Mobilisation du personnel hospitalier public du CHU à Lenval ce 13 mai
Dans le cadre d’un mouvement local, une heure de grève est prévue ce mardi 13 mai 2025 de 09h à 10h à l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval. Cette mobilisation est organisée par la section FO du CHU de Nice pour les personnels du CHU mis à disposition de l’hôpital pédiatrique (ESPIC). Ils représentent 7% des effectifs de la Fondation Lenval.
Le mouvement a pour motif le refus des salariés du CHU de regrouper prochainement sur Lenval, au sein de l’ESPIC, les services pédiatriques de dialyse et d’onco-hématologie, restés isolés sur l’Archet depuis plus d’une décennie, en dépit des engagements signés par le CHU de Nice.
La continuité des soins reste assurée. Des retards ponctuels dans les prises en charge pourront être observés sur ce créneau, notamment aux consultations de médecine, de chirurgie et au bloc opératoire.
La Fondation Lenval réaffirme son engagement à poursuivre le projet de pôle d’excellence en pédiatrie qui lui a été confié en 2013 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec la contribution des équipes du CHU de Nice.
Fidèle à sa mission d’intérêt général et forte du soutien de la population niçoise et azuréenne, la Fondation Lenval continue d’adapter son organisation pour répondre aux défis actuels et futurs de la pédiatrie, dans le respect des équipes, des patients et de leurs familles.
Grève des médecins et des internes… Les revendications impactent l’ensemble des établissements de santé
Suite au mouvement de grève, l’hôpital pédiatrique universitaire s’est organisé pour limiter les répercussions auprès des jeunes patients aussi bien aux urgences que dans les différents services.
Les médecins, les internes et les étudiants en médecine ont commencé ce lundi un mouvement de grève national. Ils souhaitent défendre leur liberté d’installation et s’opposer au retour de l’obligation à la permanence des soins médicaux. Au-delà de ces sujets, l’organisation des soins est un sujet de préoccupation.
A Nice, comme ailleurs, les professionnels de santé sont préoccupés par l’évolution de leurs conditions de travail. Le système de santé est fragilisé, les budgets n’augmentent pas aussi vite que les charges et d’importantes difficultés de recrutement sont déplorées et peuvent être mises en parallèle de la baisse des vocations pour les métiers du soin et d’aide à la personne.
Face à ces contraintes exogènes, l’hôpital Lenval s’efforce à repenser l’organisation de ses services pour conserver son équilibre économique. Des accords d’entreprise relatifs à l’annualisation du temps de travail et les dispositifs de gestion des temps discutés en CSE ont été signés, ils ont pour objectifs de favoriser une réorganisation du travail, d’apporter de l’agilité, de la transparence et de l’équité. La conduite du changement est difficile, car il s’agit de faire évoluer des organisations complexes. Attachée au dialogue social organisé dans ce cadre, la direction de l’hôpital maintient le dialogue pour que chaque activité, chaque service, chaque spécificité soit accompagnée dans ces transformations devenues indispensables.
La thématique des risques psycho-sociaux est également évoquée par certains représentants des salariés. C’est une préoccupation partagée par la direction qui porte les projets de la Fondation dans un contexte particulièrement complexe. Les inquiétudes économiques, sociales, environnementales s’ajoutent au contexte particulier d’un secteur fragilisé.
Lenval, gestionnaire privé à but non lucratif de 8 établissements, dont l’hôpital pédiatrique universitaire, emploie plus de 1 500 professionnels. C’est donc l’un des dix principaux acteurs du secteur privé du Département. Lenval accomplit sa mission de service et d’intérêt général depuis plus de 130 ans et souhaite aujourd’hui s’engager vers l’avenir autour d’ambitions fortes pour le soin, l’accompagnement, la protection de l’enfance, sans omettre la formation des prochains médecins et professionnels de l’enfance.
« Préparer l’avenir, c’est adapter nos organisations aux nouveaux enjeux dans l’intérêt des enfants pour assurer notre mission d’intérêt général auprès des familles » souligne Ronan Dubois, le directeur général.
Retour sur l’intoxication du 5 avril 2025 et fin de l’enquête interne
Lenval souhaite indiquer que toutes les analyses nécessaires ont été réalisées et que l’intoxication alimentaire est la cause identifiée pour expliquer l’incident de samedi.
Tous les personnels concernés vont bien.
Les pompiers sont intervenus et ont éliminé l’hypothèse d’une intoxication par l’air, le gaz de ville ou médical dès samedi soir.
En particulier , la crainte d’une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l’établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée.
Les services techniques de la Fondation ont depuis apporté leur concours en vérifiant toutes les installations techniques et recherchant si des travaux récents auraient pu, par leurs effets collatéraux, être la source des symptômes ressentis par les personnels. Tout s’est avéré conforme et sécurisé.
Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s’avère que la réalité est plus simple : un temps de partage autour de « pâtisseries maison » à l’occasion de l’anniversaire d’une salariée de l’équipe concernée semble être à l’origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d’autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés.
Le Psychobus, un soutien innovant en santé mentale
L’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval est fier d’annoncer le lancement du Psychobus, une initiative mobile novatrice visant à offrir un accès aux soins psychiques aux jeunes des vallées de la Bévéra, de la Roya et du Paillon.
Une réponse adaptée aux besoins des jeunes et de leurs familles
Le Psychobus s’adresse aux enfants et adolescents de moins de 18 ans souffrant de troubles du neurodéveloppement, de problématiques psychologiques ou psychiatriques. Ce dispositif vise à réduire les inégalités d’accès aux soins en allant directement à la rencontre des jeunes et de leurs familles dans des zones isolées, encore marquées par les conséquences de la tempête Alex et par le contexte post-COVID.
UN PROJET AMBITIEUX ET INNOVANT
Le Psychobus est un véhicule aménagé pour répondre aux besoins spécifiques des consultations :
- Espace fonctionnel : un bureau administratif et un espace d’accueil avec banquettes pour recevoir les jeunes et leurs familles.
- Matériel moderne : borne Wi-Fi, ordinateur, téléphone portable, et valises contenant du matériel psychométrique et thérapeutique.
- Équipe dédiée : composée de professionnels de santé (pédopsychiatre, infirmière, psychologue, assistante sociale) et coordonnée par le Dr Sylvie Serret, pédopsychiatre et cheffe de service du secteur Est de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
DES MISSIONS AU CŒUR DE LA PREVENTION ET DU SOIN
Le Psychobus a pour vocation :
- Aller vers… en favorisant le repérage et le dépistage des troubles psychiques des enfants et adolescents en lien avec les professionnels du territoire.
- Gradation des soins… en développant des propositions de soins psychiques brefs sur les vallées puis accompagner vers des modalités de soins de qualité adaptés aux besoins des jeunes sur le littoral (CMPs, HDJs…).
- Accompagner vers… Assurer la continuité du parcours de soins par un travail de coordination
UN PROJET DE TERRITOIRE
Le Psychobus collabore avec les municipalités, les maisons de santé et les établissements scolaires pour se rapprocher des jeunes. Ces derniers peuvent accéder au service de manière spontanée ou sur rendez-vous en composant le 07 85 91 14 31.
AVEC DES Partenaires généreux
L’investissement nécessaire à l’acquisition et l’équipement de ce dispositif a été réalisé, dans sa globalité, par l’association monégasque LES ENFANTS DE FRANKIE pour un total de 82 761.75€. Son habillage a également été offert par la société Stick-Brand.
L’association les enfants de Frankie œuvre depuis 1997 au bien-être des enfants malades, handicapés, en détresse psychique ou en précarité âgés de 0 à 18 ans de Monaco et France. 150,000 enfants ont bénéficié d’activités et de projets financés. Elle grandit à Monaco grâce à Mme Francien Giraudi Présidente Fondatrice et bénévole, ainsi qu’au soutien important de la Famille Princière. Depuis le 10 Novembre 2023, l’association est placée sous la Présidence d’Honneur de S.A.S. le Prince Souverain. L’association est dotée du statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies depuis 2008.
Un défi viral aux conséquences dramatiques : attention aux dangers du « Paracétamol Challenge »
Lenval souhaite alerter les parents, les jeunes et les professionnels de santé, pharmaciens, médecins libéraux sur les risques graves liés au « Paracétamol Challenge », un défi dangereux qui circule sur les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs semaines, le service d’urgences pédiatriques constate une hausse alarmante des admissions liées à des surdosages volontaires au paracétamol.
Ce challenge incite les adolescents à consommer des doses excessives de paracétamol. Ce médicament est couramment utilisé et généralement accessible dans les pharmacies familiales. Or, en cas de mésusage, il existe un risque de surdosage pouvant entraîner des intoxications sévères, voire mortelles. Les médecins urgentistes pédiatres et pédopsychiatres de Lenval souhaitent informer la population du fait qu’une consommation excessive de paracétamol peut causer des lésions irréversibles du foie, nécessitant parfois une transplantation hépatique en urgence, et pouvant même entraîner la mort.
« Depuis plusieurs semaines on est face à une situation préoccupante, où les adolescents sont conduits aux urgences dans un état grave après avoir ingéré des médicaments. Ils peuvent parfois être hospitalisés dans le service de réanimation pédiatrique. Nous n’avons pas suffisamment de recul pour analyser des données chiffrées ; mais l’augmentation de ces cas nous semble importante ici et ailleurs. Pour exemple récent, le 12 février 2025, le centre hospitalier de Montauban a admis quatre adolescents pour une consommation dangereuse de paracétamol.
Les Intoxications Médicamenteuses Volontaires (aussi appelées IMV), peuvent être le premier témoin du risque d’une pathologie mentale émergente à l’adolescence, pouvant devenir une maladie chronique qui nécessitera des soins de longues durées. Parfois, les IMV s’inscrivent dans un cadre de détresse psychologique qui peuvent avoir plusieurs explications mais ne sont pas synonymes de trouble mental. Dans ce cas aussi, une vigilance de l’entourage et une prise en charge spécialisée restent nécessaires. Ce qui est alarmant dans le phénomène du Paracétamol Challenge, c’est la dissémination virale d’une conduite potentiellement grave auprès de tous les adolescents et pouvant les conduire à des situations d’urgence vitale, y compris ceux qui ne semblaient pas présenter les facteurs de risques de ce type de conduite ! » explique le Dr Philippe BABE, chef des urgences pédiatriques de Lenval.
Une attention à tous les niveaux
Face à cette situation, Le Centre Régional de PharmacoVigilance (CRPV) de Nice sous l’égide de L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé et l’Agence Régionale de Santé sont mobilisés et sensibilisent les personnels hospitaliers. Ils demandent notamment à ce que les signalements soient réalisés, comme c’est la règle et de manière systématique, via la déclaration des effets indésirables médicamenteux.
Le paracétamol étant un médicament, bien que disponible en vente libre, il n’est pas sans danger et doit être utilisé avec précaution et uniquement selon les recommandations médicales. Il est également rappelé qu’un mineur est considéré comme vulnérable et ne peut pas acheter seul des médicaments.
Un appel à la vigilance et à la prévention
Les parents et l’entourage ainsi que tous les partenaires de l’enfance (éducateurs, enseignants…) sont invités à sensibiliser les jeunes aux dangers de ce type de défi. Il est crucial d’instaurer un dialogue avec les adolescents sur les risques liés à la prise abusive de médicaments et de surveiller l’utilisation des réseaux sociaux.
Toute personne suspectant une ingestion excessive de paracétamol doit contacter immédiatement un centre antipoison ou le 15 qui préconisera ou pas de se rendre aux urgences sans attendre l’apparition des premiers symptômes.
LENVAL intègre l’intelligence artificielle dans son centre d’imagerie
La Fondation Lenval, franchit une nouvelle étape dans l’innovation médicale en intégrant les solutions d’intelligence artificielle (IA) de la société Milvue à son centre d’imagerie. Cette technologie avancée permet d’optimiser la détection de fracture, de foyer pulmonaires, d’épanchement pleural, et la réalisation rapide de plusieurs mesures orthopédiques en radiologie standard comme pour les examens réalisés sur EOS.
Une révolution pour la pratique des radiologues
Avec l’intégration des solutions d’IA de Milvue, les radiologues, les urgentistes et les orthopédistes de Lenval disposent désormais d’un véritable copilote intelligent pour les accompagner dans leur analyse des images médicales.
Dès l’acquisition des clichés, l’intelligence artificielle analyse instantanément les images et signale la présence ou l’absence de pathologies, tout en générant automatiquement des mesures anatomiques précises.
« L’implémentation d’outils d’IA à notre équipement est une opportunité pour l’équipe et pour nos confrères. Nous savons depuis plusieurs années que ces outils font évoluer notre métier et c’est une chance, nous avions hâte de bénéficier de ces avancées technologiques. C’est une aide au diagnostic, notre expertise médicale est ainsi confortée et nous allons pouvoir collaborer plus efficacement avec d’autres spécialités et développer de nouveaux protocoles afin d’optimiser les parcours des patients. » indique le Docteur Marco Albertario, médecin radiologue, chef du service imagerie de Lenval.
L’IA au service des enfants
En s’appuyant sur l’IA, les équipes médicales du centre d’imagerie de Lenval bénéficient d’un soutien précieux au quotidien, optimisant la prise en charge de leurs jeunes patients tout en renforçant la précision et la fiabilité de leurs diagnostics. Milvue assure permettre d’améliorer la sensibilité diagnostique de 20 % pour les fractures pédiatriques, de réduire le temps d’attente aux urgences, d’automatiser certaines mesures orthopédiques en augmentant la productivité.
Le centre d’imagerie de Lenval est composé de 3 salles de radiologie et d’échographie pour les enfants mais aussi des salles pour les scanner, les IRM et EOS qui complètent l’offre de service et assure aussi des rendez-vous pour les adultes.
Milvue : Un leader mondial de l’IA en forte croissance
Fondée en 2018 en France, Milvue s’est rapidement imposée comme un acteur mondial de l’imagerie médicale assistée par intelligence artificielle. Présente sur cinq zones géographiques (Europe, Amérique du Nord, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique), l’entreprise a analysé plus de 25 millions de radiographies en 2024 pour des hôpitaux et centres d’imagerie à travers le monde.
Ses solutions d’IA accompagnent l’ensemble du flux diagnostique des radiologues, urgentistes et spécialistes en orthopédie, en proposant des outils avancés de priorisation, détection, mesure et compte rendu automatique.
le Centre d’imagerie de Lenval, une référence
Implanté sur le site principal de la Fondation Lenval, Promenade des Anglais à Nice, le Centre d’imagerie de Lenval propose une offre de service pédiatrique mais également pour l’adulte pour certains examens.
C’est une équipe de 50 professionnels qui accompagne chaque année près de 62 200 examens d’imagerie.
IMAGERIE PEDIATRIQUE ORTHOPEDIQUE : Un nouvel équipement de pointe
Le centre d’imagerie médicale de la Fondation Lenval s’équipe de la dernière génération d’équipement d’imagerie avec le plus faible des rayonnements X du marché.
EOSedge™ est le seul équipement de dernière génération de la Côte d’Azur.
Il permet d’obtenir à partir d’une acquisition 2D, une modélisation 3D, à l’échelle 1:1 avec un très faible rayonnement. Cette technologie permet d’évaluer les anomalies du squelette et particulièrement d’apprécier l’étude statique de la colonne vertébrale, du bassin et des membres inférieurs.
Ce système d’imagerie de pointe fournit des images de haute résolution avec une modulation optimale de la dose de rayonnement, pour l’imagerie ostéoarticulaire et les soins orthopédiques. Cette solution est associée à un logiciel d’Intelligence artificielle qui permet la reconstruction 3D et les calculs tailles/distances particulièrement chronophages pour les radiologues.
Le premier équipement EOS de Lenval est en service depuis 10 ans. Cette machine était devenue obsolète et hors garantie. C’est donc l’heure du renouveau et de bénéficier des dernières innovations ! A la pointe de la technologie, le système EOS est une invention française issue des travaux du Professeur Georges Charpark, prix Nobel de Physique en 1992. EOSedge associe une technologie de pointe de détection des rayons X, avec une faible dose d’irradiation et un nouveau design de cabine ouverte pour produire des images de haute résolution permettant aux médecins de poser un diagnostic fiable, d’élaborer un plan thérapeutique avancé et de contrôler les traitements orthopédiques.
DOMAINES D’APPLICATION : Imagerie du rachis | Cyphose et scoliose de l’enfant et de l’adulte | Spondylolisthesis | Fracture vertébrale | Equilibre du bassin | Déséquilibre sagittal | Imagerie des membres inférieurs | Bilan avant prothèse (genou, hanche) | Inégalité des membres inférieurs | Corps entier.
2 000 En moyenne, on comptabilise à Lenval chaque année 2 000 examens d’imagerie réalisés avec cet équipement (hors période de crise sanitaire) chez l’enfant et l’adolescent.
BIENTOT AUSSI POUR LES ADULTES Une activité adulte représentant plus de 200 patients par an est en cours de développement notamment avec l’ouverture, courant premier trimestre 2025, de plages de rendez-vous dédiées à cette patientèle, sur Doctolib.
Lenval est le seul centre d’imagerie à proposer ce nouveau système dans le Département.
« Il est impossible de s’en passer. Le système acquis représente un progrès remarquable dans le domaine de l’imagerie ostéoarticulaire, pour nos jeunes patients. Ce nouvel équipement permet d’obtenir des données très précises, et donc de prendre des décisions thérapeutiques avancées. C’est une solution très peu irradiante qui permet d’obtenir des images de haute qualité afin de réaliser des reconstructions en 3 Dimensions. Cette acquisition est essentielle, elle offre une qualité des soins optimisée et nous sommes fiers d’être ainsi en première ligne pour accompagner les jeunes patines. » précise le Docteur Marco ALBERTARIO, médecin radiologue, chef du service imagerie de LENVAL, entouré des manipulateurs, d’Elodie SALDOT, cadre de santé, du Dr Federico SOLLA et du Professeur Virginie RAMPAL ROCHER chirurgiens orthopédiques.
L’EXAMEN
L’examen EOS, réalisé par le manipulateur en électroradiologie, est un examen radiographique vertical, utilisant un faisceau de rayons X, extrêmement fin. Il utilise environ 10 fois moins de dose de rayons X qu’un examen radiographique conventionnel, voire 70 fois moins lors de l’utilisation du module micro-dose.
« Sachant que les enfants et adolescents sont plus sensibles aux rayons X que les adultes et que le suivi d’une scoliose nécessite la répétition des bilans radiographiques tout au long de la croissance, c’est un investissement indispensable pour Lenval où sont suivis dans cette spécialité orthopédique chaque année près de 2 000 jeunes patients » précisent le Pr Virginie Rampal Rocher et le Dr Federico Solla chirurgiens orthopédiques.
Le patient ne nécessite aucune préparation. Il est nécessaire de rester immobile, en position debout pendant la phase d’acquisition qui dure 10 à 20 secondes. La cabine d’acquisition étant très large, il est possible pour les patients en situation de handicap d’y accéder et la réalisation de l’examen peut se faire en position assise sur un siège « coqué », fabriqué pour cette modalité.
Les images du système EOSedge peuvent être utilisées pour générer des modèles 3D du rachis et des membres inférieurs et faciliter les décisions cliniques sur l’ensemble du parcours de soins. Les modélisations en 3D sont réalisées par des manipulateurs spécifiquement formés mais toutes les mesures standards orthopédiques sont réalisées par tous les manipulateurs sur une console dédiée, la Stereos.
INNOVATION
Le système EOSedge intègre la nouvelle technologie Flex Dose™ pour moduler la dose de rayonnement tout au long du balayage du patient. Cette technologie complète les technologies basse dose et Micro Dose d’EOS imaging qui permettent de réduire l’exposition au rayonnement afin d’en minimiser les conséquences à long terme. En outre, la technologie de détection par comptage de photons du système EOSedge fournit des images 2D de haute résolution qui permettent aux médecins de diagnostiquer et d’évaluer les pathologies ostéoarticulaires. C’est le premier système de radiologie conventionnelle qui intègre ce type de technologie.
Grâce à son design ouvert, le système EOSedge, qui intègre une plateforme patient motorisée, offre des champs d’examen larges et facilite le positionnement du patient pour un examen plus confortable. Conformément à l’engagement d’EOS imaging en faveur d’une imagerie diagnostique précise, le système EOSedge permet des examens biplan basse dose du corps entier (ou localisés) de patients adultes et pédiatriques, en position fonctionnelle ; il est ainsi possible d’obtenir des images non déformées et des mesures anatomiques précises en position fonctionnelle afin d’améliorer la prise en charge des patients.
Les images du système EOSedge peuvent être utilisées pour générer des modèles 3D du rachis et des membres inférieurs et faciliter les décisions cliniques sur l’ensemble du parcours de soins.
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Plus d’information sur le CENTRE D’IMAGERIE DE LENVAL
Implanté dans le bâtiment principal de la Fondation Lenval, sur la Promenade des Anglais, le Centre d’imagerie de Lenval propose une offre de service pédiatrique mais également pour l’adulte pour certains examens.
C’est une équipe de 50 professionnels qui prend en charge chaque année près de 62 200 examens d’imagerie.
Radiologie et Echographie (enfants) : Le service dispose de 3 salles de radiologie de dernière génération, à capteur plan, permettant une diminution des doses d’irradiation. Il est également équipé d’un appareil à capteur plan pour les clichés panoramiques dentaires et télé-crânes, ainsi que d’une table d’ostéodensitométrie dédiée à la pédiatrie. Il dispose également de 3 appareils d’échographie doppler couleur et énergie, haut de gamme. L’un d’entre eux est dédié aux examens réalisés au lit du patient, notamment en réanimation.
Le service situé au niveau entresol est ouvert du lundi au vendredi de 8 heures à 18 heures et une permanence permet d’assurer les urgences pédiatriques.
EOS (enfants et adultes) : Le service EOS a déménagé fin Décembre 2024 et est désormais intégré au service de Radiologie et Echographie.
Scanner (enfants et adultes) : Le scanner ou tomodensitométrie est un appareil utilisant des rayons X permettant de faire des images rapides en coupe du corps humain incluant les organes, les vaisseaux, les os, les articulations etc…
Le service situé au 2° étage est ouvert du lundi au vendredi de 8 heures à 18 heures, une permanence permet d’assurer les urgences pédiatriques.
IRM (enfants et adultes) : L’IRM est un appareil qui utilise un champ magnétique et des ondes de radiofréquence, cette méthode d’exploration est donc non irradiante. Elle permet d’étudier toutes les régions du corps. L’examen, bruyant, nécessite une immobilité du patient pendant un temps relativement long dans un espace confiné. Lenval est équipé d’une machine ayant un tunnel plus large (70cm), les patients, enfants comme adultes, peuvent bénéficier de la télévision pendant la réalisation de l’examen et pour les plus jeunes, un simulateur appelé « IRM Jeu » permet de préparer l’enfant à l’examen dans des conditions similaires.
Le service situé au 2° étage est ouvert du lundi au samedi de 8 heures à 20 heures, une permanence permet d’assurer les urgences pédiatriques.
Be Parentalis au CES de Las Vegas
Lenval est fière de la présence de BeParentalis, assistant digital pour la santé des enfants, au CES. Le Consumer Electronics Show, salon annuel international, présente les dernières innovations technologiques dans les domaines de l’électronique grand public, de l’automobile et de l’industrie.
» L’assistant médical BeParentalis est conçu pour offrir aux parents un outil fiable et intuitif, validé par des experts, afin de réduire les retards de diagnostiques et sauver des vies. » explique le Dr Aymen Kebaili au salon entouré de l’équipe BeParentalis. |
BeParentalis dévoile au CES de Las Vegas son assistant médical, une avancée majeure dans le domaine de la santé, de la pédiatrie. Cet assistant, doté d’un chatbot propulsé par l’intelligence artificielle, offre aux parents ou accompagnants d’enfants, sans compétence médicale, un accès fiable et instantané à des recommandations médicales adaptées.
Une technologie au service des parents et des enfants :
- Conseils médicaux instantanés: Évaluation des symptômes et recommandations claires sur les actions à entreprendre.
- Géolocalisation internationale: Accès direct aux maisons de soins, maisons de santé et PMI partout dans le monde.
- Multilinguisme: Un assistant capable de parler toutes les langues pour une accessibilité globale.
En alliant intelligence artificielle et expertise médicale, BeParentalis ambitionne de transformer le parcours de soins en offrant un outil universel, pratique et accessible, qui accompagne les parents dans toutes les situations critiques.
« Bravo au Dr Kebaili, pédiatre à Lenval et à ses associés. C’est une reconnaissance internationale pour une innovation azuréenne ! » félicite Ronan DUBOIS, Directeur Général de la Fondation Lenval.
Un leader en prévention et innovation en pédiatrie :
BeParentalis se positionne comme le premier acteur en France en matière de prévention et d’innovation en pédiatrie. Grâce à des solutions uniques et une technologie de pointe, l’entreprise redéfinit l’accompagnement médical des familles pour anticiper les besoins de santé des enfants.
Une mission qui dépasse les frontières :
BeParentalis met la technologie au service de la vie, en rendant la santé accessible à tous, où que vous soyez.
À propos de BeParentalis :
Fondée en 2021 et portée par le Dr Aymen Kebaili, pédiatre réanimateur de l’hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval à Nice, BeParentalis est aussi le fruit d’une collaboration avec la Fondation Lenval ; notamment, à travers le soutien des équipes de l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval, l’ établissement pédiatrique de référence de la Côte d’Azur.
Bronchiolite par VRS, protéger notre priorité
Maladie virale et contagieuse, la bronchiolite (Virus Respiratoire Syncitial, VRS) est une atteinte respiratoire qui affecte les nouveaux nés et provoque dans les cas les plus sévères des séquelles respiratoires. Chaque année entre novembre et février, le pic épidémique s’annonce et peut entrainer des situations difficiles, comme des hospitalisations. Aujourd’hui, nous pouvons agir afin de limiter ces risques, par la prévention.
Afin de prévenir cette maladie et en limiter les risques deux recommandations :
- Depuis l’année dernière un traitement préventif pour le nourrisson est préconisé. Administré à la naissance, il protège alors le nouveau-né.
- La vaccination des futures mamans donc durant la grossesse. Les anti-corps sont alors transmis au bébé avant sa naissance.
Aujourd’hui en France, 30 % des nourrissons de moins de deux ans sont touchés par une bronchiolite. Si la bronchiolite est généralement bénigne avec une guérison spontanée en 5 à 10 jours, l’épidémie hivernale, de mi-novembre à fin janvier est chaque année un point d’inquiétude important pour le système de soins pédiatriques hospitaliers et libéral.
Le traitement préventif Beyfortus®
Il s’agit d’un traitement préventif par injection intra musculaire dans la cuisse du bébé. La durée de protection est d’au moins 5 mois. Il est donc préconisé de réaliser cette injection dès maintenant pour être protégé le temps de l’épidémie. Un enfant né entre janvier et septembre 2024 peut recevoir une injection au plus tôt. Pour les enfants à naître, l’injection est préconisée après la naissance dès que possible à la maternité ou à l’hôpital avant leur sortie.
Différent d’un vaccin, son rôle est d’inhiber l’étape essentielle de pénétration virale dans la cellule, c’est ainsi qu’il neutralise le virus.
« En région Paca, entre septembre et fin décembre 2023, plus de 9 800 nourrissons ont reçu ce traitement en sortie de maternité, soit plus de 72 % des nouveaux-nés sur cette période. Une nouvelle campagne de traitement préventif par Beyfortus® est relancée cette année pour les nourrissons nés après le 1er janvier 2024. Le traitement sera cette année disponible en sortie de maternités et en pharmacie de ville. » précise l’Agence Régional de Santé PACA (1)
La vaccination maternelle
La Haute Autorité de Santé reconnait l’intérêt d’une vaccination des femmes enceintes avec Abrysvo®, lors du 8e mois de grossesse.
« Les estimations issues de l’étude MATISSE[2] montrent une réduction significative des infections respiratoires sévères liées au VRS : 81,8 % à 3 mois, 69,4 % à 6 mois. Une réduction des hospitalisations est également observée : 67,7 % à 3 mois, 56,8 % à 6 mois. En ce qui concerne la tolérance du vaccin, il n’a pas été rapporté d’augmentation d’événements indésirables graves ni chez la mère, ni chez le nouveau-né.
Ces données valident l’intérêt de la vaccination et conduisent la Haute Autorité de Santé à l’intégrer dans la stratégie de prévention des infections à VRS chez le nourrisson » précise la Haute Autorité de Santé (2).
Quels sont les symptômes ?
Une bronchiolite débute généralement par un simple rhume ou une rhinopharyngite avec une légère fièvre. Puis des signes peuvent alerter, comme des difficultés respiratoires (respiration très rapide, très lente ou irrégulière) ; une toux sèche puis de plus en plus grasse ; une fièvre modérée ; une fatigue, une perte de réactivité ; des prises alimentaires inférieures aux rations habituelles.
Bonnes pratiques avec un nourrisson (3) :
- Se laver les mains avant et après contact avec le nourrisson ;
- Nettoyer la table à langer ;
- Limiter durant la période épidémique les visites au cercle des adultes très proches et non malades ;
- Éviter les embrassades du nourrisson en dehors du cercle familial proche ;
- Éviter au maximum durant la période épidémique les réunions de familles, les lieux très fréquentés et clos comme les supermarchés, les restaurants ou les transports en commun, surtout si l’enfant a moins de trois mois ;
- Éviter dans la mesure du possible la garde en collectivité avant 3 mois ;
- Exclure tout tabagisme dans les lieux de vie et de transport du nourrisson.
Bonnes pratiques pour les adultes proches d’enfants de moins de 1 an
1/ Si vous avez une rhinopharyngite ou si vous toussez, servez-vous de mouchoirs jetables.
2/ Toussez et éternuez dans votre coude.
3/ Portez un masque jetable si vous êtes enrhumé(e), surtout pour protéger les bébés.
4/ Ouvrez les fenêtres régulièrement pour aérer et diminuer la concentration en microbes.
5/ N’exposez pas votre enfant à un environnement enfumé (tabagisme passif).
Dans quels cas se rendre aux urgences ?
Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite est bénigne et une simple désobstruction du nez avec l’aide de sérum physiologique ainsi qu’un fractionnement de l’alimentation seront suffisants.
Néanmoins, certains signes cliniques ou critères doivent alerter et conduire contacter les Services d’Aide Médicale Urgente (SAMU) (4) :
- Votre enfant fait des pauses respiratoires
- Sa respiration devient lente et il reste très gêné pour respirer
- Il refuse de boire les biberons ou de prendre le sein
- Il fait un malaise
- Il ne réagit plus, est très fatigué, dort tout le temps, geint
- Il devient bleu autour de la bouche
Plus d’informations
(1) ARS Lancement de la campagne de prévention
(2) HAS – Vaccination maternelle contre le VRS
(3) HAS – Recommandation de bonnes pratiques dans la prise en charge de Bronchiolite aigüe
(4) HAS Fiche pratique « Conseils aux parents »
Le Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur et le Blé de l’Espérance toujours à nos côtés
« L’enfance en danger », c’est le thème retenu cette année par les équipes niçoises du Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur et marseillaises du Blé de l’Espérance, venues à la rencontre des équipes de l’UAPED(1) découvrir les aménagements financés cette année.
A l’automne les membres du club service azuréen se rendent chez les commerçants pour déposer des sachets de blé, qui seront disposés à la vente.
Labellisés « Blé de l’Espérance » du nom de l’association crée à Marseille, leur vente (2€ le sachet) permet de collecter des fonds pour les enfants pris en soin par Lenval.
Boulangers, buralistes, primeurs, bouchers, fleuristes, traiteurs… participent ainsi à cette chaine de solidarité en proposant à leur clientèle ce petit geste.
Année après année, il est facile de démontrer que « Chaque euro compte et qu’ il n’y a pas de petits dons ! », les 4 dernières éditions ont permis 25 240€ d’investissement !
L’élan de générosité en 2023 s’est matérialisé au sein de l’Unité d’accueil Pédiatrique pour l’enfance en danger ouverte en février dernier.
« Nous accueillons aujourd’hui ces enfants, parfois avec leurs fratries, dans un espace adapté aux différentes procédures. Nous pensons qu’il est aussi de notre devoir que de leur offrir un aménagement de qualité, favorisant leur parole et l’apaisement. C’est l’expression invisible de l’intention des professionnels qui sont à leur écoute et donc des institutions protectrices que nous souhaitions refléter à travers les aménagements réalisés grâce à la générosité.» a indiqué le Dr Michèle Battista, pédopsychiatre coordinateur du Pôle Prévention et de l’enfance en danger aux membres associatifs présents.
Les investissements sélectionnés reflètent la générosité des participants à cette tradition provençale :
- Des dalles lumineuses dans un espace sans fenêtre ;
- Un écran de télévision offrant une ouverture artistique et paysagère dans la salle dite d’audition et un autre plus ludique dans l’espace attente permettant aussi aux équipes de travailler avec les correspondants des services judiciaires ou de la protection de l’enfance à distance ;
- Une couverture multi-sensorielle favorisant l’apaisement, la mise en confiance, le bien-être de l’enfant ;
« Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année »
Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, il est de tradition provençale de semer quelques grains de blé dans une coupelle sur un lit de coton humidifié. Soigneusement irrigués, les grains vont germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, un élément traditionnel des décorations. Réminiscence des moissons, cette légende héritée de la Rome et la Grèce antiques, s’est peu à peu installée pour embellir nos décors de fête avec cet adage : « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année ».
AU FIL DU TEMPS, de nombreux PROJETS FINANCES
Patrick AMAR, le Président de l’association Le Blé de L’espérance est venu de Marseille pour cette rencontre. Chaque année, il effectue ce déplacement avec amitié pour les équipes, et l’envie de témoigner plus largement des fruits des efforts de chacun dans cette opération.
Retrouver ici le projet 2023 ou encore le projet 2022