Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes
La Fondation Lenval alerte
Depuis plusieurs mois, les équipes médicales d’Orthopédie de l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval constatent une augmentation significative des accidents domestiques liés à des chutes au travers de baies vitrées.
Un phénomène inquiétant, qui touche principalement les enfants et adolescents, parfois avec des conséquences dramatiques.
« Rien que ce week-end du 7-8 juin, 3 jeunes patients sont arrivés grièvement blessés aux urgences après avoir traversé une baie vitrée. Ces accidents, souvent évitables, peuvent entraîner des traumatismes sévères.
Les patients arrivent au bloc opératoire en urgence et les plaies sont généralement profondes. Souvent, on constate des lésions aux mains ou aux avant-bras, mais aussi des lésions oculaires ou sur d’autres parties du corps qui peuvent être très à risques. On peut craindre des atteintes neurologiques, des hémorragies graves, la section de ligaments, de nerfs et le risque d’en ressortir avec un handicap est bien réel. » – Professeur Virginie Rampal-Rocher, Chirurgien Orthopédique
Un danger silencieux dans nos foyers
Les baies vitrées modernes, très prisées pour leur esthétisme et leur capacité à laisser entrer la lumière naturelle, présentent un risque élevé lorsqu’elles ne sont pas clairement identifiables. Invisibles à la course ou lors de jeux intérieurs, elles peuvent être percutées de plein fouet.
Les adolescents, en particulier, sont de plus en plus concernés. Les activités dynamiques (courses, jeux de ballon, défis filmés sur les réseaux sociaux) augmentent sans doute le risque d’impact violent.
Nos recommandations aux familles
La prévention est le meilleur rempart contre ces accidents domestiques :
« En parler c’est déjà prévenir du risque, car ca n’arrive pas qu’aux autres, et aussi apposer un autocollant peut éviter un passage au bloc. Nous devons adapter nos intérieurs en fonction des personnes qui y vivent. Ces surfaces vitrées, sont trop souvent perçues comme inoffensives », conclut le Professeur Rampal-Rocher.
Depuis plusieurs mois, la Fondation Lenval, reconnue d’utilité publique depuis 1893, fait face à une campagne d’attaques publiques orchestrée par certains représentants du CHU de Nice.
Ce qui est en jeu : l’avenir de la pédiatrie dans les Alpes-Maritimes, et plus largement celui d’un modèle de santé solidaire fondé sur l’excellence, la proximité et l’intérêt général.
Avec 52 % des séjours de pédiatrie médicale et chirurgicale dans les Alpes-Maritimes (vs 3 % pour le CHU), 85 % des journées d’hospitalisation en pédopsychiatrie, 50 000 passages annuels aux urgences et 24 % des séjours pédiatriques dans l’est du Var, la Fondation Lenval est le pilier incontesté de la pédiatrie régionale.
Elle emploie plus de 1 500 professionnels et propose un modèle intégré d’organisation médicale unique en France, associant hôpital, médico-social, prévention, formation et innovation.
Au sein de la communauté des professionnels de santé de la Fondation Lenval, les effectifs des personnels sous statut de la Fonction Publique Hospitalière mis à disposition par le CHU de Nice représentent moins de 8 % des effectifs (dont 69 médecins sur 161). Ils bénéficient de la garantie d’emploi liée à leur statut. Ils sont les principaux soutiens et promoteurs de la tentative de prise de contrôle en cours qui menace directement au moins 150 emplois des fonctions support administratives, techniques, logistiques au sein de la Fondation et constitue une source d’inquiétude et de stress au travail pour tous ses salariés.
Une coopération initiale trahie par le CHU de Nice
En 2013, à l’initiative de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA, un partenariat innovant entre Lenval et le CHU de Nice a été mis en place : la Fondation devait accueillir l’ensemble de la pédiatrie, y compris universitaire. Lenval a tenu tous ses engagements — jusqu’à se séparer pour l’euro symbolique de sa Maternité Santa Maria pour permettre l’arrivée de celle du CHU. Le CHU n’a jamais transféré sa Maternité, ni les deux services pédiatriques restés à l’Archet.
En 2017, le CHU renonce à construire le bâtiment hospitalier de 54 M€ prévu dans l’accord, en raison de sa situation financière difficile. Depuis, aucun projet commun viable n’a été porté. Pire : en 2024, le CHU dépose unilatéralement un projet de transfert de toute la pédiatrie vers l’Archet, pour un montant de 65 M€, en violation manifeste des termes du partenariat de 2013.
Il est FAUX de prétendre que ce projet de regroupement serait abandonné et ne serait plus justifié ; il doit être adapté.
Dans le souci de la sécurisation du parcours de soin et dans l’intérêt des enfants, la Fondation Lenval demande que les deux services restés à l’Archet soient intégrés à l’hôpital Lenval comme prévu.
Par ailleurs, le CHU bien loin d’avoir dénoncé l’accord qu’il a signé avec la Fondation Lenval sous l’égide de l’ARS, a continué chaque année à déverser, via une structure juridique dédiée (Groupement de Coopération Sanitaire de moyens, GCS), sans budget ni justificatif des temps réellement travaillés par ses personnels, des millions d’euros de charges de personnel sur la Fondation Lenval.
Les règles de bonne gestion des deniers publics seraient-elles à géométrie variables pour le CHU de Nice ?
De plus, les statuts de cette structure juridique dédiée, GCS, prévoient une présidence tournante tous les trois ans garantissant un contrôle alterné entre la Fondation et le CHU. Après trois années de présidence CHU, la présidence devait revenir à la Fondation depuis juin 2024. Or depuis un an, le CHU refuse de signer le procès-verbal de désignation.
Une stratégie de contournement et de pression du CHU de Nice pour ne pas assumer ses responsabilités
Jaloux de la réussite et de l’image de Lenval, du soutien inconditionnel des Maralpins, des entreprises et mécènes qui soutiennent la Fondation le CHU de Nice en est réduit à des manœuvres déloyales de déstabilisation pour masquer ses échecs et sa difficulté à coopérer dont la presse se fait régulièrement écho et tenter de « sauver les meubles ». Le CHU est à l’origine du climat délétère qu’il prétend dénoncer.
Son attitude autoritaire, brutale et désorganisée en est la démonstration.
Estimant que son statut d’organisme public le placerait au-dessus des lois, le CHU de Nice multiplie les actions unilatérales contre une fondation, acteur majeur de la société civile Maralpine :
Ce comportement traduit une volonté d’absorption et de mainmise pure et simple qui rompt avec l’esprit de coopération et nie la légitimité d’un partenaire pilier historique dans l’offre de soins.
Des accusations infondées et des dérives inquiétantes des représentants du CHU de Nice
Le communiqué publié par le président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) du CHU est hélas truffé de contre-vérités :
Le Président de la CME du CHU de Nice, lui-même, semble ne pas maitriser les règles et outils de la gestion du temps travail de ses praticiens. La Fondation Lenval reçoit depuis 2013 chaque mois des factures du CHU de Nice au titre des personnels que celui-ci lui met à disposition. En appui de ses factures, le CHU de Nice produit des plannings de présence issus de son logiciel de planning. Or, ceux-ci-sont pour la majorité d’entre eux incomplets, vides ou erronés comme l’a constaté une expertise financière et comptable indépendante d’un cabinet d’audit de réputation internationale. Le suivi du temps de travail réalisé semble être un tabou au CHU de Nice.
La Fondation Lenval est donc conduite à rechercher les preuves de présence des praticiens du CHU dans ses murs via leurs connexions au Dossier Médical Informatisé, l’outil de travail partagé par nos soignants. Il n’y a aucune intrusion informatique, simplement une vérification de présence faute d’autres justificatifs, avant de payer les factures émises par le CHU de Nice.
Faire respecter les règles, le droit et exiger une gestion rigoureuse des deniers publics n’est en aucun cas une dérive managériale.
La Fondation Lenval, structure privée à but non lucratif sérieusement gérée depuis bientôt 140 ans, ne se laissera pas entrainer dans le « tonneau des danaïdes » des difficultés financières du CHU de Nice.
Un prétendu revirement de la Fondation Lenval construit de toute pièce
Une étude avait bien été confiée en 2021 au cabinet de conseil E&Y aux fins de proposer plusieurs alternatives concernant le devenir des activités déployées par la Fondation Lenval.
A l’issue et en date du 22 septembre 2021, sous la présidence de Philippe Pradal, le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval a adopté à l’unanimité la délibération suivante :
« Le rapport d’étape sur les réflexions stratégiques présenté en séance montre que la redéfinition du partenariat de la fondation Lenval avec le CHU de Nice est un axe de travail central visant à fonder un projet d’avenir pour la pédiatrie à Nice et garantir la pérennité de la fondation. Il est en particulier nécessaire de définir quelle est précisément notre vision commune sur l’organisation, la localisation et la gouvernance des activités de pédiatrie.
Les modalités de prise en charge du déficit structurel des activités entrant dans le périmètre de l’Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) Hôpital Pédiatrique Nice CHU Lenval (HPNCL) devront également être définies. Cela nécessite que l’ARS PACA soit partie prenante au protocole d’accord et/ou que le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens conclu entre l’ARS et la fondation Lenval soit revu. Enfin, pour éviter les écueils rencontrés dans l’application du protocole d’accord du 3 mai 2013 relatif à la création du Centre femme-mère-enfant, il est impératif que le futur accord prévoie des mécanismes de contrôle du respect des engagements réciproques et de résolution des litiges ».
Ayant pris connaissance du rapport d’étape sur les réflexions stratégiques, les administrateurs à l’unanimité décident de donner délégation au directeur général de la fondation Lenval assisté d’administrateurs pour prendre les contacts, notamment avec l’ARS, et engager les actions nécessaires à l’élaboration d’un nouveau protocole d’accord avec le CHU de Nice.
En déduire que la Fondation aurait décidé à l’époque de « se recentrer sur le médicosocial et transférer ses soins somatiques pédiatriques au CHU » relève, au mieux du fantasme, pire du mensonge !
Par la suite, les propositions formulées et travaux conduits sous l’impulsion de praticiens du CHU de Nice principalement dans une perspective de déplacement géographique en plaine du Var n’ont jamais été entérinées par le Conseil d’Administration de la Fondation et ne sauraient en rien constituer un projet médical.
Il est FAUX de prétendre à « l’interruption brutale d’une dynamique » ou au « désaveu d’engagements passés », sauf à prétendre que les votes formulés en Conseil d’Administration sont nuls pour autant qu’ils n’abondent pas dans le sens du CHU du Nice !
Là encore, on appréciera la conception à géométrie variable du respect du partenaire.
La Fondation Lenval porte un projet visionnaire déjà opérationnel
Plutôt qu’un déplacement de la pédiatrie Maralpine sur le site de l’Archet, totalement inadapté, par un opérateur qui à ce jour ne porte que 3% de l’offre de soins, la Fondation Lenval porte un projet structurant et immédiatement réalisable : le Centre Intégré de Santé de l’Enfant, sur son site historique, avenue de la Californie :
Le projet de Centre Intégré de Santé de l’Enfant porté par la Fondation Lenval pour les années 2026-2030 est un projet unique en France qui met en valeur l’excellence de ses équipes et du territoire Maralpin. Le projet inspiré des grands modèles nationaux à rayonnement international (Institut Curie, Gustave Roussy, Necker…) vise à prendre en charge le patient ou le jeune, accompagné dans la globalité de ses besoins.
Lenval est la seule structure, en région à pouvoir associer, en son sein les activités hospitalières, médico-sociales et sociales pédiatriques ainsi qu’un institut de formation aux métiers de l’enfance et un Département Prévention.
Le CHU de Nice n’est pas en mesure de porter un tel projet car il n’en maitrise pas les différentes briques, ni conceptuelles, ni opérationnelles.
L’État doit rappeler le CHU de Nice à ses obligations et garantir l’équilibre territorial ainsi que la pluralité des acteurs
Nous appelons à une action urgente et déterminée des autorités publiques pour faire respecter l’état de droit, la signature de l’Etat et conforter la Fondation Lenval porteuse d’un projet de santé publique et d’un modèle d’avenir sécurisant pour les patients.
Ce que le CHU de Nice n’a pas su construire par son travail et la confiance accordée par les Maralpins, il faudrait que l’Etat le lui donne maintenant, quitte à renier sa signature, tordre le droit, briser une Fondation qui fait référence et sacrifier des dizaines d’emplois de la Fondation Lenval qui ne bénéficient pas des protections du statut public du personnel du CHU.
Les nombreux soutiens de la Fondation Lenval qui représentent la société civile et incarnent l’esprit de solidarité qui a construit cette structure unique en France sont à nos côtés et prêts à se mobiliser contre une prédation inédite, pour défendre et soutenir son projet innovant.
SECOND JOB DATING À LENVAL
MARDI 24 JUIN 2025 – 15 heures > 18 heures
La Fondation Lenval organise son second Job Dating le mardi 24 juin prochain à Nice.
Cet événement offre une opportunité unique aux candidats. Sur un même temps, ils pourront :
Pourquoi rejoindre Lenval ?
Des opportunités variées
Différents postes sont à pourvoir : IADE, IBODE, agent de stérilisation, infirmier(e), orthophoniste, assistante sociale, auxiliaire de puériculture, éducateur spécialisé, moniteur-éducateur, etc.
Des contrats à durée déterminée et indéterminée sont proposés, et l’équipe de recrutement échangera avec chaque candidat afin de préparer au mieux le projet professionnel de chacun.
Infos pratiques
De 15 heures à 18 heures, au Self de l’hôpital (7ème étage), les candidats auront l’occasion de s’entretenir avec les cadres de santé et l’équipe de recrutement.
Quelques domaines d’expertise : chirurgies de l’enfant et de l’adolescent (ORL, ophtalmologique, viscérale, orthopédique, neurochirurgie…), médecine de spécialités, maladies chroniques, urgences pédiatriques, imagerie, autisme, handicap, polyhandicap, surdité, dysphasie, troubles du neurodéveloppement, pédopsychiatrie…
Le petit + : L’inclusion est une valeur fondamentale de la Fondation Lenval. Dans ce cadre, trois jeunes de notre Institut Médico-Éducatif Bariquand Alphand vous accueilleront à votre arrivée.
Afin de mieux répondre à vos attentes, nous vous invitons à vous inscrire en amont ICI.
Dans le cadre d’un mouvement local, une heure de grève est prévue ce mardi 13 mai 2025 de 09h à 10h à l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval. Cette mobilisation est organisée par la section FO du CHU de Nice pour les personnels du CHU mis à disposition de l’hôpital pédiatrique (ESPIC). Ils représentent 7% des effectifs de la Fondation Lenval.
Le mouvement a pour motif le refus des salariés du CHU de regrouper prochainement sur Lenval, au sein de l’ESPIC, les services pédiatriques de dialyse et d’onco-hématologie, restés isolés sur l’Archet depuis plus d’une décennie, en dépit des engagements signés par le CHU de Nice.
La continuité des soins reste assurée. Des retards ponctuels dans les prises en charge pourront être observés sur ce créneau, notamment aux consultations de médecine, de chirurgie et au bloc opératoire.
La Fondation Lenval réaffirme son engagement à poursuivre le projet de pôle d’excellence en pédiatrie qui lui a été confié en 2013 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec la contribution des équipes du CHU de Nice.
Fidèle à sa mission d’intérêt général et forte du soutien de la population niçoise et azuréenne, la Fondation Lenval continue d’adapter son organisation pour répondre aux défis actuels et futurs de la pédiatrie, dans le respect des équipes, des patients et de leurs familles.