Actualités de la Fondation LENVAL

Une terrasse pop et confortable pour les ados

aménagée à l’hôpital Lenval par l’association ‘’Allons enfants… rions !’’

. Canapé grand angle, fauteuils bulles géants, tapis coloré, enceintes lumineuses, silhouette artistique rétro-éclairée du château de Disney, œuvre réalisée sur mesure par l’artiste Richard Woleck, rénovation du babyfoot historique du service, des aménagements de qualité qui participent au projet de l’équipe de soin.

 

L’association Allons Enfants… Rions ! partenaire de longue date de la Fondation Lenval s’est encore une fois mobilisée pour offrir un cadre de soin égayé aux jeunes patients. Le quotidien des enfants à l’hôpital est au cœur de leur action. Cette fois les jeunes hospitalisés po

ur des troubles des conduites alimentaires bénéficient de la mobilisation d’une équipe de bénévoles et d’artistes au grand cœur.

AUTOUR DE LA VAGUE – Fin 2019, CAP3000 accueille dans le cadre de son expo photos « Les Vagues », le photographe-artiste Bruno BÉBERT. Il initie un rendez-vous hebdomadaire intitulé « Autour de la Vague ». Plusieurs artistes réalisent alors des « Live Painting », sur le tirage N&B de sa photo « la Vague » prise en 2011. Patrick Moya, SAB, Virginie Broquet, Anthony Alberti alias Mr OneTeas, Jean-François Bollié, Richard Woleck, Sveta, Jacky Hananou, sont venus « Prendre La Vague » pendant l’expo. Audrey Bollaro et Bernard Brunstein quant à eux ont donné un tableau revisitant « La Vague » à travers leur propre interprétation. Ces œuvres sont vendues par l’association « Allons Enfants… Rions !» afin de financer des projets pour la Fondation Lenval et améliorer le quotidien des enfants hospitalisés.

En 2021, l’association avait participé à illustrer le service d’orthopédie et la salle d’attente de chirurgie avec des illustrations de Catherine Caroff. (+ infos)

 

Aujourd’hui c’est une terrasse pensée pour les ados par Juliette S. de La Tour d’Auvergne, Présidente de l’association, qui a été équipée

« Au-delà du confort pour les ados, c’est aussi pour les équipes un nouveau souffle. Un espace qui démontre qu’ils ne sont pas seuls à se préoccuper de ces jeunes, un lieu adapté à la vie des ados où ils échangent et partagent des moments où le soin se mêle au quotidien. Cet aménagement est aussi une fierté pour toute l’équipe » a souligné le docteur Emmanuelle Dor, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, cheffe de service adjointe du SUPEA(1).   

C’est aussi le travail d’une équipe de bénévoles engagés. « Dès l’origine de l’association, notre ambition était d’améliorer, à notre échelle, le quotidien des enfants hospitalisés. Dans ce projet on retrouve, la générosité des artistes, ceux qui ont participé au Live painting ‘Autour de la Vague’, l’artiste peintre François Nasica qui est (re)venu également dans ce service pour apporter à cette terrasse les éléments de couleurs et de vie qu’il avait déjà apposés à l’intérieur de l’unité. (+ infos) Et les acheteurs, ceux qui ont apporté leur soutien financier. D’ailleurs il reste 5 toiles, elles seront prochainement exposées à Lenval et restent libres à la vente. » a rappelé la Présidente de l’association.

Et puis Tony Vivarelli, champion de France de Boxe en 1981 et aujourd’hui vice-Président, du club Nice Azur boxe, s’est aussi mobilisé en offrant un sac de frappe (pas trop lourd) et tout l’équipement pour soutenir ces jeunes en difficulté pour que cet espace soit vraiment un lieu dédié aux adolescents. Enfin il faut souligner l’accompagnement de Home Store Balitrand qui s’est engagé aux côtés de l’association en fournissant les équipements et mobilier à des tarifs hyper-compétitifs et celui de Ubaldi pour parfaire le tout.

Enfin, la présentation de ces aménagements a réuni l’ensemble des parties prenantes et des échanges laissent imaginer de nouvelles actions. Comme les visites des ateliers de SAB et de SVETA offertes aux patients et pourquoi pas de nouveaux ateliers artistiques. Alors que de nouveaux besoins d’aménagement pour l’unité se dessinent. La Fondation Lenval remercie tous ces acteurs qui participent concrètement à la qualité de l’accueil de ses jeunes patients. « C’est bien l’entraide et les valeurs humaines que nous partageons au cœur de Lenval qui nous différencient depuis plus de 130 ans. Elles nous permettent de bâtir une pédiatrie visant l’excellence : préventive, prédictive, personnalisée et participative. » souligne aujourd’hui son Président Jean-François Comas.

Information à retrouver en pdf.

Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) : « L’âge n’est pas un élément déterminant »

L’équipe de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SUPEA) conduite par le Professeur Florence Askenazy est mise à l’honneur par le JAMA® Network Open (1). Cette importante revue médicale américaine publie les premiers résultats de l’étude 14-7, menée par les professionnels du CE2P (Centre d’Évaluation Pédiatrique du Psychotraumatisme).

Ce travail réalisé auprès des enfants et adolescents pris en soin après l’attentat du 14 juillet 2016, met en exergue ses premières données.

Ainsi partagés à l’international auprès de la communauté médicale, ces éléments engagent les professionnels collectivement à mieux affronter la prise en soin des enfants et adolescents lors d’un événement tel qu’un attentat ou une attaque de masse, et mettent en exergue la nécessité de développer des centres d’expertise de proximité tels que le CE2P.

L’article débute ainsi : « Les attaques terroristes ont augmenté au cours des dernières décennies. On estime que plus de 32 millions d’enfants ont été touchés par des urgences humanitaires complexes (par exemple, les guerres civiles, le terrorisme et le conflit en Ukraine) », révélant ensuite que « la fréquence des troubles de stress post-traumatique pédiatriques après un attentat terroriste varie de 50,6% à 75,2%. »

Les résultats communiqués sont des données préliminaires, d’une cohorte épidémiologique longitudinale et prospective. L’étude s’étendra jusqu’au 25 ans de la plus jeune des victimes recensées, soit 2041. L’étude portait sur 271 participants répartis en 3 groupes d’âge : 0-6 ans, 7-12 ans et 13-18 ans.

Il ressort de cette étude les souffrances suivantes :

  • 62% souffraient de TSPT
  • 79% de troubles anxieux dont 56% le trouble d’anxiété de la séparation
  • 9% d’un trouble dépressif majeur
  • 18% de troubles du contrôle des impulsions
  • 33% d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité

L’hypothèse aujourd’hui avancée est donc la suivante : « il n’y a pas d’association entre l’âge et la fréquence du trouble du stress post-traumatique ».

On observe facilement, via le graphique ci-dessous, que le critère d’âge ne relève pas de différence.

Les professionnels de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent attirent ainsi la vigilance de tous sur la nécessaire prise en soin de tous les enfants, dès leur premier âge. 

(1) JAMA (Journal of American Medical Association) : Cette revue a été créée en 1883 par l’American Medical Association. Le Jama Network open est la revue en accès libre du groupe. Seuls 16 % des manuscrits soumis sont édités par la plateforme qui en publie en moyenne 25 par semaine.

La France apparait dans le classement des pays contributeurs après les États-Unis en 6ème position.

(Infos sourcées via ce lien)

Pour consulter la publication : https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2800940

Pour retrouver nos informations 14-7 : https://lenval.org/14-7/

Sur demande, un dossier de presse peut également vous être transmis.

Contact : Raphaëlle Galante, directrice du développement et de la communication de la Fondation Lenval

raphaelle.galante@lenval.com / 06 86 76 31 03

Télécharger cette actualité en PDF

 

REMERCIEMENTS 

L’Agence Régionale de Santé PACA, Les Bleuets de France, L’ONAC, la Fondation de France, la Fondation Hôpitaux, le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, la Direction Générale de l’Offre de Soins, la Métropole Nice-Côte d’Azur, Montjoye, Promenade des Anges, Life for Nice, la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, Victim Support Europe…

Avant de se rendre aux urgences, contacter les équipes médicales du centre 15.

Face aux épidémies hivernales, le service d’urgences pédiatriques est saturé, notamment pour prendre en soin les plus jeunes (moins de 3 ans) pour lesquels des bilans plus complexes ou des hospitalisations sont nécessaires.

Pour les autres situations, il demeure donc important de solliciter les pédiatres de ville, les généralistes, et surtout en cas d’hésitation, de contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.

On observe quatre épidémies simultanées :

  • La grippe chez les moins de 3 ans qui sont particulièrement affectés
  • Les infections au streptocoque A sont également nombreuses et entrainent des infections pulmonaires chez les plus jeunes
  • La gastro-entérite avec parfois des déshydratations qui nécessitent une vigilance accrue
  • L’épidémie de bronchiolite semble enfin aborder sa phase descendante, mais on déplore encore des situations qui nécessitent des hospitalisations

Afin de soutenir les équipes d’urgences pour faire face à cette situation sanitaire, chaque famille est invitée à agir de façon responsable.

L’objectif étant de ne pas engorger le service des urgences pédiatriques et de ne pas se retrouver face à une attente trop longue pour bénéficier d’une consultation médicale.

Les équipes médicales s’organisent pour faire face à ces épidémies mais chacun doit (ré)adopter quelques mesures pour limiter la propagation des virus comme la pratique des gestes barrières.

On dénote également des inquiétudes face aux tensions d’approvisionnement en Amoxicilline.

La DGOS (direction générale de l’offre de soins) rappelle dans un message adressé le 12 décembre (info complète en ligne) :

1 – Plus de 80 % des angines sont d’origine virale et que l’antibiothérapie (amoxicilline en 1ère intention) n’est recommandée qu’en cas de TROD angine positif.

2- Depuis mars 2022, les pharmaciens d’officine peuvent ainsi dispenser à l’unité un traitement antibiotique par voie orale présenté en blister ou sachet-dose. 

3- les situations cliniques ne justifiant pas d’antibiotique représentent la majorité des prescriptions en France : bronchites, rhinopharyngites, laryngites, bronchiolites, angines sans TDR positif (TDR négatif ou non fait), otites congestives, otites séreuses, suspicions d’otites non confirmées par l’otoscopie, syndromes grippaux ou COVID-19, fièvre sans point d’appel (hors pathologie chronique), impétigos non étendus, furoncles, quasi-totalité des infections digestives

 « En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro-alcoolique régulière préconisé. Il faut également éviter de fréquenter des lieux à forte densité avec de jeunes enfants » conseillent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.

Il est devenu indispensable de contacter les équipes médicales du centre 15 avant de se rendre aux urgences. C’est une des clés pour être bien orientés, soutenir les établissements et leurs équipes et les aider à faire face à la situation sanitaire exceptionnelle à traverser.

Depuis plusieurs semaines, les équipes médicales s’organisent pour faire face aux épidémies. L’épidémie de bronchiolite est aujourd’hui au plus haut. S’ajoutent celles de la grippe, de la gastro-entérite et un rebond fort de la Covid-19. Les services de l’Hôpital Lenval sollicitent l’appui des familles qui doivent adopter les bons réflexes.

Les équipes médicales et paramédicales s’organisent tous les jours afin d’accueillir les jeunes patients et hospitaliser les situations les plus préoccupantes et en priorité les moins de deux ans atteints de formes graves de la bronchiolite, dans les meilleures conditions. Il en résulte un délai d’attente important aux urgences et des hospitalisations programmées qui peuvent être reportées lorsqu’il n’y a pas de contre-indication majeure afin de libérer des lits pour les urgences.

A la poussée épidémique s’ajoutent aussi, cette fin de semaine, la grève des médecins de ville et de grandes difficultés pour les familles à prendre des rendez-vous médicaux avec leurs praticiens référents.

Aujourd’hui, face à cette situation exceptionnelle, les équipes de l’hôpital sollicitent l’aide des familles qui auraient le besoin de se rendre aux urgences.

« Le bon réflexe c’est la prise de contact par téléphone avec les équipes médicales du centre 15 en amont de la venue aux urgences. Des médecins sont formés à conseiller les familles et à contribuer à la régulation.  Ils travaillent en étroite collaboration avec nos services et tous les acteurs de santé du territoire. En effet, si les urgences pédiatriques de Lenval sont bien ouvertes 24h/24h, d’autres établissements hospitaliers, hôpitaux et cliniques, peuvent selon votre lieu de résidence et le motif de consultation, prendre en soin votre enfant.

Nous collaborons toute l’année avec les établissements et professionnels de santé du territoire pour coordonner et orienter les parcours des patients selon les niveaux de criticité. Il faut faire confiance à la fonction de régulation sur le territoire. Aujourd’hui, les familles doivent donc apporter leur concours en adoptant ce comportement citoyen, en contactant le centre 15. » précisent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.

Il faut s’attendre à ce que cette situation de gestion particulièrement tendue perdure jusqu’aux vacances scolaires de Noël.

En prévention, pour rappel aux familles, les gestes barrières sont nos alliés. En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro alcoolique régulière préconisé.

 

INFOS SANTE PUBLIQUE FRANCE

 

Pour toute demande complémentaire :

Cyrielle Capriata, chargée de communication 06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com

Raphaëlle Galante, directrice développement et communication 06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com

 

HAUT