Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes
Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes
La Fondation Lenval alerte
Depuis plusieurs mois, les équipes médicales d’Orthopédie de l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval constatent une augmentation significative des accidents domestiques liés à des chutes au travers de baies vitrées.
Un phénomène inquiétant, qui touche principalement les enfants et adolescents, parfois avec des conséquences dramatiques.
« Rien que ce week-end du 7-8 juin, 3 jeunes patients sont arrivés grièvement blessés aux urgences après avoir traversé une baie vitrée. Ces accidents, souvent évitables, peuvent entraîner des traumatismes sévères.
Les patients arrivent au bloc opératoire en urgence et les plaies sont généralement profondes. Souvent, on constate des lésions aux mains ou aux avant-bras, mais aussi des lésions oculaires ou sur d’autres parties du corps qui peuvent être très à risques. On peut craindre des atteintes neurologiques, des hémorragies graves, la section de ligaments, de nerfs et le risque d’en ressortir avec un handicap est bien réel. » – Professeur Virginie Rampal-Rocher, Chirurgien Orthopédique
Un danger silencieux dans nos foyers
Les baies vitrées modernes, très prisées pour leur esthétisme et leur capacité à laisser entrer la lumière naturelle, présentent un risque élevé lorsqu’elles ne sont pas clairement identifiables. Invisibles à la course ou lors de jeux intérieurs, elles peuvent être percutées de plein fouet.
Les adolescents, en particulier, sont de plus en plus concernés. Les activités dynamiques (courses, jeux de ballon, défis filmés sur les réseaux sociaux) augmentent sans doute le risque d’impact violent.
Nos recommandations aux familles
La prévention est le meilleur rempart contre ces accidents domestiques :
- Rendre les vitres visibles : apposer des stickers, bandes colorées ou motifs à hauteur d’enfant sur les surfaces vitrées.
- Installer des films anticollision ou de sécurité : ces dispositifs renforcent la vitre et limitent les bris dangereux.
- Sensibiliser les enfants et adolescents : rappeler régulièrement qu’une vitre, même propre, est une surface dure et dangereuse.
- Privilégier le verre feuilleté : en cas de casse, ce type de verre limite les risques de coupures sévères.
- Surveiller les jeux actifs à proximité des vitres : surtout en période estivale où les portes-fenêtres restent ouvertes.
« En parler c’est déjà prévenir du risque, car ca n’arrive pas qu’aux autres, et aussi apposer un autocollant peut éviter un passage au bloc. Nous devons adapter nos intérieurs en fonction des personnes qui y vivent. Ces surfaces vitrées, sont trop souvent perçues comme inoffensives », conclut le Professeur Rampal-Rocher.
Crise de la pédiatrie à Nice : la Fondation Lenval alerte sur une tentative de prise de contrôle hostile par le CHU de Nice
Depuis plusieurs mois, la Fondation Lenval, reconnue d’utilité publique depuis 1893, fait face à une campagne d’attaques publiques orchestrée par certains représentants du CHU de Nice.
Ce qui est en jeu : l’avenir de la pédiatrie dans les Alpes-Maritimes, et plus largement celui d’un modèle de santé solidaire fondé sur l’excellence, la proximité et l’intérêt général.
Avec 52 % des séjours de pédiatrie médicale et chirurgicale dans les Alpes-Maritimes (vs 3 % pour le CHU), 85 % des journées d’hospitalisation en pédopsychiatrie, 50 000 passages annuels aux urgences et 24 % des séjours pédiatriques dans l’est du Var, la Fondation Lenval est le pilier incontesté de la pédiatrie régionale.
Elle emploie plus de 1 500 professionnels et propose un modèle intégré d’organisation médicale unique en France, associant hôpital, médico-social, prévention, formation et innovation.
Au sein de la communauté des professionnels de santé de la Fondation Lenval, les effectifs des personnels sous statut de la Fonction Publique Hospitalière mis à disposition par le CHU de Nice représentent moins de 8 % des effectifs (dont 69 médecins sur 161). Ils bénéficient de la garantie d’emploi liée à leur statut. Ils sont les principaux soutiens et promoteurs de la tentative de prise de contrôle en cours qui menace directement au moins 150 emplois des fonctions support administratives, techniques, logistiques au sein de la Fondation et constitue une source d’inquiétude et de stress au travail pour tous ses salariés.
Une coopération initiale trahie par le CHU de Nice
En 2013, à l’initiative de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA, un partenariat innovant entre Lenval et le CHU de Nice a été mis en place : la Fondation devait accueillir l’ensemble de la pédiatrie, y compris universitaire. Lenval a tenu tous ses engagements — jusqu’à se séparer pour l’euro symbolique de sa Maternité Santa Maria pour permettre l’arrivée de celle du CHU. Le CHU n’a jamais transféré sa Maternité, ni les deux services pédiatriques restés à l’Archet.
En 2017, le CHU renonce à construire le bâtiment hospitalier de 54 M€ prévu dans l’accord, en raison de sa situation financière difficile. Depuis, aucun projet commun viable n’a été porté. Pire : en 2024, le CHU dépose unilatéralement un projet de transfert de toute la pédiatrie vers l’Archet, pour un montant de 65 M€, en violation manifeste des termes du partenariat de 2013.
Il est FAUX de prétendre que ce projet de regroupement serait abandonné et ne serait plus justifié ; il doit être adapté.
Dans le souci de la sécurisation du parcours de soin et dans l’intérêt des enfants, la Fondation Lenval demande que les deux services restés à l’Archet soient intégrés à l’hôpital Lenval comme prévu.
Par ailleurs, le CHU bien loin d’avoir dénoncé l’accord qu’il a signé avec la Fondation Lenval sous l’égide de l’ARS, a continué chaque année à déverser, via une structure juridique dédiée (Groupement de Coopération Sanitaire de moyens, GCS), sans budget ni justificatif des temps réellement travaillés par ses personnels, des millions d’euros de charges de personnel sur la Fondation Lenval.
Les règles de bonne gestion des deniers publics seraient-elles à géométrie variables pour le CHU de Nice ?
De plus, les statuts de cette structure juridique dédiée, GCS, prévoient une présidence tournante tous les trois ans garantissant un contrôle alterné entre la Fondation et le CHU. Après trois années de présidence CHU, la présidence devait revenir à la Fondation depuis juin 2024. Or depuis un an, le CHU refuse de signer le procès-verbal de désignation.
Une stratégie de contournement et de pression du CHU de Nice pour ne pas assumer ses responsabilités
Jaloux de la réussite et de l’image de Lenval, du soutien inconditionnel des Maralpins, des entreprises et mécènes qui soutiennent la Fondation le CHU de Nice en est réduit à des manœuvres déloyales de déstabilisation pour masquer ses échecs et sa difficulté à coopérer dont la presse se fait régulièrement écho et tenter de « sauver les meubles ». Le CHU est à l’origine du climat délétère qu’il prétend dénoncer.
Son attitude autoritaire, brutale et désorganisée en est la démonstration.
Estimant que son statut d’organisme public le placerait au-dessus des lois, le CHU de Nice multiplie les actions unilatérales contre une fondation, acteur majeur de la société civile Maralpine :
- Pressions internes sur les équipes Lenval via ses médecins hospitaliers mis à disposition suscitant un « climat de peur et de suspicion »,
- Tentative de déstabilisation de la gouvernance de Lenval pour tenter d’empêcher la Fondation de se défendre,
- Refus de faire fonctionner normalement le GCS de moyens commun, menaçant sa survie et ayant hélas conduit la banque à fermer le compte bancaire,
- Refus de reverser à la Fondation Lenval les financements qu’il perçoit de l’ARS pour elle et le remboursement des personnels mis à disposition pour un montant de 6,3 M€,
- Rejet de toute proposition de médiation ou de travail commun sur projet de budget.
Ce comportement traduit une volonté d’absorption et de mainmise pure et simple qui rompt avec l’esprit de coopération et nie la légitimité d’un partenaire pilier historique dans l’offre de soins.
Des accusations infondées et des dérives inquiétantes des représentants du CHU de Nice
Le communiqué publié par le président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) du CHU est hélas truffé de contre-vérités :
- La gouvernance de la Fondation Lenval est conforme au droit et transparente dans ses décisions et délibérations : le Préfet, Commissaire du gouvernement en est le garant,
- Le dialogue social au sein de la Fondation Lenval est actif : le Comité Social et Economique fonctionne, les syndicats sont consultés et des accords majoritaires signés,
- Jusqu’à preuve du contraire les instances représentatives du personnel de la Fondation Lenval n’ont pas identifié ou dénoncé les soi-disant brutalités insinuées,
- Les mouvements de grève récents n’ont rassemblé qu’une cinquantaine de personnes au maximum (sur 1 500 salariés !), en majorité des personnels du CHU extérieurs à la Fondation. C’est le patron du syndicat FO du CHU qui parle devant les médias au nom des salariés de Lenval !
- La Fondation a saisi la justice pour défendre ses droits face à l’opacité financière des méthodes du CHU dans le GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) et l’émission de factures sans fondement.
Le Président de la CME du CHU de Nice, lui-même, semble ne pas maitriser les règles et outils de la gestion du temps travail de ses praticiens. La Fondation Lenval reçoit depuis 2013 chaque mois des factures du CHU de Nice au titre des personnels que celui-ci lui met à disposition. En appui de ses factures, le CHU de Nice produit des plannings de présence issus de son logiciel de planning. Or, ceux-ci-sont pour la majorité d’entre eux incomplets, vides ou erronés comme l’a constaté une expertise financière et comptable indépendante d’un cabinet d’audit de réputation internationale. Le suivi du temps de travail réalisé semble être un tabou au CHU de Nice.
La Fondation Lenval est donc conduite à rechercher les preuves de présence des praticiens du CHU dans ses murs via leurs connexions au Dossier Médical Informatisé, l’outil de travail partagé par nos soignants. Il n’y a aucune intrusion informatique, simplement une vérification de présence faute d’autres justificatifs, avant de payer les factures émises par le CHU de Nice.
Faire respecter les règles, le droit et exiger une gestion rigoureuse des deniers publics n’est en aucun cas une dérive managériale.
La Fondation Lenval, structure privée à but non lucratif sérieusement gérée depuis bientôt 140 ans, ne se laissera pas entrainer dans le « tonneau des danaïdes » des difficultés financières du CHU de Nice.
Un prétendu revirement de la Fondation Lenval construit de toute pièce
Une étude avait bien été confiée en 2021 au cabinet de conseil E&Y aux fins de proposer plusieurs alternatives concernant le devenir des activités déployées par la Fondation Lenval.
A l’issue et en date du 22 septembre 2021, sous la présidence de Philippe Pradal, le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval a adopté à l’unanimité la délibération suivante :
« Le rapport d’étape sur les réflexions stratégiques présenté en séance montre que la redéfinition du partenariat de la fondation Lenval avec le CHU de Nice est un axe de travail central visant à fonder un projet d’avenir pour la pédiatrie à Nice et garantir la pérennité de la fondation. Il est en particulier nécessaire de définir quelle est précisément notre vision commune sur l’organisation, la localisation et la gouvernance des activités de pédiatrie.
Les modalités de prise en charge du déficit structurel des activités entrant dans le périmètre de l’Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) Hôpital Pédiatrique Nice CHU Lenval (HPNCL) devront également être définies. Cela nécessite que l’ARS PACA soit partie prenante au protocole d’accord et/ou que le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens conclu entre l’ARS et la fondation Lenval soit revu. Enfin, pour éviter les écueils rencontrés dans l’application du protocole d’accord du 3 mai 2013 relatif à la création du Centre femme-mère-enfant, il est impératif que le futur accord prévoie des mécanismes de contrôle du respect des engagements réciproques et de résolution des litiges ».
Ayant pris connaissance du rapport d’étape sur les réflexions stratégiques, les administrateurs à l’unanimité décident de donner délégation au directeur général de la fondation Lenval assisté d’administrateurs pour prendre les contacts, notamment avec l’ARS, et engager les actions nécessaires à l’élaboration d’un nouveau protocole d’accord avec le CHU de Nice.
En déduire que la Fondation aurait décidé à l’époque de « se recentrer sur le médicosocial et transférer ses soins somatiques pédiatriques au CHU » relève, au mieux du fantasme, pire du mensonge !
Par la suite, les propositions formulées et travaux conduits sous l’impulsion de praticiens du CHU de Nice principalement dans une perspective de déplacement géographique en plaine du Var n’ont jamais été entérinées par le Conseil d’Administration de la Fondation et ne sauraient en rien constituer un projet médical.
Il est FAUX de prétendre à « l’interruption brutale d’une dynamique » ou au « désaveu d’engagements passés », sauf à prétendre que les votes formulés en Conseil d’Administration sont nuls pour autant qu’ils n’abondent pas dans le sens du CHU du Nice !
Là encore, on appréciera la conception à géométrie variable du respect du partenaire.
La Fondation Lenval porte un projet visionnaire déjà opérationnel
Plutôt qu’un déplacement de la pédiatrie Maralpine sur le site de l’Archet, totalement inadapté, par un opérateur qui à ce jour ne porte que 3% de l’offre de soins, la Fondation Lenval porte un projet structurant et immédiatement réalisable : le Centre Intégré de Santé de l’Enfant, sur son site historique, avenue de la Californie :
- 40 000 m² exploitables immédiatement,
- Un budget d’investissement maîtrisé de 3,5 M€,
- Accessibilité renforcée pour les familles,
- Ouverture imminente du premier laboratoire d’épigénétique pédiatrique en France,
- Un Département Prévention portant des projets innovants pour la santé des enfants.
Le projet de Centre Intégré de Santé de l’Enfant porté par la Fondation Lenval pour les années 2026-2030 est un projet unique en France qui met en valeur l’excellence de ses équipes et du territoire Maralpin. Le projet inspiré des grands modèles nationaux à rayonnement international (Institut Curie, Gustave Roussy, Necker…) vise à prendre en charge le patient ou le jeune, accompagné dans la globalité de ses besoins.
Lenval est la seule structure, en région à pouvoir associer, en son sein les activités hospitalières, médico-sociales et sociales pédiatriques ainsi qu’un institut de formation aux métiers de l’enfance et un Département Prévention.
Le CHU de Nice n’est pas en mesure de porter un tel projet car il n’en maitrise pas les différentes briques, ni conceptuelles, ni opérationnelles.
L’État doit rappeler le CHU de Nice à ses obligations et garantir l’équilibre territorial ainsi que la pluralité des acteurs
Nous appelons à une action urgente et déterminée des autorités publiques pour faire respecter l’état de droit, la signature de l’Etat et conforter la Fondation Lenval porteuse d’un projet de santé publique et d’un modèle d’avenir sécurisant pour les patients.
- L’objectif que poursuit le CHU de Nice qui n’a jamais accepté la décision prise par l’ARS en 2013 est clairement exprimé par le Président de sa CME dans une ultime formule de son communiqué de presse « intégration de la pédiatrie au CHU de Nice ».
- Le CHU de Nice, en difficulté relationnelle avec les autres établissements de santé du département, GHT et ESPIC, comme l’ont illustré plusieurs épisodes récents ne réalise que 3% des séjours de pédiatrie des Alpes Maritimes.
- Il ne dispose d’aucune surface, d’aucun bâtiment pour cela. Ses effectifs mis à disposition de l’hôpital pédiatrique de la Fondation Lenval représentent une infime partie des forces qui portent la pédiatrie du quotidien au service des familles.
Ce que le CHU de Nice n’a pas su construire par son travail et la confiance accordée par les Maralpins, il faudrait que l’Etat le lui donne maintenant, quitte à renier sa signature, tordre le droit, briser une Fondation qui fait référence et sacrifier des dizaines d’emplois de la Fondation Lenval qui ne bénéficient pas des protections du statut public du personnel du CHU.
Les nombreux soutiens de la Fondation Lenval qui représentent la société civile et incarnent l’esprit de solidarité qui a construit cette structure unique en France sont à nos côtés et prêts à se mobiliser contre une prédation inédite, pour défendre et soutenir son projet innovant.
Second job dating à Lenval
SECOND JOB DATING À LENVAL
MARDI 24 JUIN 2025 – 15 heures > 18 heures
La Fondation Lenval organise son second Job Dating le mardi 24 juin prochain à Nice.
Cet événement offre une opportunité unique aux candidats. Sur un même temps, ils pourront :
- Rencontrer des professionnels dans les métiers de l’enfance
- Discuter des opportunités offertes par la Fondation avec les recruteurs
- Découvrir le site emblématique, l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval
Pourquoi rejoindre Lenval ?
- Lenval dispose de 21 sites azuréens, de Cagnes-sur-Mer à Menton. Et si votre prochain emploi était près de chez vous ?
- Lenval, c’est 8 établissements, l’hôpital pédiatrique, un établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés, un institut d’éducation sensorielle, une pouponnière sociale, un institut médico éducatif, un CRA, un CAMSP et un institut de formation… Des possibilités d’évolution de carrière variées !
- Lenval porte des projets axés sur la santé et le bien-être des enfants et adolescents innovants et transversaux. Participez à agir pour l’enfance !
- Lenval évoluant constamment, les opportunités d’apprentissage, de développement professionnel et de mobilité interne sont récurrentes.
- La variété des publics et pathologies prises en charge au sein de nos établissements et services permettent aux professionnels d’explorer différents domaines et d’enrichir leur parcours professionnel.
Des opportunités variées
Différents postes sont à pourvoir : IADE, IBODE, agent de stérilisation, infirmier(e), orthophoniste, assistante sociale, auxiliaire de puériculture, éducateur spécialisé, moniteur-éducateur, etc.
Des contrats à durée déterminée et indéterminée sont proposés, et l’équipe de recrutement échangera avec chaque candidat afin de préparer au mieux le projet professionnel de chacun.
Infos pratiques
De 15 heures à 18 heures, au Self de l’hôpital (7ème étage), les candidats auront l’occasion de s’entretenir avec les cadres de santé et l’équipe de recrutement.
Quelques domaines d’expertise : chirurgies de l’enfant et de l’adolescent (ORL, ophtalmologique, viscérale, orthopédique, neurochirurgie…), médecine de spécialités, maladies chroniques, urgences pédiatriques, imagerie, autisme, handicap, polyhandicap, surdité, dysphasie, troubles du neurodéveloppement, pédopsychiatrie…
Le petit + : L’inclusion est une valeur fondamentale de la Fondation Lenval. Dans ce cadre, trois jeunes de notre Institut Médico-Éducatif Bariquand Alphand vous accueilleront à votre arrivée.
Afin de mieux répondre à vos attentes, nous vous invitons à vous inscrire en amont ICI.
Mobilisation du personnel hospitalier public du CHU à Lenval ce 13 mai
Dans le cadre d’un mouvement local, une heure de grève est prévue ce mardi 13 mai 2025 de 09h à 10h à l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval. Cette mobilisation est organisée par la section FO du CHU de Nice pour les personnels du CHU mis à disposition de l’hôpital pédiatrique (ESPIC). Ils représentent 7% des effectifs de la Fondation Lenval.
Le mouvement a pour motif le refus des salariés du CHU de regrouper prochainement sur Lenval, au sein de l’ESPIC, les services pédiatriques de dialyse et d’onco-hématologie, restés isolés sur l’Archet depuis plus d’une décennie, en dépit des engagements signés par le CHU de Nice.
La continuité des soins reste assurée. Des retards ponctuels dans les prises en charge pourront être observés sur ce créneau, notamment aux consultations de médecine, de chirurgie et au bloc opératoire.
La Fondation Lenval réaffirme son engagement à poursuivre le projet de pôle d’excellence en pédiatrie qui lui a été confié en 2013 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec la contribution des équipes du CHU de Nice.
Fidèle à sa mission d’intérêt général et forte du soutien de la population niçoise et azuréenne, la Fondation Lenval continue d’adapter son organisation pour répondre aux défis actuels et futurs de la pédiatrie, dans le respect des équipes, des patients et de leurs familles.
Grève des médecins et des internes… Les revendications impactent l’ensemble des établissements de santé
Suite au mouvement de grève, l’hôpital pédiatrique universitaire s’est organisé pour limiter les répercussions auprès des jeunes patients aussi bien aux urgences que dans les différents services.
Les médecins, les internes et les étudiants en médecine ont commencé ce lundi un mouvement de grève national. Ils souhaitent défendre leur liberté d’installation et s’opposer au retour de l’obligation à la permanence des soins médicaux. Au-delà de ces sujets, l’organisation des soins est un sujet de préoccupation.
A Nice, comme ailleurs, les professionnels de santé sont préoccupés par l’évolution de leurs conditions de travail. Le système de santé est fragilisé, les budgets n’augmentent pas aussi vite que les charges et d’importantes difficultés de recrutement sont déplorées et peuvent être mises en parallèle de la baisse des vocations pour les métiers du soin et d’aide à la personne.
Face à ces contraintes exogènes, l’hôpital Lenval s’efforce à repenser l’organisation de ses services pour conserver son équilibre économique. Des accords d’entreprise relatifs à l’annualisation du temps de travail et les dispositifs de gestion des temps discutés en CSE ont été signés, ils ont pour objectifs de favoriser une réorganisation du travail, d’apporter de l’agilité, de la transparence et de l’équité. La conduite du changement est difficile, car il s’agit de faire évoluer des organisations complexes. Attachée au dialogue social organisé dans ce cadre, la direction de l’hôpital maintient le dialogue pour que chaque activité, chaque service, chaque spécificité soit accompagnée dans ces transformations devenues indispensables.
La thématique des risques psycho-sociaux est également évoquée par certains représentants des salariés. C’est une préoccupation partagée par la direction qui porte les projets de la Fondation dans un contexte particulièrement complexe. Les inquiétudes économiques, sociales, environnementales s’ajoutent au contexte particulier d’un secteur fragilisé.
Lenval, gestionnaire privé à but non lucratif de 8 établissements, dont l’hôpital pédiatrique universitaire, emploie plus de 1 500 professionnels. C’est donc l’un des dix principaux acteurs du secteur privé du Département. Lenval accomplit sa mission de service et d’intérêt général depuis plus de 130 ans et souhaite aujourd’hui s’engager vers l’avenir autour d’ambitions fortes pour le soin, l’accompagnement, la protection de l’enfance, sans omettre la formation des prochains médecins et professionnels de l’enfance.
« Préparer l’avenir, c’est adapter nos organisations aux nouveaux enjeux dans l’intérêt des enfants pour assurer notre mission d’intérêt général auprès des familles » souligne Ronan Dubois, le directeur général.
Retour sur l’intoxication du 5 avril 2025 et fin de l’enquête interne
Lenval souhaite indiquer que toutes les analyses nécessaires ont été réalisées et que l’intoxication alimentaire est la cause identifiée pour expliquer l’incident de samedi.
Tous les personnels concernés vont bien.
Les pompiers sont intervenus et ont éliminé l’hypothèse d’une intoxication par l’air, le gaz de ville ou médical dès samedi soir.
En particulier , la crainte d’une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l’établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée.
Les services techniques de la Fondation ont depuis apporté leur concours en vérifiant toutes les installations techniques et recherchant si des travaux récents auraient pu, par leurs effets collatéraux, être la source des symptômes ressentis par les personnels. Tout s’est avéré conforme et sécurisé.
Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s’avère que la réalité est plus simple : un temps de partage autour de « pâtisseries maison » à l’occasion de l’anniversaire d’une salariée de l’équipe concernée semble être à l’origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d’autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés.
Le Psychobus, un soutien innovant en santé mentale
L’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval est fier d’annoncer le lancement du Psychobus, une initiative mobile novatrice visant à offrir un accès aux soins psychiques aux jeunes des vallées de la Bévéra, de la Roya et du Paillon.
Une réponse adaptée aux besoins des jeunes et de leurs familles
Le Psychobus s’adresse aux enfants et adolescents de moins de 18 ans souffrant de troubles du neurodéveloppement, de problématiques psychologiques ou psychiatriques. Ce dispositif vise à réduire les inégalités d’accès aux soins en allant directement à la rencontre des jeunes et de leurs familles dans des zones isolées, encore marquées par les conséquences de la tempête Alex et par le contexte post-COVID.
UN PROJET AMBITIEUX ET INNOVANT
Le Psychobus est un véhicule aménagé pour répondre aux besoins spécifiques des consultations :
- Espace fonctionnel : un bureau administratif et un espace d’accueil avec banquettes pour recevoir les jeunes et leurs familles.
- Matériel moderne : borne Wi-Fi, ordinateur, téléphone portable, et valises contenant du matériel psychométrique et thérapeutique.
- Équipe dédiée : composée de professionnels de santé (pédopsychiatre, infirmière, psychologue, assistante sociale) et coordonnée par le Dr Sylvie Serret, pédopsychiatre et cheffe de service du secteur Est de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
DES MISSIONS AU CŒUR DE LA PREVENTION ET DU SOIN
Le Psychobus a pour vocation :
- Aller vers… en favorisant le repérage et le dépistage des troubles psychiques des enfants et adolescents en lien avec les professionnels du territoire.
- Gradation des soins… en développant des propositions de soins psychiques brefs sur les vallées puis accompagner vers des modalités de soins de qualité adaptés aux besoins des jeunes sur le littoral (CMPs, HDJs…).
- Accompagner vers… Assurer la continuité du parcours de soins par un travail de coordination
UN PROJET DE TERRITOIRE
Le Psychobus collabore avec les municipalités, les maisons de santé et les établissements scolaires pour se rapprocher des jeunes. Ces derniers peuvent accéder au service de manière spontanée ou sur rendez-vous en composant le 07 85 91 14 31.
AVEC DES Partenaires généreux
L’investissement nécessaire à l’acquisition et l’équipement de ce dispositif a été réalisé, dans sa globalité, par l’association monégasque LES ENFANTS DE FRANKIE pour un total de 82 761.75€. Son habillage a également été offert par la société Stick-Brand.
L’association les enfants de Frankie œuvre depuis 1997 au bien-être des enfants malades, handicapés, en détresse psychique ou en précarité âgés de 0 à 18 ans de Monaco et France. 150,000 enfants ont bénéficié d’activités et de projets financés. Elle grandit à Monaco grâce à Mme Francien Giraudi Présidente Fondatrice et bénévole, ainsi qu’au soutien important de la Famille Princière. Depuis le 10 Novembre 2023, l’association est placée sous la Présidence d’Honneur de S.A.S. le Prince Souverain. L’association est dotée du statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies depuis 2008.
5 avril 2025 : Intervention des secours
Ce samedi 5 avril, les sapeurs-pompiers sont intervenus en fin d’après-midi au service des urgences pédiatriques de l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval.
L’établissement les a contactés, alors qu’une dizaine de personnels signalaient des symptômes similaires de céphalées, nausées et vomissements.
Les patients, pris en charge dans le secteur d’urgences de médecine, ont rapidement été transportés dans d’autres espaces de l’établissement. Le service des urgences régulé par le centre 15/112 est resté ouvert. Une fois la zone des urgences concernée évacuée, les équipes de secours ont procédé à de multiples analyses. Le risque d’intoxication au monoxyde de carbone a été écarté. Les 14 soignants symptomatiques ont été isolés et placés sous surveillance médicale. Rapidement, leurs symptômes se sont dissipés et tous ont regagné leur domicile en milieu de soirée.
La direction de la Fondation Lenval salue et remercie la réactivité des services de secours et des forces de l’ordre.
Un défi viral aux conséquences dramatiques : attention aux dangers du « Paracétamol Challenge »
Lenval souhaite alerter les parents, les jeunes et les professionnels de santé, pharmaciens, médecins libéraux sur les risques graves liés au « Paracétamol Challenge », un défi dangereux qui circule sur les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs semaines, le service d’urgences pédiatriques constate une hausse alarmante des admissions liées à des surdosages volontaires au paracétamol.
Ce challenge incite les adolescents à consommer des doses excessives de paracétamol. Ce médicament est couramment utilisé et généralement accessible dans les pharmacies familiales. Or, en cas de mésusage, il existe un risque de surdosage pouvant entraîner des intoxications sévères, voire mortelles. Les médecins urgentistes pédiatres et pédopsychiatres de Lenval souhaitent informer la population du fait qu’une consommation excessive de paracétamol peut causer des lésions irréversibles du foie, nécessitant parfois une transplantation hépatique en urgence, et pouvant même entraîner la mort.
« Depuis plusieurs semaines on est face à une situation préoccupante, où les adolescents sont conduits aux urgences dans un état grave après avoir ingéré des médicaments. Ils peuvent parfois être hospitalisés dans le service de réanimation pédiatrique. Nous n’avons pas suffisamment de recul pour analyser des données chiffrées ; mais l’augmentation de ces cas nous semble importante ici et ailleurs. Pour exemple récent, le 12 février 2025, le centre hospitalier de Montauban a admis quatre adolescents pour une consommation dangereuse de paracétamol.
Les Intoxications Médicamenteuses Volontaires (aussi appelées IMV), peuvent être le premier témoin du risque d’une pathologie mentale émergente à l’adolescence, pouvant devenir une maladie chronique qui nécessitera des soins de longues durées. Parfois, les IMV s’inscrivent dans un cadre de détresse psychologique qui peuvent avoir plusieurs explications mais ne sont pas synonymes de trouble mental. Dans ce cas aussi, une vigilance de l’entourage et une prise en charge spécialisée restent nécessaires. Ce qui est alarmant dans le phénomène du Paracétamol Challenge, c’est la dissémination virale d’une conduite potentiellement grave auprès de tous les adolescents et pouvant les conduire à des situations d’urgence vitale, y compris ceux qui ne semblaient pas présenter les facteurs de risques de ce type de conduite ! » explique le Dr Philippe BABE, chef des urgences pédiatriques de Lenval.
Une attention à tous les niveaux
Face à cette situation, Le Centre Régional de PharmacoVigilance (CRPV) de Nice sous l’égide de L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé et l’Agence Régionale de Santé sont mobilisés et sensibilisent les personnels hospitaliers. Ils demandent notamment à ce que les signalements soient réalisés, comme c’est la règle et de manière systématique, via la déclaration des effets indésirables médicamenteux.
Le paracétamol étant un médicament, bien que disponible en vente libre, il n’est pas sans danger et doit être utilisé avec précaution et uniquement selon les recommandations médicales. Il est également rappelé qu’un mineur est considéré comme vulnérable et ne peut pas acheter seul des médicaments.
Un appel à la vigilance et à la prévention
Les parents et l’entourage ainsi que tous les partenaires de l’enfance (éducateurs, enseignants…) sont invités à sensibiliser les jeunes aux dangers de ce type de défi. Il est crucial d’instaurer un dialogue avec les adolescents sur les risques liés à la prise abusive de médicaments et de surveiller l’utilisation des réseaux sociaux.
Toute personne suspectant une ingestion excessive de paracétamol doit contacter immédiatement un centre antipoison ou le 15 qui préconisera ou pas de se rendre aux urgences sans attendre l’apparition des premiers symptômes.
LENVAL intègre l’intelligence artificielle dans son centre d’imagerie
La Fondation Lenval, franchit une nouvelle étape dans l’innovation médicale en intégrant les solutions d’intelligence artificielle (IA) de la société Milvue à son centre d’imagerie. Cette technologie avancée permet d’optimiser la détection de fracture, de foyer pulmonaires, d’épanchement pleural, et la réalisation rapide de plusieurs mesures orthopédiques en radiologie standard comme pour les examens réalisés sur EOS.
Une révolution pour la pratique des radiologues
Avec l’intégration des solutions d’IA de Milvue, les radiologues, les urgentistes et les orthopédistes de Lenval disposent désormais d’un véritable copilote intelligent pour les accompagner dans leur analyse des images médicales.
Dès l’acquisition des clichés, l’intelligence artificielle analyse instantanément les images et signale la présence ou l’absence de pathologies, tout en générant automatiquement des mesures anatomiques précises.
« L’implémentation d’outils d’IA à notre équipement est une opportunité pour l’équipe et pour nos confrères. Nous savons depuis plusieurs années que ces outils font évoluer notre métier et c’est une chance, nous avions hâte de bénéficier de ces avancées technologiques. C’est une aide au diagnostic, notre expertise médicale est ainsi confortée et nous allons pouvoir collaborer plus efficacement avec d’autres spécialités et développer de nouveaux protocoles afin d’optimiser les parcours des patients. » indique le Docteur Marco Albertario, médecin radiologue, chef du service imagerie de Lenval.
L’IA au service des enfants
En s’appuyant sur l’IA, les équipes médicales du centre d’imagerie de Lenval bénéficient d’un soutien précieux au quotidien, optimisant la prise en charge de leurs jeunes patients tout en renforçant la précision et la fiabilité de leurs diagnostics. Milvue assure permettre d’améliorer la sensibilité diagnostique de 20 % pour les fractures pédiatriques, de réduire le temps d’attente aux urgences, d’automatiser certaines mesures orthopédiques en augmentant la productivité.
Le centre d’imagerie de Lenval est composé de 3 salles de radiologie et d’échographie pour les enfants mais aussi des salles pour les scanner, les IRM et EOS qui complètent l’offre de service et assure aussi des rendez-vous pour les adultes.
Milvue : Un leader mondial de l’IA en forte croissance
Fondée en 2018 en France, Milvue s’est rapidement imposée comme un acteur mondial de l’imagerie médicale assistée par intelligence artificielle. Présente sur cinq zones géographiques (Europe, Amérique du Nord, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique), l’entreprise a analysé plus de 25 millions de radiographies en 2024 pour des hôpitaux et centres d’imagerie à travers le monde.
Ses solutions d’IA accompagnent l’ensemble du flux diagnostique des radiologues, urgentistes et spécialistes en orthopédie, en proposant des outils avancés de priorisation, détection, mesure et compte rendu automatique.
le Centre d’imagerie de Lenval, une référence
Implanté sur le site principal de la Fondation Lenval, Promenade des Anglais à Nice, le Centre d’imagerie de Lenval propose une offre de service pédiatrique mais également pour l’adulte pour certains examens.
C’est une équipe de 50 professionnels qui accompagne chaque année près de 62 200 examens d’imagerie.