Actualités de la Fondation LENVAL

  • Le robot thérapeutique PARO testé pour la première fois au monde en pédiatrie à la Fondation Lenval

    Le 3 novembre la Fondation Lenval a accueilli le Professeur Takanori SHIBATA, chercheur japonais et créateur du robot thérapeutique PARO, à l’occasion du lancement d’un projet de recherche clinique inédit en pédiatrie.Conçu à l’origine pour accompagner les personnes âgées en gériatrie, PARO, le célèbre bébé phoque robotisé doté d’une intelligence a...
  • Un administrateur judiciaire provisoire pour le GCS

    8 mois pour construire un modèle de gestion efficace entre le CHU et Lenval  Par ordonnance de référé du 10 novembre 2025, le Tribunal judiciaire de Nice nomme Maître François-Alexandre Escoffier en qualité d’administrateur judiciaire provisoire du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS). Le GCS de moyens, visé par cette décision, est la structur...

L’Institut de Formation aux Métiers de l’Enfance et de l’Adolescence va clôturer sa promotion 2025-2026 pour le CAP AEPE et il reste quelques places !

Plus connue sous l’intitulé CAP Petite Enfance, le CAP AEPE est une formation sur 10 ou 12 mois, le taux d’embauche à l’issue est de 100%, et Lenval propose au sein de son institut, une formation qui allie les échanges avec des professionnels de terrain et des mises en situation.

Le titulaire de ce diplôme exerce auprès de l’enfant de moins de six ans. Il est formé dans le souci constant du respect des besoins de l’enfant, de ses droits et de son individualité. Il exercera au sein de structures collectives, comme les crèches, les écoles maternelles ou en milieu familial.
Pour être admis, le candidat devra être âgé de 18 ans au 31 décembre 2026 et aucune condition de diplôme n’est requise.

La rentrée est prévue le lundi 15 septembre, il vous reste une semaine pour vous inscrire.
En dernière minute, l’IFMEA propose un tarif attractif en baisse de près de 30%
Individuel avec enseignement général : 2 000 € (au lieu de 2 800 €)
Si l’étudiant a déjà un diplôme de niveau 4, il sera dispense d’enseignement général, le tarif exceptionnel est fixé à 1 700 € (au lieu de 2 300 €).
Des facilités de paiement peuvent également être proposées afin d’étalonner sur la durée de la formation.

La formation se déroule du lundi au vendredi de 9heures à 16h30, avenue de la Californie à proximité de Lenval.
Aux cours théoriques, très axés en ludopédagogie s’ajoutent de nombreux travaux pratiques et individuels. L’emploi du temps permet également une demie journée par semaine un accès en distanciel pour plus de souplesse. Les étudiants auront également 14 semaines de stage en trois périodes (du 3 novembre au 5 décembre, du 19 janvier au 13 février, puis du 9 mars au 10 avril). L’équipe accompagne l’étudiant dans la recherche de son stage.

« Nos étudiantes sont généralement des jeunes femmes, parfois en reconversion et de tout âge. C’est hétéroclite et c’est l’envie de travailler auprès des tout-petits qui les réunit ! Les échanges sont du coup toujours très instructifs et chaque année la promo se soude avec beaucoup de bienveillance.
Notre formation est complète, les intervenants sont tous issus du monde professionnel, nous leur proposons de participer à de nombreuses journées dédiées comme le handicap, les violences faites aux femmes et aux enfants. Ces temps ne sont pas proposés par les formations en ligne, on est au plus près de la réalité de la profession. Notre équipe de formateur est composée de psychologues, d’ATSEMs, d’une diététicienne, de professeurs des écoles… C’est une auxiliaire de puériculture qui exerce à l’hôpital Lenval qui dispense les cours d’éveil. » indique en complément Marjorie Guerri Formatrice à l’IFMEA.

L’IFMEA de Lenval est situé à quelques pas de l’hôpital, en face d’un arrêt de tramway (ligne2).
Les étudiants disposent d’une salle de restauration sur place et de la proximité avec la plage.

En savoir plus :
L’équipe accueille les candidats par téléphone au 04 92 29 38 38 ou sur site du lundi au vendredi de 08h30 à 12h et de 13h à 16h30 – 67-69 avenue de la Californie.
Site internet de l’IFMEA

La Fondation Lenval souhaite honorer la mémoire de Charles Schmeltz. L’architecte de la reconstruction du bâtiment bleu devenu emblématique sur la Promenade des Anglais, s’en est allé ce dimanche 24 août, il venait d’avoir 90 ans.

A l’origine Lenval ouvre ses portes le 22 mars 1888, sur la propriété Ginesy de 3 400 m², achetée par le baron Léon Wladyslas de Loewenstein en 1884.
Au fil du temps, cette propriété s’agrandit :
– En 1916, le pavillon Jules DAUPRAT, du nom d’un des premiers chirurgiens Niçois bénévole de la fondation Lenval, très impliqué notamment dans la prise en charge des enfants malades et blessés, pendant la première guerre mondiale.
– En 1930, le pavillon Jean-Baptiste CORNIGLION-MOLINIER, en hommage au grand donateur de la Fondation Lenval qu’il était, également industriel, Maire de Nice et Député. Ce pavillon accueille alors les nouveaux-nés.
– En 1955, le pavillon Maurice GILLES, en mémoire de ce pédiatre et chirurgien qui a exercé à Lenval et contribué à la modernisation des pratiques pédiatriques, destiné aux spécialités chirurgicales infantiles.

C’est à partir de 1989 qu’une opération de grande ampleur est lancée afin de reconstruire intégralement les bâtiments.
L’architecte Charles Schmeltz est alors mandaté, 2 phases inaugurées respectivement en 1992 et 1999 seront nécessaires pour que la grande façade vitrée s’intègre à la Promenade des Anglais.
De style postmoderne, cette réalisation architecturale s’élève à 30 mètres de hauteur sur neuf niveaux, représentant une surface au sol de 6 300m² et 42 000 m² pour accueillir les jeunes patients.

L’architecte Niçois est également à l’origine du terminal 1 de l’aéroport Nice Côte d’Azur, du Centre Cardio-Thoracique de Monaco, de Nice TNL, de la Société Européenne de Cardiologie à Sophia-Antipolis, de la rénovation du Régina en plus de nombreux immeubles dans les principales villes des Alpes-Maritimes.

La construction de Lenval fut une réalisation importante de la vie de l’architecte Niçois. Pour son épouse, ses enfants, neveux et nièces « Lenval s’est ancrée dans l’histoire de la famille. Charles Schmeltz était attaché aux symboles et certaines de ses réalisations en portent quelques traces. Ainsi à Lenval, la façade comprend en son cœur des vitres teintées dans les tons jaunes orangés, elles représentent des épis de blé. Cette symbolique est à l’image de la Fondation Lenval, elle représente l’espérance, la vie éternelle et la solidarité ».
Charles Schmeltz a donné un nom cette façade « La Force de la vie » inspirée d’un vitrail dessiné par Franck Llyod Wright (Buffalo USA).

Les Dames de Lenval ont reçu, ce samedi 28 juin, des représentants du Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, un don de 31 000€ visant à soutenir les actions et projets de Lenval.

Le Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, GDI, a été créé en 1993 et a compté près de 200 membres. 

Sa mission était de soutenir le développement harmonieux et durable de nos beaux villages, Auron et Saint-Etienne-de-Tinée. 

Après plus de 20 ans d’exercice et le décès du Président Mario REGNAULT, en 2025 la dissolution a été prononcée. 

Auparavant les adhérents ont généreusement voté l’attribution des montants disponibles à deux associations azuréennes, les Restaurants du Cœur 06 et la Fondation Lenval via le comité des Dames de Lenval.

Les Dames de Lenval ont à cœur de participer au rayonnement de la fondation Lenval. Elles participent à la collecte de fonds afin d’investir dans des équipements, de soutenir les activités de médiation thérapeutique comme les visites des clowns ou l’équithérapie. Le don du GDI d’Auron sera fléché pour l’acquisition  au bloc opératoire d’un processeur vidéo de source de lumière et d’une tête de caméra pour les coelioscopies.

Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes 

La Fondation Lenval alerte

 

Depuis plusieurs mois, les équipes médicales d’Orthopédie de l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval constatent une augmentation significative des accidents domestiques liés à des chutes au travers de baies vitrées.

Un phénomène inquiétant, qui touche principalement les enfants et adolescents, parfois avec des conséquences dramatiques.

« Rien que ce week-end du 7-8 juin, 3 jeunes patients sont arrivés grièvement blessés aux urgences après avoir traversé une baie vitrée. Ces accidents, souvent évitables, peuvent entraîner des traumatismes sévères.

Les patients arrivent au bloc opératoire en urgence et les plaies sont généralement profondes. Souvent, on constate des lésions aux mains ou aux avant-bras, mais aussi des lésions oculaires ou sur d’autres parties du corps qui peuvent être très à risques. On peut craindre des atteintes neurologiques, des hémorragies graves, la section de ligaments, de nerfs et le risque d’en ressortir avec un handicap est bien réel. » – Professeur Virginie Rampal-Rocher, Chirurgien Orthopédique 

Un danger silencieux dans nos foyers

Les baies vitrées modernes, très prisées pour leur esthétisme et leur capacité à laisser entrer la lumière naturelle, présentent un risque élevé lorsqu’elles ne sont pas clairement identifiables. Invisibles à la course ou lors de jeux intérieurs, elles peuvent être percutées de plein fouet.

Les adolescents, en particulier, sont de plus en plus concernés. Les activités dynamiques (courses, jeux de ballon, défis filmés sur les réseaux sociaux) augmentent sans doute le risque d’impact violent.

Nos recommandations aux familles

La prévention est le meilleur rempart contre ces accidents domestiques : 

  • Rendre les vitres visibles : apposer des stickers, bandes colorées ou motifs à hauteur d’enfant sur les surfaces vitrées.
  • Installer des films anticollision ou de sécurité : ces dispositifs renforcent la vitre et limitent les bris dangereux.
  • Sensibiliser les enfants et adolescents : rappeler régulièrement qu’une vitre, même propre, est une surface dure et dangereuse.
  • Privilégier le verre feuilleté : en cas de casse, ce type de verre limite les risques de coupures sévères.
  • Surveiller les jeux actifs à proximité des vitres : surtout en période estivale où les portes-fenêtres restent ouvertes. 

« En parler c’est déjà prévenir du risque, car ca n’arrive pas qu’aux autres, et aussi apposer un autocollant peut éviter un passage au bloc. Nous devons adapter nos intérieurs en fonction des personnes qui y vivent. Ces surfaces vitrées, sont trop souvent perçues comme inoffensives », conclut le Professeur Rampal-Rocher.

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