Dans le contexte actuel, les professionnels souhaitent faciliter la transmission des connaissances et des pratiques pour mieux engager les processus de résilience soit la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Le professeur Florence Askenazy (photo ci-contre), psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, présidente de la Fédération lien trauma et résilience « Alter » ouvrira le vendredi 2 octobre un colloque sur les psychotraumas avec en principe essentiel l’interdisciplinarité, sur le thème « Penser la continuité dans le temps des pandémies ».
« La pandémie du coronavirus a brutalement confronté l’humanité à un nouveau paradigme. Nous devons apprendre à vivre avec une menace difficile à cerner dans sa forme et dans sa temporalité. Elle nous conduit vers un sentiment d’incertitude et d’inquiétante étrangeté. C’est un drame que nous partageons tous. Pour continuer à avancer, construire dans cette discontinuité du quotidien, la pensée élaborée en groupe et dans une dimension interdisciplinaire est un bien précieux. » exposent les organisateurs de cette journée.
La psychanalyse, la sociologie, l’anthropologie seront mis en exergue dans leur complémentarité et des expériences de pratiques croisées dans le psychotraumatisme seront exposées. Par exemple la psychomotricité qui tente d’intervenir entre le corps, les émotions et leurs représentations.
Des retours d’expériences, sur la crise sanitaire actuelle par les psychologues dans différentes villes. Ou bien à travers de vastes enquêtes par les associations d’usagers proposeront également des éclairages notamment sur l’éthique et les vulnérabilités.
Les associations d’usagers sont des partenaires importants de la Fédération ALTER qui ne conçoit la compréhension des troubles et les soins que par une collaboration avec les usagers et un accompagnement global et sur le long terme.
Ce colloque est ouvert à tous, les acteurs médicaux ou para-médicaux, les représentants associatifs ou institutionnels sont invités à s’inscrire en ligne afin de recevoir le lien de connexion qui leur sera attribué pour suivre en visio-conférence les échanges qui se dérouleront à Paris et en partie à Lenval.
Pendant son sommeil, entre 0 et 2 ans, le nourrisson ou l’enfant en bas âge peut décéder. C’est le drame que vivent, chaque année, 400 à 500 familles en France. Un tiers de ces décès sont liés à un couchage non adapté. La première cause de mortalité étant l’étouffement.
Les professionnels du Centre de Référence des Morts Inattendues du Nourrisson de l’hôpital universitaire pédiatrique Nice CHU-Lenval sont mobilisés pour sensibiliser les familles aux bonnes pratiques de couchage à l’arrivée du bébé.
La campagne « Je dors sur le dos » et toutes les actions de prévention des professionnels ces dernières années ont permis de réduire considérablement (d’environ 75%) les décès.
Dans les Alpes-Maritimes on déplore encore une dizaine de décès par an de mort inattendue du nourrisson.
« C’est encore trop et je souhaite aider les familles à adopter les bonnes conduites pour évincer le risque d’étouffement. Trois gestes simples suffisent : coucher toujours un bébé sur le dos, ne jamais fumer en présence ou dans le lieu de vie d’un enfant, maintenir la bouche et le nez dégagés. Si un enfant s’endort avec un doudou, pensez à le retirer. N’entreposez pas dans son lit des éléments qui pourraient obstruer ses voies respiratoires. Les bébés n’ont pas la capacité de se dégager. » explique le Dr Mickael Afanetti, réanimateur à Lenval et responsable du Centre de Référence des Morts Inattendues du Nourrisson de la région PACA Est.
Les habitudes familiales, bonnes ou mauvaises, peuvent influencer les parents, de même le côté esthétique d’un tour de lit, la mode de certains couffins et la fatigue qui peut également entrainer de situations dangereuses. « Nous avons accueilli, il y a quelques années une maman effondrée, elle s’était endormie pendant l’allaitement et son bébé s’était étouffé. En parler c’est prévenir le risque, car une fois en situation, on adopte plus facilement les bonnes pratiques » raconte également le Dr Mickaël Afanetti.
La situation extraordinaire de cette année ne permet pas l’organisation à Lenval d’ateliers/ de rencontres.
A l’antenne de France Bleu Azur mercredi 16 septembre 2020 , le Dr. Mickaël Afanetti et l’infirmière de réanimation Sabine Milazzo répondent aux questions et développent les messages de prévention.
Le spectacle “I, Diana, les paroles de la Princesse” se tiendra le mercredi 30 Septembre, à 20 heures, au théâtre Francis Gag à Nice. Les bénéfices récoltés sur les entrées seront reversés à la fondation Lenval.
Réservez vos places pour ce show créé à partir des déclarations de la princesse Lady Diana, à travers une histoire rocambolesque où rien ne se passe comme prévu. Musique, danse, et rire seront au rendez-vous.
Cette collaboration généreuse entre artistes et créateurs franco-anglais promet de toucher le plus grand nombre de spectateurs avec un spectacle original sur des thèmes universels, la solidarité et l’intelligence du coeur.
Un grand merci à toute l’équipe du spectacle : Joy Austin (l’auteure), Leane Singer, Chloé Marty, Mélissa Fiumara, Damien Métais (les danseurs), Christelle Uro (la chorégraphe), Luisa Kelly (la chanteuse) et Isabel Servol (metteur en scène).
–> Réservations : https://
A l’approche de la rentrée, les infectiologues urgentistes de la fondation Lenval, apportent à la liste scolaire leurs recommandations : hygiène, vigilance et vaccination.
Infectiologues et urgentistes de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval engagent les familles à conserver les mesures de prévention acquises ces derniers mois.
Pour se prémunir des virus et limiter leur propagation, les gestes barrières sont des pratiques utiles et indispensables.
Se laver les mains, porter un masque à l’extérieur de chez soi, éternuer dans son coude et utiliser des mouchoirs à usage unique sont des habitudes à conserver.
« Pour nous aider à mieux lutter contre les épidémies, chacun apportera sa contribution et limitera ainsi la propagation des virus. Il est également important de rester chez soi quand on est malade. De la fièvre, un nez qui coule, une diarrhée sont des symptômes qui doivent conduire les familles chez leur médecin traitant mais toutes les autres sorties sont des moments où les virus se propagent et nous devons les éviter » alertent Diane Demonchy et Anne-Laure Hérissé, infectiologues à Lenval faisant écho au dernier communiqué de l’académie nationale de médecine (Lire en ligne).
Aujourd’hui, la COVID-19 circule toujours, d’autres virus à l’approche de la saison hivernale vont faire leur apparition. La vaccination des enfants est un moyen de lutter ensemble.
« Nous souhaitons rassurer les parents, nous sommes une très grande majorité de pédiatres et de spécialistes à souhaiter le renforcement de la vaccination contre la grippe et la généralisation de la vaccination contre le rotavirus des nourrissons » insiste Anne Rancurel, Chef des Urgences pédiatriques de Lenval.
Les équipes de Lenval sont également dans l’attente des tests de diagnostic salivaires de la Covid19 pour évaluer plus rapidement le risque de contagiosité à l’intérieur de l’établissement hospitalier. Aujourd’hui encore, les mesures s’affinent pour permettre aux équipes soignantes de prévenir les risques d’infections tout en assurant la prise en soins des jeunes patients.