Les troubles des conduites alimentaires (TCA) concernent près d’un million de personnes en France. Plus de la moitié d’entre elles ne sont pas dépistées et n’accèdent pas encore aux soins. A l’occasion de la 6e Journée internationale des TCA, le mercredi 02 juin, les équipes, pédopsychiatres et pédiatres, de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval alertent les professionnels et les familles.
La prise en soin à Lenval
Le service (SUPEA*) a développé une expertise sur le diagnostic et la prise en charge de l’anorexie, la boulimie et les troubles d’alimentation sélective et/ou d’évitement.
Aujourd’hui des parcours de soins personnalisés aux patients et à leurs familles sont proposés.
« Progressivement, nous avons augmenté la capacité de soins ambulatoires pour qu’ils deviennent plus fréquents et plus précoces afin de diminuer les soins en hospitalisation à temps plein en fréquence et en durée. Cette prise en charge diversifiée et multidisciplinaire permet de proposer une véritable alternative à l’hospitalisation. Elle favorise l’alliance thérapeutique et de ce fait une continuité du soin sur plusieurs mois jusqu’à l’obtention de critères d’amélioration stables. Elle facilite les soins lors des rechutes. » indique le Dr Emmanuelle DOR.
Les prises en charge se veulent hyperspécialisées, innovantes et multidisciplinaires : pédopsychiatres, pédiatres, diététiciennes, médecin nutritionniste, psychologues, psychomotricienne, danse thérapeute… Elles visent à travailler la reprise alimentaire, les relations au corps, aux pairs, aux adultes, aux parents, à la scolarité, à l’orientation…
« Il s’agit de soins individuels ou de groupe, sous forme d’ateliers thérapeutiques olfactifs, gustatifs, créatifs (art-thérapie), corporels (relaxation, psychomotricité), de repas thérapeutiques, de cuisine créative, de groupe de parole. Ces soins sont proposés aux patient(e)s.
Dans ce dispositif, les parents sont accompagnés par des consultations parents, un groupe de parole et un groupe dédié aux mamans avec antécédents personnels de TCA » précise l’équipe.
Les signes d’alerte
Chez les adolescents, une perte de poids de 10% ou plus, des variations brutales de poids et de comportement, une aménorrhée, une préoccupation excessive autour de l’image du corps, de l’alimentation et de la diététique, ainsi qu’une mauvaise estime de soi, doivent être considérés comme des signes d’appel d’un comportement anorexique ou boulimique.
D’autres signes comme les vomissements, le suivi « à la lettre » de régimes avec une perte de poids significative, une activité physique intense, témoignent d’un trouble alimentaire qui s’installe…
Une « perte de l’appétit » se traduit par une lutte active contre la faim et un évitement de tous « les aliments qui font grossir », fréquemment associée à d’autres manifestations qui ont toutes pour but de perdre du poids (hyperactivité physique, vomissements provoqués, utilisation de médicaments, etc…)
Une perturbation de l’image corporelle, dans laquelle la personne ne perçoit plus sa propre maigreur, associée à une obsession du poids et une peur panique de grossir.
Une consultation médicale s’avère nécessaire quand au moins deux réponses positives sont données sur ces 5 questions :
(Version française du questionnaire SCOFF-F)
PROFESSIONNELS ¤
Depuis 4 ans, le SUPEA fait partie de la Fédération Méditerranéenne Anorexie Boulimie (Bouches du Rhône, Var et Alpes Maritimes) affiliée à la FFAB. Ainsi la FMAB propose une visioconférence le mercredi 2/06/2021 pour les professionnels sur le thème :
« TCA Enfant, Adolescent, Jeune Adulte : Quand s’inquiéter ? vers qui orienter ? » + Infos : +33 (0) 4 92 03 03 26
*SUPEA : Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent
FOCUS MEDICAL
Tous les soins, mis en place par le SUPEA ont été pensés et développés à partir d’une hypothèse originale :
les patient(e)s présenteraient une altération de la dimension hédonique mal intégrée ou effacée au cours de leur développement en lien avec des distorsions des cognitions sensorielles.
Ainsi dans une approche intégrative fondée sur les théories psychodynamiques, l’expérience clinique et l’apport des neurosciences nous avons développé un parcours de soins sensoriels.
Notre dispositif de prise en charge est constitué de différentes modalités de soins complémentaires : l’hospitalisation à temps plein (Unité de 7 lits) et les soins ambulatoires avec des consultations spécialisées, un CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel) devenu Hôpital de jour (6 places) et une Equipe mobile TCA.
La fondation Lenval signe une convention de partenariat avec l’association « Les Z’enfants de l’Auto » dans le but d’offrir aux jeunes patients suivis au Centre d’évaluation pédiatrique du psychotraumatisme (CE2P) l’opportunité d’accéder à la formation du permis de conduire.
Le Comité des Dames de Lenval, agissant au nom de la fondation Lenval, a pu mettre en relation l’association « Les Z’enfants de l’Auto » et les équipes soignantes du CE2P. Ce centre est spécialisé dans l’évaluation et la prise en charge du psychotraumatisme en population pédiatrique. Dans le cadre du soin thérapeutique proposé, l’ascension vers l’autonomie des jeunes adultes pris en charge représente très souvent un enjeu majeur.
Quoi de mieux que le permis de conduire pour accéder à cette indépendance ?
Pour pallier l’agoraphobie ou diverses angoisses liées à des traumatismes routiers, le Dr Michèle Battista, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent du CE2P, décrit ce partenariat avec enthousiasme « C’est une chance et une très belle opportunité pour notre équipe. Le permis de conduire va être un outil pour venir aider les patients à acquérir l’autonomie dont ils ont profondément besoin. Nous souhaitons construire ce partenariat dans la durée, car nous sommes convaincus que le « projet individuel de permis de conduire » est un enjeu déterminant pour les jeunes que nous accueillons ».
LE PROJET
L’idée est de pouvoir passer le permis de conduire à distance et sans que ce permis ne vienne alourdir la charge financière des jeunes patients. L’association « Les Z’enfants de l’Auto » (avec le soutien de la Fondation Renault et en partenariat avec Auto-école.net), propose aux jeunes adultes suivis pour des pathologies parfois lourdes et pouvant entraîner un décrochage scolaire et social, un financement à 100% de leur formation au permis de conduire.
« Le but de ce projet est de venir en aide à des jeunes en situation difficile. Dans le cadre de ce partenariat avec la fondation Lenval, nous élargissons notre champ action. Depuis plusieurs années nous sommes en région parisienne notamment partenaires de l’hôpital Necker-Enfants malades. Aujourd’hui être à Nice, c’est accompagner plus de familles et nous en sommes particulièrement heureux.
Les jeunes présentent, pour certains, des pathologies qui rendent l’utilisation des transports en commun difficile ou encore qui appréhendent la conduite suite à un accident de la route. C’est là que nous intervenons, au plus près de ces jeunes. Ils ont besoin de notre coup de pouce à l’allumage ! » explique Guy Jourdan, président de l’association Les Z’enfants de l’Auto.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Auto-école.net est une auto-école en ligne permettant d’amener directement aux jeunes une formation à leur rythme et en tenant compte de leur pathologie : ainsi, la préparation à l’examen du code de la route se fait en e-learning avec évaluation permanente de la progression, et la préparation à l’épreuve de conduite avec un véhicule auto-école se fait au départ du lieu choisi par le candidat.
En leur offrant cette opportunité, la fondation Lenval et Les Z’enfants de l’Auto s’associent pour fournir ce sésame, synonyme de liberté, à des jeunes en voie d’insertion dans la vie d’adultes.
+ infos sur l’association : https://www.leszenfantsdelauto.fr/
Le cumul des kilomètres se fait via l’application No Finish Line ou via une montre connectée. À partir du 26 mai 14 heures et jusqu’au 30 mai 16 heures, lorsque vous effectuez votre sortie pour la No Finish Line® Nice :
Pour que vos kilomètres soient pris en compte, vous devez effectuer au minimum 1 km (ce qui correspond à 1 tour de circuit).
La fondation Lenval engage une campagne auprès des commerçants pour leur proposer d’agir au plus près des besoins des établissements pédiatriques dont elle est gestionnaire. Cette campagne de promotion est réalisée par les élèves de l’ECS Média School. Elle vise à promouvoir l’arrondi en caisse comme un outil pour le commerçant d’engagement solidaire et fédérateur, de fidélisation, et pour la fondation un outil de récolte de dons.
La fondation Lenval, reconnue d’utilité publique depuis 1893, gère les établissements pédiatriques de référence sur la Côte d’Azur. Elle est habilitée à recevoir des dons et legs, ces ressources participant au financement des travaux de recherche, aux investissements en matériel et équipements de pointe ou encore à assurer un volet ludo-thérapeutique aux soins des enfants malades.
Considérer la digitalisation de la société pour collecter des dons est devenu un impératif. L’arrondi en caisse, tel qu’il est proposé par HEOH®, société agréée ACPR(1) est sans impact financier pour le commerçant, avec une grande souplesse dans la gestion des campagnes et une prise en main ne demandant que peu de temps au commerçant local. Cette solution a été adoptée par la fondation Lenval comme un nouvel outil de développement.
ECS MEDIA SCHOOL & La fondation Lenval
L’école de communication ECS European Communication School, partenaire de la fondation Lenval, a souhaité proposer aux étudiants « 2020-2021 » de soutenir la fondation Lenval. Le projet de « micros dons » venait d’être déterminé, la compétence des étudiants est au rendez-vous.
8 élèves de la Licence au Master, spécialisés en Communication travaillent sur ce projet en lien avec leur coach référent depuis la rentrée de septembre.
La mission des étudiants ? Susciter l’intérêt des commerçants pour qu’ils adhèrent au dispositif.
Comment ? Benchmark, plan de communication, réalisations graphiques, médias et réseaux sociaux, planning éditorial, vidéos, goodies, PLV, événementiels ; ils ont abordé, imaginé et proposé de nombreux champs de la communication pour soutenir ce projet.
UN PROJET POUR TOUS !
Commerçant ou donateur, tout le monde y trouvera son compte.
Ce projet de développement est également soutenu par l’association Les Amis de Lenval, ses membres interviendront pour conseiller et aider les commerçants.