Partenaires de longue date, l’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval ont décidé d’officialiser leurs liens dans le cadre de la signature d’une convention de coopération pour mieux faire connaitre leurs engagements réciproques en matière de renforcement de l’offre de soins au bénéfice des enfants et adolescents du territoire maralpin.
Une feuille de route commune ambitieuse pour améliorer l’offre de soins à destination des plus petits.
L’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval à travers leurs équipes respectives se fixent une feuille de route partagée qui peut se décliner à travers 5 axes majeurs.
1 – Une expertise renforcée via la collaboration des équipes
L’hôpital d’Antibes – un hôpital pédiatrique de proximité soutenu par l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval
L’Hôpital d’Antibes est l’établissement de référence sur son territoire de santé en matière de prise en charge pédiatrique avec de nombreuses sur spécialités proposées et l’accueil des urgences pédiatriques. Il travaille en lien étroit avec Lenval, l’établissement de recours sur le territoire maralpin. Il est fait appel aux équipes de Lenval notamment pour l’expertise de certaines spécialités ou encore pour la chirurgie pédiatrique que ne réalise pas l’Hôpital d’Antibes. Ainsi, par la gradation des soins, l’Hôpital d’Antibes offre une réponse de proximité à la population, confortée par le soutien de Lenval.
2 – Un soutien réciproque sur la prise en charge des urgences
L’Hôpital d’Antibes et la Fondation Lenval accueillent respectivement des urgences à hauteur de 10 000 et 50 000 passages annuels ce qui peut rapidement emboliser les urgences ainsi que les capacités d’hospitalisation, notamment lors des pics saisonniers en hiver où les épidémies hivernales telles que la bronchiolite sévissent particulièrement.
Ainsi, le partenariat permet à Lenval de pouvoir soulager les tensions en orientant des patients vers l’Hôpital d’Antibes pour les cas les moins lourds et ce dernier peut compter sur Lenval pour recevoir les cas plus sévères qui nécessitent une surveillance accrue ou de se rapprocher du plateau technique adapté.
« La gestion de la crise de la bronchiolite en 2022/23 s’est appuyée sur cette organisation et a été exemplaireCette réorientation des patients vers l’un ou l’autre des établissements s’inscrit parfaitement dans le principe de gradation des soins mais aussi dans la régulation des flux non programmés pour un meilleur bénéfice aux patients et leurs familles. » indiquent les directions.
3- La coordination du parcours des patients lors des prises en soin programmées
La construction de parcours patients fluides et harmonisés pour les prises en charge programmées de qualité est aussi indispensable. Aux fins de consolider la synergie des deux établissements pour bâtir des parcours patients lisibles et forts, les équipes sauront compter sur des pratiques pour faciliter les contacts, les prises en charge à l’image de liens facilités pour favoriser les avis et admissions directes, des protocoles médicaux partagés, des recours à des avis et expertises de praticiens (possibilité de téléexpertise en imagerie par exemple) ou encore une participation facilitée aux staffs médicaux.
4 – Faire face ensemble aux défis de la démographie médicale
Le département maralpin ne fait pas exception à la raréfaction des ressources médicales, et notamment certaines spécialités telles que la pédiatrie ou la pédopsychiatrie et a fortiori les surspécialités pédiatriques. Ainsi, les deux établissements souhaitent pouvoir s’unir pour attirer de nouveaux praticiens et ainsi consolider l’offre médicale en proposant par exemple des postes partagés, assistants spécialistes, internes ou docteur junior dans toutes les disciplines de la pédiatrie.
5 – Un focus spécifique sur la pédopsychiatrie pour améliorer la santé mentale des plus jeunes
Les problématiques liées à la santé mentale induisent une hausse de la demande des enfants et adolescents à laquelle l’Hôpital d’Antibes et Lenval font face, avec une offre de soins différente. En effet, si l’Hôpital d’Antibes dispose de nombreuses structures de jour et ambulatoire, il ne bénéficie pas de structure d’hospitalisation complète. Aussi, sous l’égide de l’ARS, les deux établissements peuvent travailler conjointement à une amélioration de la réponse à la fois sur le volet de l’offre de soins et de la consolidation des équipes de pédopsychiatrie.