Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) : « L’âge n’est pas un élément déterminant »
L’équipe de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SUPEA) conduite par le Professeur Florence Askenazy est mise à l’honneur par le JAMA® Network Open (1). Cette importante revue médicale américaine publie les premiers résultats de l’étude 14-7, menée par les professionnels du CE2P (Centre d’Évaluation Pédiatrique du Psychotraumatisme).
Ce travail réalisé auprès des enfants et adolescents pris en soin après l’attentat du 14 juillet 2016, met en exergue ses premières données.
Ainsi partagés à l’international auprès de la communauté médicale, ces éléments engagent les professionnels collectivement à mieux affronter la prise en soin des enfants et adolescents lors d’un événement tel qu’un attentat ou une attaque de masse, et mettent en exergue la nécessité de développer des centres d’expertise de proximité tels que le CE2P.
L’article débute ainsi : « Les attaques terroristes ont augmenté au cours des dernières décennies. On estime que plus de 32 millions d’enfants ont été touchés par des urgences humanitaires complexes (par exemple, les guerres civiles, le terrorisme et le conflit en Ukraine) », révélant ensuite que « la fréquence des troubles de stress post-traumatique pédiatriques après un attentat terroriste varie de 50,6% à 75,2%. »
Les résultats communiqués sont des données préliminaires, d’une cohorte épidémiologique longitudinale et prospective. L’étude s’étendra jusqu’au 25 ans de la plus jeune des victimes recensées, soit 2041. L’étude portait sur 271 participants répartis en 3 groupes d’âge : 0-6 ans, 7-12 ans et 13-18 ans.
Il ressort de cette étude les souffrances suivantes :
L’hypothèse aujourd’hui avancée est donc la suivante : « il n’y a pas d’association entre l’âge et la fréquence du trouble du stress post-traumatique ».
On observe facilement, via le graphique ci-dessous, que le critère d’âge ne relève pas de différence.
Les professionnels de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent attirent ainsi la vigilance de tous sur la nécessaire prise en soin de tous les enfants, dès leur premier âge.
(1) JAMA (Journal of American Medical Association) : Cette revue a été créée en 1883 par l’American Medical Association. Le Jama Network open est la revue en accès libre du groupe. Seuls 16 % des manuscrits soumis sont édités par la plateforme qui en publie en moyenne 25 par semaine.
La France apparait dans le classement des pays contributeurs après les États-Unis en 6ème position.
(Infos sourcées via ce lien)
Pour consulter la publication : https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2800940
Pour retrouver nos informations 14-7 : https://lenval.org/14-7/
Sur demande, un dossier de presse peut également vous être transmis.
Contact : Raphaëlle Galante, directrice du développement et de la communication de la Fondation Lenval
raphaelle.galante@lenval.com / 06 86 76 31 03
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REMERCIEMENTS
L’Agence Régionale de Santé PACA, Les Bleuets de France, L’ONAC, la Fondation de France, la Fondation Hôpitaux, le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, la Direction Générale de l’Offre de Soins, la Métropole Nice-Côte d’Azur, Montjoye, Promenade des Anges, Life for Nice, la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, Victim Support Europe…
Avant de se rendre aux urgences, contacter les équipes médicales du centre 15.
Face aux épidémies hivernales, le service d’urgences pédiatriques est saturé, notamment pour prendre en soin les plus jeunes (moins de 3 ans) pour lesquels des bilans plus complexes ou des hospitalisations sont nécessaires.
Pour les autres situations, il demeure donc important de solliciter les pédiatres de ville, les généralistes, et surtout en cas d’hésitation, de contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.
On observe quatre épidémies simultanées :
Afin de soutenir les équipes d’urgences pour faire face à cette situation sanitaire, chaque famille est invitée à agir de façon responsable.
L’objectif étant de ne pas engorger le service des urgences pédiatriques et de ne pas se retrouver face à une attente trop longue pour bénéficier d’une consultation médicale.
Les équipes médicales s’organisent pour faire face à ces épidémies mais chacun doit (ré)adopter quelques mesures pour limiter la propagation des virus comme la pratique des gestes barrières.
On dénote également des inquiétudes face aux tensions d’approvisionnement en Amoxicilline.
La DGOS (direction générale de l’offre de soins) rappelle dans un message adressé le 12 décembre (info complète en ligne) :
1 – Plus de 80 % des angines sont d’origine virale et que l’antibiothérapie (amoxicilline en 1ère intention) n’est recommandée qu’en cas de TROD angine positif.
2- Depuis mars 2022, les pharmaciens d’officine peuvent ainsi dispenser à l’unité un traitement antibiotique par voie orale présenté en blister ou sachet-dose.
3- les situations cliniques ne justifiant pas d’antibiotique représentent la majorité des prescriptions en France : bronchites, rhinopharyngites, laryngites, bronchiolites, angines sans TDR positif (TDR négatif ou non fait), otites congestives, otites séreuses, suspicions d’otites non confirmées par l’otoscopie, syndromes grippaux ou COVID-19, fièvre sans point d’appel (hors pathologie chronique), impétigos non étendus, furoncles, quasi-totalité des infections digestives
« En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro-alcoolique régulière préconisé. Il faut également éviter de fréquenter des lieux à forte densité avec de jeunes enfants » conseillent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.
Il est devenu indispensable de contacter les équipes médicales du centre 15 avant de se rendre aux urgences. C’est une des clés pour être bien orientés, soutenir les établissements et leurs équipes et les aider à faire face à la situation sanitaire exceptionnelle à traverser.
Depuis plusieurs semaines, les équipes médicales s’organisent pour faire face aux épidémies. L’épidémie de bronchiolite est aujourd’hui au plus haut. S’ajoutent celles de la grippe, de la gastro-entérite et un rebond fort de la Covid-19. Les services de l’Hôpital Lenval sollicitent l’appui des familles qui doivent adopter les bons réflexes.
Les équipes médicales et paramédicales s’organisent tous les jours afin d’accueillir les jeunes patients et hospitaliser les situations les plus préoccupantes et en priorité les moins de deux ans atteints de formes graves de la bronchiolite, dans les meilleures conditions. Il en résulte un délai d’attente important aux urgences et des hospitalisations programmées qui peuvent être reportées lorsqu’il n’y a pas de contre-indication majeure afin de libérer des lits pour les urgences.
A la poussée épidémique s’ajoutent aussi, cette fin de semaine, la grève des médecins de ville et de grandes difficultés pour les familles à prendre des rendez-vous médicaux avec leurs praticiens référents.
Aujourd’hui, face à cette situation exceptionnelle, les équipes de l’hôpital sollicitent l’aide des familles qui auraient le besoin de se rendre aux urgences.
« Le bon réflexe c’est la prise de contact par téléphone avec les équipes médicales du centre 15 en amont de la venue aux urgences. Des médecins sont formés à conseiller les familles et à contribuer à la régulation. Ils travaillent en étroite collaboration avec nos services et tous les acteurs de santé du territoire. En effet, si les urgences pédiatriques de Lenval sont bien ouvertes 24h/24h, d’autres établissements hospitaliers, hôpitaux et cliniques, peuvent selon votre lieu de résidence et le motif de consultation, prendre en soin votre enfant.
Nous collaborons toute l’année avec les établissements et professionnels de santé du territoire pour coordonner et orienter les parcours des patients selon les niveaux de criticité. Il faut faire confiance à la fonction de régulation sur le territoire. Aujourd’hui, les familles doivent donc apporter leur concours en adoptant ce comportement citoyen, en contactant le centre 15. » précisent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.
Il faut s’attendre à ce que cette situation de gestion particulièrement tendue perdure jusqu’aux vacances scolaires de Noël.
En prévention, pour rappel aux familles, les gestes barrières sont nos alliés. En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro alcoolique régulière préconisé.
Pour toute demande complémentaire :
Cyrielle Capriata, chargée de communication 06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com
Raphaëlle Galante, directrice développement et communication 06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com
Le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval, réuni dernièrement, a procédé à l’élection de Jean-François Comas en tant que Président.
Philippe Pradal, député des Alpes-Maritimes depuis quelques mois, avait été élu en 2014, à la suite du Préfet honoraire Pierre Costa. Il a exercé sa fonction de Président du Conseil d’Administration, avec la volonté de promouvoir dans toutes ses décisions les valeurs portées par le baron de Lenval. Les administrateurs ont exprimé leurs remerciements à Philippe Pradal.
Si « accueillir tous les enfants sans condition de culte et de nationalité » demeure la mission originelle, la Fondation Lenval n’a eu de cesse de diversifier les forces des prises en charge. A travers ses 8 établissements, répartis sur 20 sites azuréens, les 1300 professionnels de la Fondation Lenval répondent à toutes les exigences dues à la santé des enfants sur le territoire mais également par-delà ses frontières avec un rayonnement national et même international pour certaines spécialités.
La Fondation Lenval s’apprête à fêter les 130 ans de sa reconnaissance d’utilité publique.
Ses domaines d’expertises notamment au sein de l’Hôpital Universitaire Pédiatrique, Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, sont nombreux et ce sont les trois missions d’intérêt général qui sont déployées : Soin, Enseignement, Recherche. La Fondation est également le gestionnaire de trois établissements ou instituts médicaux-sociaux, d’une pouponnière sociale et d’un institut de formation aux métiers de l’enfance et de l’adolescence.
Jean-François Comas, Président du Conseil d’Administration, souhaite s’impliquer dans le sens d’une gouvernance participative, associant les administrateurs au de-là des réflexions d’avenir dans les décisions stratégiques. Le contexte de la Pédiatrie et de son économie est contraint mais la petite enfance, l’enfance et l’adolescence face à la maladie, au handicap et aux difficultés de la vie sont les enjeux auxquels les Administrateurs ensemble et bénévolement souhaitent répondre.
C’est en équipe avec, Ronan Dubois, directeur général, responsable du pilotage opérationnel qui a rejoint la Fondation en mai dernier que Jean-François Comas, souhaite mobiliser l’écosystème solidaire de la Fondation.
Nommé en 1995 Directeur Général de la Banque Populaire Côte-d’Azur, devenue Banque Populaire Méditerranée, Jean-François Comas connait le territoire azuréen du fait de l’ancrage régional de cet établissement bancaire valorisé par son histoire et sa dimension humaine. De même il a participé aux débats régionaux en tant que membre du CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional). Enfin, lors de la constitution de la Fédération Nationale des Banques Populaires, il en a été élu Vice-Président.
Fort de cette expérience de dirigeant régional, et face aux enjeux de la Fondation Lenval, c’est avec enthousiasme et énergie qu’il prend cette mission.
Administrateur et trésorier depuis 2013, le nouveau Président maitrise les rouages financiers et est conscient des contraintes qu’implique une gestion privée qui se doit d’être aussi solidaire. « Ce mode de gestion respecte les équilibres et les enjeux, notre mission est donc importante. Nous sommes les garants d’une pédiatrie d’avenir. En tant que Président de la Fondation Lenval, le flambeau que je reçois indiquera le cap vers lequel nos efforts porteront. Nous renforcerons nos capacités de service pour nous adapter aux attentes et exigences individuelles des enfants et de leurs parents, nous poursuivrons l’investissement dans des équipements médicaux, nous serons des acteurs de l’innovation et agirons aussi en prévention… car finalement ce que l’on souhaite c’est surtout des enfants en bonne santé ! » indique Jean-François Comas.
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Cyrielle Capriata, chargée de communication
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