Un administrateur judiciaire provisoire pour le GCS
8 mois pour construire un modèle de gestion efficace entre le CHU et Lenval
Par ordonnance de référé du 10 novembre 2025, le Tribunal judiciaire de Nice nomme Maître François-Alexandre Escoffier en qualité d’administrateur judiciaire provisoire du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS). Le GCS de moyens, visé par cette décision, est la structure administrative établie en 2013 afin d’organiser la seule mise à disposition des personnels du CHU de Nice au sein de l’ESPIC HPNCL, établissement de la Fondation Lenval. Ce CGS ne porte pas l’offre de soins pédiatriques.
La Fondation Lenval n’a cessé d’œuvrer en faveur d’une solution consensuelle et appelait de ses vœux à la désignation d’un conciliateur chargé de trouver une solution à une situation de blocage liée notamment à l’absence de définition d’un budget prévisionnel annuel préalable et au dysfonctionnement majeur rencontré par le GCS. La Fondation Lenval relève également que le tribunal a rejeté la demande du CHU de Nice visant à organiser la modification les règles d’administration du GCS et rappelle que l’administrateur est élu « parmi les membres du groupement ».
La gouvernance de la Fondation Lenval accueille donc favorablement et avec espoir cette décision qui va permettre d’aboutir à un fonctionnement efficace du GCS : “Nous sommes prêts à travailler avec l’administrateur judiciaire provisoire nommé afin de construire un modèle de gestion sain et conforme aux objectifs statutaires du GCS. Nous espérons qu’il pourra être le facilitateur d’une solution médiative efficiente.”
Elan de solidarité pour un enfant de Madagascar, Soafaly est sauvé, l’appel à la générosité demeure
Avec détermination, les bénévoles de l’association Mission ZANAKA soulèvent des montagnes et l’océan pour apporter leur aide à Soafaly. Une aventure humaine et solidaire à laquelle chacun est aujourd’hui appelé à contribuer. Sa maladie est rarissime et l’aide humanitaire pouvait lui sauver la vie, alors les bénévoles n’ont rien lâché pour accompagner cet enfant. L’aide financière demeure une priorité.
Soafaly a 7 ans, il vit à Madagascar quand le Dr Anna Mazuy, dermatologue, bénévole en mission humanitaire avec l’association ZANAKA dirigée par Patrick Maupetit fait sa rencontre en novembre 2024, « Je l’ai rencontré, dans une ville au nord-ouest de l’île, Majunga, c’est un enfant très joyeux, mais son visage montrait une déformation faciale, une tumeur orbitaire volumineuse. J’ai voulu en savoir plus » c’est ainsi que tout a commencé raconte la dermatologue.
Cette tumeur s’est avérée être un cas rarissime de tumeur orbitaire d’évolution locale mais de forme extrêmement agressive qui se développait au niveau de son œil gauche. Il souffrait de maux de tête intenses, de perte totale de la vision de l’œil alors que son sourire et sa joie de vivre forçaient l’admiration des membres de l’association. Son pronostic vital était fortement engagé, avec la perspective d’une méningite foudroyante pouvant survenir à tout moment, la tumeur ayant envahi les sinus de la face.
En 2024, les bénévoles de la Mission ZANAKA ont offert dans la région de Majunga environ 1 000 consultations médicales et 1 200 consultations dentaires tout en formant une trentaine d’étudiants malgaches en dentaire et en médecine. Et puis, la situation particulière de Soafaly est aussi devenue une priorité impliquant tous ceux qui allaient croiser le chemin du Dr Anna Mazuy et de Patrick Maupetit, à Madagascar et en France. Les analyses d’anatomopathologie laissant espérer une chance de traiter chirurgicalement la tumeur, alors que le pronostic vital de l’enfant était engagé à moyen terme, il était urgent d’agir. Les médecins malgaches ne disposaient pas des équipements nécessaires, et la seule chance de Soafaly résidait dans une prise en charge spécialisée.
Une intervention chirurgicale à Nice est alors imaginée.
Les équipes médicales du CHU de Nice et de la Fondation LENVAL collaborent et déterminent le protocole extra-ordinaire médical et opératoire de ce jeune patient : le bilan préalable d’extension de la tumeur avec le recours au centre d’imagerie de LENVAL (IRM, Scanner, doppler), une chirurgie de haute précision pour retirer la tumeur, un accompagnement par les pédiatres pour son suivi général, par une pédopsychiatre…
Devant la perspective des nombreuses démarches administratives (demandes de passeport et de Visa, autorisations parentales, organisation du transport et du séjour) à conjuguer avec le calendrier médical ; il ne fallait pas perdre de temps. L’association ZANAKA a même engagé sur place à Majunga une enseignante à domicile, qui a commencé à apprendre à Soafaly le français, la lecture et l’écriture, quatre mois avant son arrivée en France. Des mois durant lesquels, il a redoublé d’efforts pour préparer son voyage et faire face à la maladie. Il faut savoir que Soafaly n’avait pas pu aller à l’école, malgré sa grande intelligence et le désir de ses parents, car victime de harcèlement scolaire.
Arrivé à Nice le 30 août dernier, les équipes de bénévoles, auxquelles s’est associé l’animateur de télévision Julien LEPERS, rencontrent un jeune garçon enthousiaste, plein d’appétit de vivre, et au courage certain face à tous ces nouveaux visages présents pour l’accompagner au cours de semaines qui s’annonçaient difficiles.
Le Dr Arnaud MARTEL chirurgien orbitaire, Maître de conférences et Praticien hospitalier au CHU de NICE a pu extraire la tumeur mi-septembre au bloc opératoire de Lenval accompagné par le Dr Ryad ADRAR, ophtalmologue spécialisé en pédiatrie à Lenval. Dans la foulée, les analyses ont apporté de bonnes nouvelles, l’exérèse de la tumeur était complète. Malgré des complications infectieuses qui ont émaillé les suites opératoires, le Dr Martel a pu rassurer les équipes médicales et tous les bénévoles impliqués dans le projet : L’infection post opératoire semble désormais bien stabilisée grâce aux antibiotiques et aux lavages chirurgicaux et Soafaly se porte bien sur le plan général. La prise en charge pluridisciplinaire de Soafaly à Lenval est admirable. J’ai eu plaisir à collaborer avec tous les équipes du bloc opératoire pédiatrique de Lenval, les anesthésistes, mais aussi à échanger avec les Dr Bailleux, chirurgien ORL, le Dr Chivoret et le Dr Nestler neurochirurgiens, le Dr Adrar ophtalmologue et aussi le Dr Camuzard en chirurgie plastique et le Dr Leccia notre anapath. Nous avons tous pris du temps pour cette prise en charge extra-ordinaire. »
Les équipes médicales de la Fondation Lenval et le CHU de NICE ont collaboré à la réussite de cette mission humanitaire, les spécialités apportant chacune leur expertise pour une prise en charge individualisée du jeune Soafaly qui a reçu au sein de Lenval une attention particulière de chacun. A sa prise en charge, se sont ajoutées les visites des Clowns à l’hôpital, des Blouses Roses ou encore du Pirate Blanc et même de l’unité d’enseignement offrant des instants ludiques et thérapeutiques à ce petit protégé. Son sourire a marqué profondément les équipes heureuses de s’être investies dans cette mission de santé humanitaire.
Les conditions de sa vie à Madagascar nécessitent une bonne cicatrisation avant d’envisager son retour dans sa famille, il sera pris en charge au moins jusqu’à la fin de l’année par les familles de bénévoles de la diaspora malagasy de la Côte d’Azur et par des familles françaises impliquées dans l’humanitaire. Le Dr Anna Mazuy l’a accueilli chez elle à son arrivée, et à sa sortie d’hôpital, attendant que les risques s’écartent et que la cicatrisation soit engagée, et continue de le suivre avec des consultations régulières auprès du Dr Martel. Les bénévoles de la diaspora franco-malagasy de la Côte d’Azur, dont l’association AMC06 et avec la mobilisation des associations locales (CCMCA Nice, FPMA Nice, Adventiste Nice), le groupe du corps médical franco-malagasy (infirmiers et aides-soignants), des bénévoles d’Aviation Sans Frontières et des amis de tous ces bénévoles se relaient pour l’héberger, lui faire découvrir la Côte d’Azur, l’accompagner aux différents rendez-vous médicaux. Sa famille, restée à Madagascar, est équipée pour que tous les jours des appels en visio soient réalisés et maintiennent ainsi le lien indispensable à cet enfant.
« Sur le plan financier, les besoins et le frais engagés sont importants, près de 40 000€. La solide chaine de solidarité a permis de réduire les frais mais il y a des coûts incompressibles et les missions de ZANAKA risquent d’être empêchés dans les prochains mois si des fonds ne sont pas trouvés rapidement. Les bénévoles ont réalisé des avances importantes sur leurs fonds propres, la fondation GENOYER a apporté une importante contribution, le Lions Club et le Rotary sont également mobilisés, mais il nous faut encore 20 000 euros » précise le Président de Mission ZANAKA Patrick Maupetit.
L’association ZANAKA a ouvert une cagnotte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/wpi4y0va,
Actualité en retrouver en version pdf.
Les donateurs se mobilisent et c’est précieux, rejoindre la chaine de solidarité demeure nécessaire. Un Grand MERCI
- ZANAKA, association Loi 1901 basée en Occitanie, organise une mission médicale annuelle à MADAGASCAR, basée sur des principes solidaires et humanitaires. Les soins sont gratuits pour tous et les bénévoles français et malgaches donnent leur temps et financent leur voyage. Les échanges techniques entre les soignants bénéficient aussi aux étudiants en dernière année d’études dentaires et de médecine sur l’île. Chaque mission humanitaire mobilise une trentaine de professionnels bénévoles (dentistes, médecins, dermatologue, pharmacienne, infirmière, assistants de la faculté de médecine… et une équipe logistique).
- AMC06, association à but socio-culturel, sportif et entraide, a pour vocation de réunir la diaspora Malagasy de la Côte d’Azur et ceux qui ont Madagascar dans le cœur.
- Aviation Sans frontière, depuis 1980, Aviation Sans Frontières crée des ponts aériens au service de l’humanitaire. Grâce à l’intervention de 800 bénévoles, l’ONG apporte un soutien aérien à près d’un millier d’acteurs humanitaires et sociaux. L’accompagnement d’enfants malades, souffrant de pathologies graves, pouvant bénéficier, dans des hôpitaux européens, d’interventions chirurgicales encore impossibles à réaliser dans leur pays fait partie des missions principales de l’organisation.
- La Fondation GENOYER, créée par Maurice et Ute GENOYER a en priorité, pendant de nombreuses années, financé des actions initiées et réalisées par l’association “Enfants du Monde“, notamment dans le Sud-Est Asiatique, au Cambodge, aux Philippines, à Cuba, à Madagascar, en Afrique, au Maghreb et en Roumanie et a participé au financement d’opérations d’enfants atteints de malformations cardiaques et des suites de la maladie du Noma. Enfin, elle s’attache, d’une façon générale à faire respecter les principes de la déclaration des Droits de l’Enfant.
Pour éclairer les salles de soin, le Rotary Club Nice Riviera et le Blé de l’espérance engagés
Avec fidélité les membres du Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur, sont venus à Lenval, accompagnés des membres de l’association marseillaise « Le Blé de l’espérance » découvrir l’investissement réalisé cette année grâce à leur action : 62 fenêtres vers le ciel !
La vente des sachets de blé aura permis la réalisation, en 2025, d’un projet d’envergure. 10 500 euros, une collecte record pour ces bénévoles engagés. Ils mobilisent les commerçants azuréens pour que les sachets de blé soient mis à la vente. C’est ainsi que tout un chacun, qui plante son blé, participe au bien-être des protégés de la Fondation Lenval.
Cette année, le projet n’était pas pour un service, une pathologie, ou un établissement, il a été décidé d’améliorer 24 espaces, des lieux de soin, des lieux de vie, sans fenêtre extérieure. Ces espaces sont situés dans les unités d’hospitalisation, ou dans les espaces de consultation les jeunes patients y sont accueillis, pour être mis sous perfusion, changer un pansement, recevoir un traitement, la pose d’un plâtre…. « Bénéficier de ces dalles lumineuses, sous variateur, dans notre espace de travail, c’est vraiment bien. On peut proposer à l’enfant ou l’adolescent de regarder, alors qu’il est allongé sur le brancard, les cerisiers en fleurs, la montgolfière ou les colombes. On peut lui raconter une histoire à partir de cette fenêtre et susciter son imaginaire. C’est une aide pour notre travail, un dérivatif qui nous permet de nous concentrer sur l’acte tout en permettant au jeune patient d’être dans une situation de confort amélioré. » a expliqué l’une des infirmières rencontrée lors de la visite des membres des associations.
Pour la directrice, Céline Metge et la directrice des soins, Angélique Bayer, présentes pour remercier les donateurs ,c’est un projet essentiel. « Les équipes ont choisi, sur catalogue, leur visuel au début de l’été. Nous voilà à la rentrée et c’est en place. Les équipes techniques de Lenval ont été à pied d’œuvre pour installer ces points de lumière et nous sommes très heureuses de pouvoir ainsi compter sur les clubs services azuréens qui aux côtés de Lenval permettent d’agir très concrètement. L’innovation technologique et médicale, les activités de médiation thérapeutique, la recherche pédiatrique et aussi ces investissements qui allient le confort et la prise en soin sont nécessaires. La fidélité des donateurs nous est précieuse. »
UNE TRADITION PROVENCALE AU CŒUR DU PROJET
Il est de coutume en Provence, de semer quelques grains de blé dans une coupelle en vue de les faire germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, l’ornement floral de la Crèche ou de la table, avec en toile de fond l’adage « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année »(1).
Dans les Alpes-Maritimes, les bénévoles du Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur, sont les porteurs de l’association régionale du Blé de l’espérance. Ils mobilisent les commerçants, boulangers, pharmaciens, traiteurs et autres du département et plus particulièrement de Nice. Ils leurs confient des boites en carton remplies de petits sachets de blé et récupèrent en retour les dons réalisés par la clientèle de ces commerces (2€ le sachet).
La directrice du mécénat, des partenariats et de la communication de Lenval, Raphaëlle Galante, présente chaque année, aux bénévoles investis des projets pour améliorer la vie à l’hôpital des petits patients. C’est ainsi qu’au fil du temps des investissements essentiels, originaux, devant servir au plus grand nombre, sont réalisés.
LES PROJETS DEJA FINANCES
En 2024, l’aménagement de l’Unité d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger pour un montant de 6 214 euros.
En 2023, l’acquisition de coussins à billes pour le service de réanimation et l’achat d’équipements sportifs pour les patients pris en soin au service de kinésithérapie de l’hôpital à hauteur de 4 700 €.
En 2022, des couvertures multi-sensorielles thérapeutiques, elles apaisent ou stimulent en état d’anxiété, d’agitation, de dépression, d’apathie… un investissement de 7 000 euros.
En 2021, des jardinières modulables ont pu être installées à hauteur de 5.200 €.
En 2020, des tables digitales et ludiques pour des salles d’attente notamment au sein du service de chirurgie ambulatoire à hauteur de 7 000 euros.
Ensemble, soyez fiers des projets réalisés pour l’enfance !
Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, il est de tradition provençale de semer quelques grains de blé dans une coupelle sur un lit de coton humidifié. Soigneusement irrigués, les grains vont germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, un élément traditionnel des décorations. Réminiscence des moissons, cette légende héritée de la Rome et la Grèce antiques, s’est peu à peu installée pour embellir nos décors de fête avec cet adage : « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année ».
Le Directeur Général de la Fondation Lenval, Ronan Dubois annonce son départ
La Gouvernance le remercie chaleureusement pour son action et entend poursuivre l’ensemble des actions et projets portés jusqu’alors.
Le Directeur Général de la Fondation Lenval, Ronan Dubois, a annoncé aux équipes son départ. En poste depuis mai 2022, Ronan Dubois s’est investi pour la pérennité et la défense du modèle unique que représente Lenval.
« Mon engagement à vos côtés au service de la Fondation Lenval a constitué un moment fort de mon parcours professionnel et je suis fier d’avoir contribué à défendre son héritage, ses valeurs et son modèle unique sur le territoire national. » a écrit aux équipes le directeur général hier.
Ce modèle, de gestion privée à but non lucratif, permet d’agir au plus près des besoins d’aujourd’hui et pour demain avec dynamisme et professionnalisme.
Aujourd’hui, le Conseil d’administration maintient les orientations stratégiques retenues : prise en charge globale de l’enfant et de son environnement, prévention, innovation scientifique et technologique en partenariat avec des start up, prise en charge individualisée du handicap, etc.
Elles reflètent la dynamique indispensable à l’évolution des besoins pour l’enfance sur notre territoire maralpin comme au plan national.
Dans la continuité des évolutions qui depuis 1888 ont permis son développement constant, Lenval est engagée dans sa mission : soigner, accompagner, protéger les enfants et participer à la recherche et à l’enseignement.
L’institution azuréenne de recours et de référence se veut exemplaire, pour l’avenir, dans les organisations de santé à construire et repenser à une échelle nationale.
« Lenval fait partie des dix plus importants employeurs du secteur privé des Alpes-Maritimes. La Fondation bénéficie d’une notoriété et d’une expertise notamment grâce à l’investissement de ses professionnels, qui sont le socle des ambitions portées aujourd’hui. Je mesure pleinement les défis que nous avons relevés ensemble et ceux encore à venir, dans un environnement complexe. Je reste convaincu que la force de Lenval réside avant tout dans la qualité de ses équipes, la richesse de ses projets et l’engagement collectif qui les anime. » a ajouté Ronan Dubois.
Le Président de la Fondation Lenval, Maitre François Dunan, est venu à la rencontre du comité de direction aux cotés de Ronan Dubois lors de cette annonce afin de le remercier et de rappeler son action : « Le projet de la Fondation Lenval, travaillé en étroite collaboration avec Ronan Dubois, est ambitieux. Ce projet, dans ses dimensions internes comme externes, demeure plus que jamais d’actualité et j’invite l’ensemble des équipes à le poursuivre. Je suis convaincu de la capacité de la Fondation à relever les défis de territoire qui s’imposent aujourd’hui. Au sein du Conseil d’administration, nous sommes déterminés et mobilisés aux côtés des équipes pour que Lenval conforte la place qu’elle occupe dans le cœur et la vie des azuréens à travers son modèle pertinent de santé privée à but non lucratif. » a ainsi rappelé le Président.
Ronan Dubois quittera ses fonctions le 17 octobre. Avec la Gouvernance, Céline Metge -directrice déléguée de l’ESPIC et l’ensemble des directions la continuité est assurée.
Lenval honore la mémoire de Charles Schmeltz, son architecte
La Fondation Lenval souhaite honorer la mémoire de Charles Schmeltz. L’architecte de la reconstruction du bâtiment bleu devenu emblématique sur la Promenade des Anglais, s’en est allé ce dimanche 24 août, il venait d’avoir 90 ans.
A l’origine Lenval ouvre ses portes le 22 mars 1888, sur la propriété Ginesy de 3 400 m², achetée par le baron Léon Wladyslas de Loewenstein en 1884.
Au fil du temps, cette propriété s’agrandit :
– En 1916, le pavillon Jules DAUPRAT, du nom d’un des premiers chirurgiens Niçois bénévole de la fondation Lenval, très impliqué notamment dans la prise en charge des enfants malades et blessés, pendant la première guerre mondiale.
– En 1930, le pavillon Jean-Baptiste CORNIGLION-MOLINIER, en hommage au grand donateur de la Fondation Lenval qu’il était, également industriel, Maire de Nice et Député. Ce pavillon accueille alors les nouveaux-nés.
– En 1955, le pavillon Maurice GILLES, en mémoire de ce pédiatre et chirurgien qui a exercé à Lenval et contribué à la modernisation des pratiques pédiatriques, destiné aux spécialités chirurgicales infantiles.
C’est à partir de 1989 qu’une opération de grande ampleur est lancée afin de reconstruire intégralement les bâtiments.
L’architecte Charles Schmeltz est alors mandaté, 2 phases inaugurées respectivement en 1992 et 1999 seront nécessaires pour que la grande façade vitrée s’intègre à la Promenade des Anglais.
De style postmoderne, cette réalisation architecturale s’élève à 30 mètres de hauteur sur neuf niveaux, représentant une surface au sol de 6 300m² et 42 000 m² pour accueillir les jeunes patients.
L’architecte Niçois est également à l’origine du terminal 1 de l’aéroport Nice Côte d’Azur, du Centre Cardio-Thoracique de Monaco, de Nice TNL, de la Société Européenne de Cardiologie à Sophia-Antipolis, de la rénovation du Régina en plus de nombreux immeubles dans les principales villes des Alpes-Maritimes.
La construction de Lenval fut une réalisation importante de la vie de l’architecte Niçois. Pour son épouse, ses enfants, neveux et nièces « Lenval s’est ancrée dans l’histoire de la famille. Charles Schmeltz était attaché aux symboles et certaines de ses réalisations en portent quelques traces. Ainsi à Lenval, la façade comprend en son cœur des vitres teintées dans les tons jaunes orangés, elles représentent des épis de blé. Cette symbolique est à l’image de la Fondation Lenval, elle représente l’espérance, la vie éternelle et la solidarité ».
Charles Schmeltz a donné un nom cette façade « La Force de la vie » inspirée d’un vitrail dessiné par Franck Llyod Wright (Buffalo USA).
Bel exemple de générosité des Maralpins pour Lenval
Les Dames de Lenval ont reçu, ce samedi 28 juin, des représentants du Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, un don de 31 000€ visant à soutenir les actions et projets de Lenval.
Le Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, GDI, a été créé en 1993 et a compté près de 200 membres.
Sa mission était de soutenir le développement harmonieux et durable de nos beaux villages, Auron et Saint-Etienne-de-Tinée.
Après plus de 20 ans d’exercice et le décès du Président Mario REGNAULT, en 2025 la dissolution a été prononcée.
Auparavant les adhérents ont généreusement voté l’attribution des montants disponibles à deux associations azuréennes, les Restaurants du Cœur 06 et la Fondation Lenval via le comité des Dames de Lenval.
Les Dames de Lenval ont à cœur de participer au rayonnement de la fondation Lenval. Elles participent à la collecte de fonds afin d’investir dans des équipements, de soutenir les activités de médiation thérapeutique comme les visites des clowns ou l’équithérapie. Le don du GDI d’Auron sera fléché pour l’acquisition au bloc opératoire d’un processeur vidéo de source de lumière et d’une tête de caméra pour les coelioscopies.
Crise de la pédiatrie à Nice : la Fondation Lenval alerte sur une tentative de prise de contrôle hostile par le CHU de Nice
Depuis plusieurs mois, la Fondation Lenval, reconnue d’utilité publique depuis 1893, fait face à une campagne d’attaques publiques orchestrée par certains représentants du CHU de Nice.
Ce qui est en jeu : l’avenir de la pédiatrie dans les Alpes-Maritimes, et plus largement celui d’un modèle de santé solidaire fondé sur l’excellence, la proximité et l’intérêt général.
Avec 52 % des séjours de pédiatrie médicale et chirurgicale dans les Alpes-Maritimes (vs 3 % pour le CHU), 85 % des journées d’hospitalisation en pédopsychiatrie, 50 000 passages annuels aux urgences et 24 % des séjours pédiatriques dans l’est du Var, la Fondation Lenval est le pilier incontesté de la pédiatrie régionale.
Elle emploie plus de 1 500 professionnels et propose un modèle intégré d’organisation médicale unique en France, associant hôpital, médico-social, prévention, formation et innovation.
Au sein de la communauté des professionnels de santé de la Fondation Lenval, les effectifs des personnels sous statut de la Fonction Publique Hospitalière mis à disposition par le CHU de Nice représentent moins de 8 % des effectifs (dont 69 médecins sur 161). Ils bénéficient de la garantie d’emploi liée à leur statut. Ils sont les principaux soutiens et promoteurs de la tentative de prise de contrôle en cours qui menace directement au moins 150 emplois des fonctions support administratives, techniques, logistiques au sein de la Fondation et constitue une source d’inquiétude et de stress au travail pour tous ses salariés.
Une coopération initiale trahie par le CHU de Nice
En 2013, à l’initiative de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA, un partenariat innovant entre Lenval et le CHU de Nice a été mis en place : la Fondation devait accueillir l’ensemble de la pédiatrie, y compris universitaire. Lenval a tenu tous ses engagements — jusqu’à se séparer pour l’euro symbolique de sa Maternité Santa Maria pour permettre l’arrivée de celle du CHU. Le CHU n’a jamais transféré sa Maternité, ni les deux services pédiatriques restés à l’Archet.
En 2017, le CHU renonce à construire le bâtiment hospitalier de 54 M€ prévu dans l’accord, en raison de sa situation financière difficile. Depuis, aucun projet commun viable n’a été porté. Pire : en 2024, le CHU dépose unilatéralement un projet de transfert de toute la pédiatrie vers l’Archet, pour un montant de 65 M€, en violation manifeste des termes du partenariat de 2013.
Il est FAUX de prétendre que ce projet de regroupement serait abandonné et ne serait plus justifié ; il doit être adapté.
Dans le souci de la sécurisation du parcours de soin et dans l’intérêt des enfants, la Fondation Lenval demande que les deux services restés à l’Archet soient intégrés à l’hôpital Lenval comme prévu.
Par ailleurs, le CHU bien loin d’avoir dénoncé l’accord qu’il a signé avec la Fondation Lenval sous l’égide de l’ARS, a continué chaque année à déverser, via une structure juridique dédiée (Groupement de Coopération Sanitaire de moyens, GCS), sans budget ni justificatif des temps réellement travaillés par ses personnels, des millions d’euros de charges de personnel sur la Fondation Lenval.
Les règles de bonne gestion des deniers publics seraient-elles à géométrie variables pour le CHU de Nice ?
De plus, les statuts de cette structure juridique dédiée, GCS, prévoient une présidence tournante tous les trois ans garantissant un contrôle alterné entre la Fondation et le CHU. Après trois années de présidence CHU, la présidence devait revenir à la Fondation depuis juin 2024. Or depuis un an, le CHU refuse de signer le procès-verbal de désignation.
Une stratégie de contournement et de pression du CHU de Nice pour ne pas assumer ses responsabilités
Jaloux de la réussite et de l’image de Lenval, du soutien inconditionnel des Maralpins, des entreprises et mécènes qui soutiennent la Fondation le CHU de Nice en est réduit à des manœuvres déloyales de déstabilisation pour masquer ses échecs et sa difficulté à coopérer dont la presse se fait régulièrement écho et tenter de « sauver les meubles ». Le CHU est à l’origine du climat délétère qu’il prétend dénoncer.
Son attitude autoritaire, brutale et désorganisée en est la démonstration.
Estimant que son statut d’organisme public le placerait au-dessus des lois, le CHU de Nice multiplie les actions unilatérales contre une fondation, acteur majeur de la société civile Maralpine :
- Pressions internes sur les équipes Lenval via ses médecins hospitaliers mis à disposition suscitant un « climat de peur et de suspicion »,
- Tentative de déstabilisation de la gouvernance de Lenval pour tenter d’empêcher la Fondation de se défendre,
- Refus de faire fonctionner normalement le GCS de moyens commun, menaçant sa survie et ayant hélas conduit la banque à fermer le compte bancaire,
- Refus de reverser à la Fondation Lenval les financements qu’il perçoit de l’ARS pour elle et le remboursement des personnels mis à disposition pour un montant de 6,3 M€,
- Rejet de toute proposition de médiation ou de travail commun sur projet de budget.
Ce comportement traduit une volonté d’absorption et de mainmise pure et simple qui rompt avec l’esprit de coopération et nie la légitimité d’un partenaire pilier historique dans l’offre de soins.
Des accusations infondées et des dérives inquiétantes des représentants du CHU de Nice
Le communiqué publié par le président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) du CHU est hélas truffé de contre-vérités :
- La gouvernance de la Fondation Lenval est conforme au droit et transparente dans ses décisions et délibérations : le Préfet, Commissaire du gouvernement en est le garant,
- Le dialogue social au sein de la Fondation Lenval est actif : le Comité Social et Economique fonctionne, les syndicats sont consultés et des accords majoritaires signés,
- Jusqu’à preuve du contraire les instances représentatives du personnel de la Fondation Lenval n’ont pas identifié ou dénoncé les soi-disant brutalités insinuées,
- Les mouvements de grève récents n’ont rassemblé qu’une cinquantaine de personnes au maximum (sur 1 500 salariés !), en majorité des personnels du CHU extérieurs à la Fondation. C’est le patron du syndicat FO du CHU qui parle devant les médias au nom des salariés de Lenval !
- La Fondation a saisi la justice pour défendre ses droits face à l’opacité financière des méthodes du CHU dans le GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) et l’émission de factures sans fondement.
Le Président de la CME du CHU de Nice, lui-même, semble ne pas maitriser les règles et outils de la gestion du temps travail de ses praticiens. La Fondation Lenval reçoit depuis 2013 chaque mois des factures du CHU de Nice au titre des personnels que celui-ci lui met à disposition. En appui de ses factures, le CHU de Nice produit des plannings de présence issus de son logiciel de planning. Or, ceux-ci-sont pour la majorité d’entre eux incomplets, vides ou erronés comme l’a constaté une expertise financière et comptable indépendante d’un cabinet d’audit de réputation internationale. Le suivi du temps de travail réalisé semble être un tabou au CHU de Nice.
La Fondation Lenval est donc conduite à rechercher les preuves de présence des praticiens du CHU dans ses murs via leurs connexions au Dossier Médical Informatisé, l’outil de travail partagé par nos soignants. Il n’y a aucune intrusion informatique, simplement une vérification de présence faute d’autres justificatifs, avant de payer les factures émises par le CHU de Nice.
Faire respecter les règles, le droit et exiger une gestion rigoureuse des deniers publics n’est en aucun cas une dérive managériale.
La Fondation Lenval, structure privée à but non lucratif sérieusement gérée depuis bientôt 140 ans, ne se laissera pas entrainer dans le « tonneau des danaïdes » des difficultés financières du CHU de Nice.
Un prétendu revirement de la Fondation Lenval construit de toute pièce
Une étude avait bien été confiée en 2021 au cabinet de conseil E&Y aux fins de proposer plusieurs alternatives concernant le devenir des activités déployées par la Fondation Lenval.
A l’issue et en date du 22 septembre 2021, sous la présidence de Philippe Pradal, le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval a adopté à l’unanimité la délibération suivante :
« Le rapport d’étape sur les réflexions stratégiques présenté en séance montre que la redéfinition du partenariat de la fondation Lenval avec le CHU de Nice est un axe de travail central visant à fonder un projet d’avenir pour la pédiatrie à Nice et garantir la pérennité de la fondation. Il est en particulier nécessaire de définir quelle est précisément notre vision commune sur l’organisation, la localisation et la gouvernance des activités de pédiatrie.
Les modalités de prise en charge du déficit structurel des activités entrant dans le périmètre de l’Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) Hôpital Pédiatrique Nice CHU Lenval (HPNCL) devront également être définies. Cela nécessite que l’ARS PACA soit partie prenante au protocole d’accord et/ou que le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens conclu entre l’ARS et la fondation Lenval soit revu. Enfin, pour éviter les écueils rencontrés dans l’application du protocole d’accord du 3 mai 2013 relatif à la création du Centre femme-mère-enfant, il est impératif que le futur accord prévoie des mécanismes de contrôle du respect des engagements réciproques et de résolution des litiges ».
Ayant pris connaissance du rapport d’étape sur les réflexions stratégiques, les administrateurs à l’unanimité décident de donner délégation au directeur général de la fondation Lenval assisté d’administrateurs pour prendre les contacts, notamment avec l’ARS, et engager les actions nécessaires à l’élaboration d’un nouveau protocole d’accord avec le CHU de Nice.
En déduire que la Fondation aurait décidé à l’époque de « se recentrer sur le médicosocial et transférer ses soins somatiques pédiatriques au CHU » relève, au mieux du fantasme, pire du mensonge !
Par la suite, les propositions formulées et travaux conduits sous l’impulsion de praticiens du CHU de Nice principalement dans une perspective de déplacement géographique en plaine du Var n’ont jamais été entérinées par le Conseil d’Administration de la Fondation et ne sauraient en rien constituer un projet médical.
Il est FAUX de prétendre à « l’interruption brutale d’une dynamique » ou au « désaveu d’engagements passés », sauf à prétendre que les votes formulés en Conseil d’Administration sont nuls pour autant qu’ils n’abondent pas dans le sens du CHU du Nice !
Là encore, on appréciera la conception à géométrie variable du respect du partenaire.
La Fondation Lenval porte un projet visionnaire déjà opérationnel
Plutôt qu’un déplacement de la pédiatrie Maralpine sur le site de l’Archet, totalement inadapté, par un opérateur qui à ce jour ne porte que 3% de l’offre de soins, la Fondation Lenval porte un projet structurant et immédiatement réalisable : le Centre Intégré de Santé de l’Enfant, sur son site historique, avenue de la Californie :
- 40 000 m² exploitables immédiatement,
- Un budget d’investissement maîtrisé de 3,5 M€,
- Accessibilité renforcée pour les familles,
- Ouverture imminente du premier laboratoire d’épigénétique pédiatrique en France,
- Un Département Prévention portant des projets innovants pour la santé des enfants.
Le projet de Centre Intégré de Santé de l’Enfant porté par la Fondation Lenval pour les années 2026-2030 est un projet unique en France qui met en valeur l’excellence de ses équipes et du territoire Maralpin. Le projet inspiré des grands modèles nationaux à rayonnement international (Institut Curie, Gustave Roussy, Necker…) vise à prendre en charge le patient ou le jeune, accompagné dans la globalité de ses besoins.
Lenval est la seule structure, en région à pouvoir associer, en son sein les activités hospitalières, médico-sociales et sociales pédiatriques ainsi qu’un institut de formation aux métiers de l’enfance et un Département Prévention.
Le CHU de Nice n’est pas en mesure de porter un tel projet car il n’en maitrise pas les différentes briques, ni conceptuelles, ni opérationnelles.
L’État doit rappeler le CHU de Nice à ses obligations et garantir l’équilibre territorial ainsi que la pluralité des acteurs
Nous appelons à une action urgente et déterminée des autorités publiques pour faire respecter l’état de droit, la signature de l’Etat et conforter la Fondation Lenval porteuse d’un projet de santé publique et d’un modèle d’avenir sécurisant pour les patients.
- L’objectif que poursuit le CHU de Nice qui n’a jamais accepté la décision prise par l’ARS en 2013 est clairement exprimé par le Président de sa CME dans une ultime formule de son communiqué de presse « intégration de la pédiatrie au CHU de Nice ».
- Le CHU de Nice, en difficulté relationnelle avec les autres établissements de santé du département, GHT et ESPIC, comme l’ont illustré plusieurs épisodes récents ne réalise que 3% des séjours de pédiatrie des Alpes Maritimes.
- Il ne dispose d’aucune surface, d’aucun bâtiment pour cela. Ses effectifs mis à disposition de l’hôpital pédiatrique de la Fondation Lenval représentent une infime partie des forces qui portent la pédiatrie du quotidien au service des familles.
Ce que le CHU de Nice n’a pas su construire par son travail et la confiance accordée par les Maralpins, il faudrait que l’Etat le lui donne maintenant, quitte à renier sa signature, tordre le droit, briser une Fondation qui fait référence et sacrifier des dizaines d’emplois de la Fondation Lenval qui ne bénéficient pas des protections du statut public du personnel du CHU.
Les nombreux soutiens de la Fondation Lenval qui représentent la société civile et incarnent l’esprit de solidarité qui a construit cette structure unique en France sont à nos côtés et prêts à se mobiliser contre une prédation inédite, pour défendre et soutenir son projet innovant.
Mobilisation du personnel hospitalier public du CHU à Lenval ce 13 mai
Dans le cadre d’un mouvement local, une heure de grève est prévue ce mardi 13 mai 2025 de 09h à 10h à l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval. Cette mobilisation est organisée par la section FO du CHU de Nice pour les personnels du CHU mis à disposition de l’hôpital pédiatrique (ESPIC). Ils représentent 7% des effectifs de la Fondation Lenval.
Le mouvement a pour motif le refus des salariés du CHU de regrouper prochainement sur Lenval, au sein de l’ESPIC, les services pédiatriques de dialyse et d’onco-hématologie, restés isolés sur l’Archet depuis plus d’une décennie, en dépit des engagements signés par le CHU de Nice.
La continuité des soins reste assurée. Des retards ponctuels dans les prises en charge pourront être observés sur ce créneau, notamment aux consultations de médecine, de chirurgie et au bloc opératoire.
La Fondation Lenval réaffirme son engagement à poursuivre le projet de pôle d’excellence en pédiatrie qui lui a été confié en 2013 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec la contribution des équipes du CHU de Nice.
Fidèle à sa mission d’intérêt général et forte du soutien de la population niçoise et azuréenne, la Fondation Lenval continue d’adapter son organisation pour répondre aux défis actuels et futurs de la pédiatrie, dans le respect des équipes, des patients et de leurs familles.
Grève des médecins et des internes… Les revendications impactent l’ensemble des établissements de santé
Suite au mouvement de grève, l’hôpital pédiatrique universitaire s’est organisé pour limiter les répercussions auprès des jeunes patients aussi bien aux urgences que dans les différents services.
Les médecins, les internes et les étudiants en médecine ont commencé ce lundi un mouvement de grève national. Ils souhaitent défendre leur liberté d’installation et s’opposer au retour de l’obligation à la permanence des soins médicaux. Au-delà de ces sujets, l’organisation des soins est un sujet de préoccupation.
A Nice, comme ailleurs, les professionnels de santé sont préoccupés par l’évolution de leurs conditions de travail. Le système de santé est fragilisé, les budgets n’augmentent pas aussi vite que les charges et d’importantes difficultés de recrutement sont déplorées et peuvent être mises en parallèle de la baisse des vocations pour les métiers du soin et d’aide à la personne.
Face à ces contraintes exogènes, l’hôpital Lenval s’efforce à repenser l’organisation de ses services pour conserver son équilibre économique. Des accords d’entreprise relatifs à l’annualisation du temps de travail et les dispositifs de gestion des temps discutés en CSE ont été signés, ils ont pour objectifs de favoriser une réorganisation du travail, d’apporter de l’agilité, de la transparence et de l’équité. La conduite du changement est difficile, car il s’agit de faire évoluer des organisations complexes. Attachée au dialogue social organisé dans ce cadre, la direction de l’hôpital maintient le dialogue pour que chaque activité, chaque service, chaque spécificité soit accompagnée dans ces transformations devenues indispensables.
La thématique des risques psycho-sociaux est également évoquée par certains représentants des salariés. C’est une préoccupation partagée par la direction qui porte les projets de la Fondation dans un contexte particulièrement complexe. Les inquiétudes économiques, sociales, environnementales s’ajoutent au contexte particulier d’un secteur fragilisé.
Lenval, gestionnaire privé à but non lucratif de 8 établissements, dont l’hôpital pédiatrique universitaire, emploie plus de 1 500 professionnels. C’est donc l’un des dix principaux acteurs du secteur privé du Département. Lenval accomplit sa mission de service et d’intérêt général depuis plus de 130 ans et souhaite aujourd’hui s’engager vers l’avenir autour d’ambitions fortes pour le soin, l’accompagnement, la protection de l’enfance, sans omettre la formation des prochains médecins et professionnels de l’enfance.
« Préparer l’avenir, c’est adapter nos organisations aux nouveaux enjeux dans l’intérêt des enfants pour assurer notre mission d’intérêt général auprès des familles » souligne Ronan Dubois, le directeur général.
Retour sur l’intoxication du 5 avril 2025 et fin de l’enquête interne
Lenval souhaite indiquer que toutes les analyses nécessaires ont été réalisées et que l’intoxication alimentaire est la cause identifiée pour expliquer l’incident de samedi.
Tous les personnels concernés vont bien.
Les pompiers sont intervenus et ont éliminé l’hypothèse d’une intoxication par l’air, le gaz de ville ou médical dès samedi soir.
En particulier , la crainte d’une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l’établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée.
Les services techniques de la Fondation ont depuis apporté leur concours en vérifiant toutes les installations techniques et recherchant si des travaux récents auraient pu, par leurs effets collatéraux, être la source des symptômes ressentis par les personnels. Tout s’est avéré conforme et sécurisé.
Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s’avère que la réalité est plus simple : un temps de partage autour de « pâtisseries maison » à l’occasion de l’anniversaire d’une salariée de l’équipe concernée semble être à l’origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d’autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés.









