Dans le cadre d’un mouvement local, une heure de grève est prévue ce mardi 13 mai 2025 de 09h à 10h à l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval. Cette mobilisation est organisée par la section FO du CHU de Nice pour les personnels du CHU mis à disposition de l’hôpital pédiatrique (ESPIC). Ils représentent 7% des effectifs de la Fondation Lenval.
Le mouvement a pour motif le refus des salariés du CHU de regrouper prochainement sur Lenval, au sein de l’ESPIC, les services pédiatriques de dialyse et d’onco-hématologie, restés isolés sur l’Archet depuis plus d’une décennie, en dépit des engagements signés par le CHU de Nice.
La continuité des soins reste assurée. Des retards ponctuels dans les prises en charge pourront être observés sur ce créneau, notamment aux consultations de médecine, de chirurgie et au bloc opératoire.
La Fondation Lenval réaffirme son engagement à poursuivre le projet de pôle d’excellence en pédiatrie qui lui a été confié en 2013 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec la contribution des équipes du CHU de Nice.
Fidèle à sa mission d’intérêt général et forte du soutien de la population niçoise et azuréenne, la Fondation Lenval continue d’adapter son organisation pour répondre aux défis actuels et futurs de la pédiatrie, dans le respect des équipes, des patients et de leurs familles.
Suite au mouvement de grève, l’hôpital pédiatrique universitaire s’est organisé pour limiter les répercussions auprès des jeunes patients aussi bien aux urgences que dans les différents services.
Les médecins, les internes et les étudiants en médecine ont commencé ce lundi un mouvement de grève national. Ils souhaitent défendre leur liberté d’installation et s’opposer au retour de l’obligation à la permanence des soins médicaux. Au-delà de ces sujets, l’organisation des soins est un sujet de préoccupation.
A Nice, comme ailleurs, les professionnels de santé sont préoccupés par l’évolution de leurs conditions de travail. Le système de santé est fragilisé, les budgets n’augmentent pas aussi vite que les charges et d’importantes difficultés de recrutement sont déplorées et peuvent être mises en parallèle de la baisse des vocations pour les métiers du soin et d’aide à la personne.
Face à ces contraintes exogènes, l’hôpital Lenval s’efforce à repenser l’organisation de ses services pour conserver son équilibre économique. Des accords d’entreprise relatifs à l’annualisation du temps de travail et les dispositifs de gestion des temps discutés en CSE ont été signés, ils ont pour objectifs de favoriser une réorganisation du travail, d’apporter de l’agilité, de la transparence et de l’équité. La conduite du changement est difficile, car il s’agit de faire évoluer des organisations complexes. Attachée au dialogue social organisé dans ce cadre, la direction de l’hôpital maintient le dialogue pour que chaque activité, chaque service, chaque spécificité soit accompagnée dans ces transformations devenues indispensables.
La thématique des risques psycho-sociaux est également évoquée par certains représentants des salariés. C’est une préoccupation partagée par la direction qui porte les projets de la Fondation dans un contexte particulièrement complexe. Les inquiétudes économiques, sociales, environnementales s’ajoutent au contexte particulier d’un secteur fragilisé.
Lenval, gestionnaire privé à but non lucratif de 8 établissements, dont l’hôpital pédiatrique universitaire, emploie plus de 1 500 professionnels. C’est donc l’un des dix principaux acteurs du secteur privé du Département. Lenval accomplit sa mission de service et d’intérêt général depuis plus de 130 ans et souhaite aujourd’hui s’engager vers l’avenir autour d’ambitions fortes pour le soin, l’accompagnement, la protection de l’enfance, sans omettre la formation des prochains médecins et professionnels de l’enfance.
« Préparer l’avenir, c’est adapter nos organisations aux nouveaux enjeux dans l’intérêt des enfants pour assurer notre mission d’intérêt général auprès des familles » souligne Ronan Dubois, le directeur général.
Lenval souhaite indiquer que toutes les analyses nécessaires ont été réalisées et que l’intoxication alimentaire est la cause identifiée pour expliquer l’incident de samedi.
Tous les personnels concernés vont bien.
Les pompiers sont intervenus et ont éliminé l’hypothèse d’une intoxication par l’air, le gaz de ville ou médical dès samedi soir.
En particulier , la crainte d’une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l’établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée.
Les services techniques de la Fondation ont depuis apporté leur concours en vérifiant toutes les installations techniques et recherchant si des travaux récents auraient pu, par leurs effets collatéraux, être la source des symptômes ressentis par les personnels. Tout s’est avéré conforme et sécurisé.
Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s’avère que la réalité est plus simple : un temps de partage autour de « pâtisseries maison » à l’occasion de l’anniversaire d’une salariée de l’équipe concernée semble être à l’origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d’autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés.
L’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval est fier d’annoncer le lancement du Psychobus, une initiative mobile novatrice visant à offrir un accès aux soins psychiques aux jeunes des vallées de la Bévéra, de la Roya et du Paillon.
Une réponse adaptée aux besoins des jeunes et de leurs familles
Le Psychobus s’adresse aux enfants et adolescents de moins de 18 ans souffrant de troubles du neurodéveloppement, de problématiques psychologiques ou psychiatriques. Ce dispositif vise à réduire les inégalités d’accès aux soins en allant directement à la rencontre des jeunes et de leurs familles dans des zones isolées, encore marquées par les conséquences de la tempête Alex et par le contexte post-COVID.
UN PROJET AMBITIEUX ET INNOVANT
Le Psychobus est un véhicule aménagé pour répondre aux besoins spécifiques des consultations :
DES MISSIONS AU CŒUR DE LA PREVENTION ET DU SOIN
Le Psychobus a pour vocation :
UN PROJET DE TERRITOIRE
Le Psychobus collabore avec les municipalités, les maisons de santé et les établissements scolaires pour se rapprocher des jeunes. Ces derniers peuvent accéder au service de manière spontanée ou sur rendez-vous en composant le 07 85 91 14 31.
AVEC DES Partenaires généreux
L’investissement nécessaire à l’acquisition et l’équipement de ce dispositif a été réalisé, dans sa globalité, par l’association monégasque LES ENFANTS DE FRANKIE pour un total de 82 761.75€. Son habillage a également été offert par la société Stick-Brand.
L’association les enfants de Frankie œuvre depuis 1997 au bien-être des enfants malades, handicapés, en détresse psychique ou en précarité âgés de 0 à 18 ans de Monaco et France. 150,000 enfants ont bénéficié d’activités et de projets financés. Elle grandit à Monaco grâce à Mme Francien Giraudi Présidente Fondatrice et bénévole, ainsi qu’au soutien important de la Famille Princière. Depuis le 10 Novembre 2023, l’association est placée sous la Présidence d’Honneur de S.A.S. le Prince Souverain. L’association est dotée du statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies depuis 2008.