
Suite au mouvement de grève, l’hôpital pédiatrique universitaire s’est organisé pour limiter les répercussions auprès des jeunes patients aussi bien aux urgences que dans les différents services.
Les médecins, les internes et les étudiants en médecine ont commencé ce lundi un mouvement de grève national. Ils souhaitent défendre leur liberté d’installation et s’opposer au retour de l’obligation à la permanence des soins médicaux. Au-delà de ces sujets, l’organisation des soins est un sujet de préoccupation.
A Nice, comme ailleurs, les professionnels de santé sont préoccupés par l’évolution de leurs conditions de travail. Le système de santé est fragilisé, les budgets n’augmentent pas aussi vite que les charges et d’importantes difficultés de recrutement sont déplorées et peuvent être mises en parallèle de la baisse des vocations pour les métiers du soin et d’aide à la personne.
Face à ces contraintes exogènes, l’hôpital Lenval s’efforce à repenser l’organisation de ses services pour conserver son équilibre économique. Des accords d’entreprise relatifs à l’annualisation du temps de travail et les dispositifs de gestion des temps discutés en CSE ont été signés, ils ont pour objectifs de favoriser une réorganisation du travail, d’apporter de l’agilité, de la transparence et de l’équité. La conduite du changement est difficile, car il s’agit de faire évoluer des organisations complexes. Attachée au dialogue social organisé dans ce cadre, la direction de l’hôpital maintient le dialogue pour que chaque activité, chaque service, chaque spécificité soit accompagnée dans ces transformations devenues indispensables.
La thématique des risques psycho-sociaux est également évoquée par certains représentants des salariés. C’est une préoccupation partagée par la direction qui porte les projets de la Fondation dans un contexte particulièrement complexe. Les inquiétudes économiques, sociales, environnementales s’ajoutent au contexte particulier d’un secteur fragilisé.
Lenval, gestionnaire privé à but non lucratif de 8 établissements, dont l’hôpital pédiatrique universitaire, emploie plus de 1 500 professionnels. C’est donc l’un des dix principaux acteurs du secteur privé du Département. Lenval accomplit sa mission de service et d’intérêt général depuis plus de 130 ans et souhaite aujourd’hui s’engager vers l’avenir autour d’ambitions fortes pour le soin, l’accompagnement, la protection de l’enfance, sans omettre la formation des prochains médecins et professionnels de l’enfance.
« Préparer l’avenir, c’est adapter nos organisations aux nouveaux enjeux dans l’intérêt des enfants pour assurer notre mission d’intérêt général auprès des familles » souligne Ronan Dubois, le directeur général.