcours des patients selon les niveaux de criticité. Il faut faire confiance à la fonction de régulation sur le territoire. Aujourd’hui, les familles doivent donc apporter leur concours en adoptant ce comportement citoyen, en contactant le centre 15. » précisent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.
Il faut s’attendre à ce que cette situation de gestion particulièrement tendue perdure jusqu’aux vacances scolaires de Noël.
En prévention, pour rappel aux familles, les gestes barrières sont nos alliés. En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro alcoolique régulière préconisé.
Pour toute demande complémentaire :
Cyrielle Capriata, chargée de communication 06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com
Raphaëlle Galante, directrice développement et communication 06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com
Jean-François Comas, Président du Conseil d’Administration de la Fondation Lenval
Le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval, réuni dernièrement, a procédé à l’élection de Jean-François Comas en tant que Président.
Philippe Pradal, député des Alpes-Maritimes depuis quelques mois, avait été élu en 2014, à la suite du Préfet honoraire Pierre Costa. Il a exercé sa fonction de Président du Conseil d’Administration, avec la volonté de promouvoir dans toutes ses décisions les valeurs portées par le baron de Lenval. Les administrateurs ont exprimé leurs remerciements à Philippe Pradal.
Si « accueillir tous les enfants sans condition de culte et de nationalité » demeure la mission originelle, la Fondation Lenval n’a eu de cesse de diversifier les forces des prises en charge. A travers ses 8 établissements, répartis sur 20 sites azuréens, les 1300 professionnels de la Fondation Lenval répondent à toutes les exigences dues à la santé des enfants sur le territoire mais également par-delà ses frontières avec un rayonnement national et même international pour certaines spécialités.
La Fondation Lenval s’apprête à fêter les 130 ans de sa reconnaissance d’utilité publique.
Ses domaines d’expertises notamment au sein de l’Hôpital Universitaire Pédiatrique, Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, sont nombreux et ce sont les trois missions d’intérêt général qui sont déployées : Soin, Enseignement, Recherche. La Fondation est également le gestionnaire de trois établissements ou instituts médicaux-sociaux, d’une pouponnière sociale et d’un institut de formation aux métiers de l’enfance et de l’adolescence.
Jean-François Comas, Président du Conseil d’Administration, souhaite s’impliquer dans le sens d’une gouvernance participative, associant les administrateurs au de-là des réflexions d’avenir dans les décisions stratégiques. Le contexte de la Pédiatrie et de son économie est contraint mais la petite enfance, l’enfance et l’adolescence face à la maladie, au handicap et aux difficultés de la vie sont les enjeux auxquels les Administrateurs ensemble et bénévolement souhaitent répondre.
C’est en équipe avec, Ronan Dubois, directeur général, responsable du pilotage opérationnel qui a rejoint la Fondation en mai dernier que Jean-François Comas, souhaite mobiliser l’écosystème solidaire de la Fondation.
Nommé en 1995 Directeur Général de la Banque Populaire Côte-d’Azur, devenue Banque Populaire Méditerranée, Jean-François Comas connait le territoire azuréen du fait de l’ancrage régional de cet établissement bancaire valorisé par son histoire et sa dimension humaine. De même il a participé aux débats régionaux en tant que membre du CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional). Enfin, lors de la constitution de la Fédération Nationale des Banques Populaires, il en a été élu Vice-Président.
Fort de cette expérience de dirigeant régional, et face aux enjeux de la Fondation Lenval, c’est avec enthousiasme et énergie qu’il prend cette mission.
Administrateur et trésorier depuis 2013, le nouveau Président maitrise les rouages financiers et est conscient des contraintes qu’implique une gestion privée qui se doit d’être aussi solidaire. « Ce mode de gestion respecte les équilibres et les enjeux, notre mission est donc importante. Nous sommes les garants d’une pédiatrie d’avenir. En tant que Président de la Fondation Lenval, le flambeau que je reçois indiquera le cap vers lequel nos efforts porteront. Nous renforcerons nos capacités de service pour nous adapter aux attentes et exigences individuelles des enfants et de leurs parents, nous poursuivrons l’investissement dans des équipements médicaux, nous serons des acteurs de l’innovation et agirons aussi en prévention… car finalement ce que l’on souhaite c’est surtout des enfants en bonne santé ! » indique Jean-François Comas.
Pour toute demande complémentaire :
Cyrielle Capriata, chargée de communication
06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com
Raphaëlle Galante, directrice développement et communication
06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com
Maladie virale et contagieuse : la bronchiolite, une atteinte respiratoire chez les moins de 1 an
Le pic de l’épidémie est annoncé, engageons-nous pour limiter les contagions. Les pédiatres de la Fondation Lenval souhaitent informer les familles face au risque de bronchiolite.
Les virus de l’hiver sont très contagieux, il est donc important d’être vigilant et de limiter les risques de contagion.
Dans les virus de l’hiver, le VRS (Virus Respiratoire Syncitial) est le plus fréquent, et peut être responsable d’une atteinte respiratoire au niveau des bronchioles des nourrissons. Cette atteinte est appelée « bronchiolite aigue ». Dans les cas les plus graves, l’enfant peut garder des séquelles respiratoires.
« Ne baissez pas la garde, maintenez les gestes barrières » !
Les bonnes pratiques d’hygiène demeurent des aides efficaces et indispensables en présence de jeunes enfants.
Bonnes pratiques avec un nourrisson :
1/ Se laver les mains très régulièrement dans la journée : les mains sont les premières porteuses de maladies et il est primordial d’effectuer un lavage de mains minutieux après s’être mouché, avoir pris les transports publics, avoir touché des poignées de portes etc… L’eau et le savon ou le gel hydro-alcoolique sont deux solutions efficaces.
2/ Restreindre les visites au cercle des adultes très proches et non-malades.
3/ Éviter d’embrasser votre enfant sur le visage et dissuadez-en ses frères et sœurs, surtout s’ils fréquentent une collectivité (crèche, école…) en période d’épidémie.
4/ Maintenir à distance du nourrisson, autant que possible, les frères et sœurs si ils ont des symptômes d’infections virales.
5/ Ne pas échanger les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille.
6/ Nettoyer fréquemment les jouets et peluches.
7/ Ne pas emmener votre bébé de moins de 3 mois dans des espaces publics
8/ Si votre enfant est malade, le garder à la maison durant la maladie pour ne pas contaminer d’autres enfants et propager l’épidémie.
9/ Aérer les pièces au moins 10 minutes par jour.
Bonnes pratiques pour les adultes proches d’enfants de moins de 1 an
1/ Si vous avez une rhinopharyngite ou si vous toussez, servez-vous de mouchoirs jetables.
2/ Toussez et éternuez dans votre coude.
3/ Portez un masque jetable si vous êtes enrhumé(e), surtout pour protéger les bébés.
4/ Ouvrez les fenêtres régulièrement pour aérer et diminuer la concentration en microbes.
5/ N’exposez pas votre enfant à un environnement enfumé (tabagisme passif).
Quels sont les symptômes ?
Une bronchiolite débute généralement par un simple rhume ou une rhinopharyngite avec une légère fièvre. Puis des signes peuvent alerter, comme des difficultés respiratoires (respiration très rapide, très lente ou irrégulière) ; une toux sèche puis de plus en plus grasse ; une fièvre modérée ; une fatigue, une perte de réactivité ; des prises alimentaires inférieures aux rations habituelles.
Dans quels cas se rendre aux urgences ?
Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite est bénigne et une simple désobstruction du nez avec l’aide de sérum physiologique ainsi qu’un fractionnement de l’alimentation seront suffisants.
Néanmoins, certains signes cliniques ou critères doivent alerter et conduire à se rendre aux services d’urgences :
- Un âge de moins de six semaines ou un enfant prématuré de moins de trois mois
- Des antécédents de maladie cardiaque ou respiratoire
- Des troubles de l’alimentation tel qu’un refus de boire ou s’alimenter, ou bien des portions diminuées de plus de moitié sur plusieurs prises successives malgré le fractionnement
- Une somnolence ou pleurs inhabituels
- Une fièvre mal tolérée
- Une aggravation des signes respiratoires malgré désobstruction nasale
- La survenue de pause respiratoire (apnée), malaise ou coloration bleue autour de la bouche
Quels sont les traitements actuels ?
Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement curatif pour les patients atteints de bronchiolite, mais un traitement symptomatique (lavages de nez, fractionnement de l’alimentation, voire oxygénothérapie en hospitalisation) et un traitement préventif : un anticorps monoclonal dirigé contre le VRS, qui est uniquement administré aux patients les plus à risque (grands prématurés, nourrissons porteurs d’une cardiopathie significative…). Ce traitement est particulièrement contraignant car il doit être injecté par voie intramusculaire toutes les 4 semaines sur la saison épidémique.