L’unité d’enseignement à l’hôpital et les Jeunesses Musicales de France organisent un spectacle le jeudi 30 Mai à Lenval pour fêter une année d’ateliers avec quelques patients.
Les équipes de l’unité d’enseignement de l’hôpital se sont associées aux Jeunesses Musicales de France (JM France) pour offrir aux adolescents hospitalisés des ateliers de pratique et d’expression musicale durant quelques mois.
Pour conduire ce projet, l’artiste Cyril Cianciolo a été choisi par l’équipe pédagogique de l’hôpital et les JM France. L’intervenant a régulièrement rendu visite aux jeunes patients suivis par les équipes du Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. Pris en soin pendant plusieurs semaines pour des troubles du comportement alimentaire et/ou des états dépressifs, une douzaine d’adolescents ont participé et collaboré à la création d’une œuvre musicale originale.
Dans le cadre de temps dédiés avec les enseignants à l’hôpital, l’objectif était de créer de la musique à partir de poésies écrites ou de paroles spontanées par les patients. L’artiste et les jeunes ont ensuite composé des mélodies ajustées sur ces écrits, offrant un projet musical inspirant, à la fois individuel et collectif.
« En tant que musicien professionnel, les Jeunesses Musicales de France m’ont sollicité pour intervenir à Lenval en collaboration avec les institutrices des patients. Notre but était de créer un espace de liberté et de création musicale. On souhaite offrir l’opportunité d’extérioriser à travers la musique les paroles », explique Cyril Cianciolo.
La musique et le soin ? L’expression musicale et les activités artistiques offrent de nombreux avantages dans le cadre de la prise en charge des jeunes patients en pédopsychiatrie. Cela peut aider à exprimer des émotions difficiles à verbaliser, favoriser la communication, renforcer l’estime de soi, réduire le stress et l’anxiété, ainsi que promouvoir le bien-être général et le développement personnel. En musicothérapie, la musique peut être utilisée de manière ciblée pour atteindre des objectifs thérapeutiques spécifiques, en fonction des besoins individuels des adolescents.
Cette collaboration harmonieuse entre Lenval et les JM France se clôture avec l’organisation du nouveau spectacle de Cyril Cianciolo, Julien Baudry et Luigi Rignanese au sein de l’hôpital pédiatrique universitaire.
Jeudi 30 Mai à 18 heures
« Pierre Blanche, Chat Noir »
Sont conviés les patients, familles, personnels de l’établissement, partenaires et donateurs, après inscription en ligne.
Cette pièce invite à réfléchir sur l’amour impossible et incite le spectateur à explorer sa part d’animalité ainsi que le chemin vers l’authenticité. Pour donner vie à ce récit captivant, trois artistes talentueux se produiront sur scène : Luigi Rignanese pour le conte, accompagné de Julien Baudry et Cyril Cianciolo pour la musique.
+ D’infos : https://www.jmfrance.org/spectacles/pierre-blanche-chat-noir
Le 27 juin prochain aura lieu le premier job dating de la Fondation Lenval. L’événement se tiendra au 7e étage de l’hôpital (salle 2) de 9h à 16h30 et permettra aux candidats de s’entretenir avec des professionnels du secteur afin de discuter avec eux des opportunités offertes par la Fondation.
Les candidats en recherche d’emploi auront ainsi l’occasion de rencontrer les cadres de santé ainsi que l’ensemble de nos équipes pour échanger sur leur parcours professionnel et envisager une carrière au sein de Lenval.
Vous souhaitez intégrer nos équipes en tant qu’infirmier(ère) de bloc opératoire (IBODE), infirmier(ère) en soins généraux (IDE), infirmier(ère) anesthésiste (IADE), infirmier(ère) puériculteur(trice), agent de stérilisation (AS), secrétaire médicale, agent de services hospitaliers (ASH), auxiliaire de puériculture (AP), éducateur spécialisé ou moniteur éducateur ? Venez participer à notre premier job dating et préparer au mieux votre projet professionnel !
Plusieurs types de postes seront à pourvoir, certains de courte durée afin de couvrir la période estivale et d’assurer des remplacements mais également des contrats à durée déterminée plus longs ainsi que des contrats à durée indéterminée.
Pour participer à l’événement, remplissez le formulaire en cliquant sur le lien ci-dessous.
On vous attend !
Le travail du Centre Expert du Psychotraumatisme Pédiatrique (CE2P) est publié par le JAMA Network Open et favorisera la diffusion des résultats des études conduites par les équipes de Lenval. C’est l’interaction entre l’exposition à un événement traumatique et les symptômes somatiques qui est mise en exergue. Cette étude invite donc les praticiens, notamment dans les services d’urgences, à collaborer avec les professionnels de la santé mentale.
La revue médicale Américaine de renom, le JAMA, publie cette semaine les travaux de recherche conduits par les équipes du Professeur Florence ASKENAZY et du Docteur Arnaud Fernandez.
Cette étude a été réalisée auprès d’enfants et d’adolescents pris en soin par les équipes médicales. Le panel, constitué de 363 patients âgés de 7 à 17 ans, a regroupé 174 filles et 189 garçons, tous ayant été exposés ou témoins d’un évènement potentiellement traumatique, directement ou indirectement.
Dans cette étude transversale, les équipes ont constaté que les enfants ayant subi au moins un traumatisme défini par le DSM-5 présentaient une prévalence élevée de symptômes somatiques, notamment des migraines, une accélération du rythme cardiaque, des nausées, de la fatigue et des troubles du sommeil, et ceux souffrant de stress post-traumatique encore plus.
L’interaction entre l’exposition à un événement traumatisant, la détresse émotionnelle et les symptômes somatiques devrait inciter les différents professionnels impliqués à travailler ensemble pour identifier les enfants et adolescents en détresse. Ainsi, le dépistage systématique des symptômes somatiques chez les jeunes exposés à un traumatisme devrait être une procédure d’évaluation de routine. Cette étude souligne l’importance d’impliquer les professionnels de la santé mentale dans l’évaluation et le traitement des enfants présentant des symptômes somatiques et de stress post-traumatique.
« La collaboration entre pédiatres et professionnels de la santé mentale est essentielle pour l’identification précoce et la prise en charge complète des enfants et adolescents présentant des symptômes somatiques liés à un traumatisme« , souligne le Dr Arnaud Fernandez, pédiatre et pédopsychiatre, responsable du CE2P à Lenval au SUPEA (Service Universitaire de Pédiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent)
Depuis le début de l’année 2024, les équipes médicales de Lenval constatent une recrudescence des cas de coqueluche chez les enfants : 10 ont été recensés, dont 4 nourrissons ayant été admis en réanimation. Le plus jeune d’entre eux, âgé de quelques semaines seulement, n’a malheureusement pas pu être sauvé. Un seul a pu quitter l’hôpital depuis, les deux derniers nécéssitant toujours des soins.
La coqueluche est une infection bactérienne respiratoire très contagieuse, dont la transmission se fait principalement dans la famille ou en collectivité, au contact d’une personne malade (généralement victime de quintes de toux).
La maladie touche les nourrissons et peut être particulièrement grave chez les moins de 6 mois, avec des formes dites « malignes » pouvant engendrer un séjour en réanimation pédiatrique en cas de toux apnéïsantes et cyanose (coloration anormale bleutée de la peau, due à l’oxygénation insuffisante du sang).
« La vaccination est le seul moyen de protection contre la coqueluche. Depuis 2018, la primovaccination précoce des nourrissons dès l’âge de 2 mois et l’administration de rappels itératifs à 6 ans, 11-13 ans et jusqu’à l’âge adulte est obligatoire » indique le Dr Philippe BABE, chef des urgences pédiatriques de Lenval.
« L’efficacité du vaccin est d’environ 85 à 90% après rappel. Les nourrissons ne sont pas protégés avant l’âge de 6 mois. On constate aujourd’hui qu’ils sont en fait contaminés par les parents, ou par un autre adulte en contact étroit avec eux durant leur 6 premiers mois de vie. Ces personnes doivent aussi impérativement se vacciner. »