Tombola Solidaire #WeLoveNice est une initiative de la journaliste Laura Tenoudji et de l’artiste Richard Orlinski, accompagné par Acide Art. Ensemble, ils ont imaginé une tombola solidaire pour soutenir les hôpitaux niçois dans la crise post COVID-19.

Comment participer ?
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Une première dans le sud de la France : grâce à une innovante fixation souple et à un abord moins invasif, l’équipe de chirurgie orthopédique de Lenval améliore la prise en charge des scolioses thoraco-lombaires et réduit le temps d’hospitalisation.

L’hôpital universitaire pédiatrique de la Fondation Lenval est reconnu pour son expertise en chirurgie. Les scolioses précoces sont aujourd’hui l’objet d’une chirurgie prometteuse.

Federico SOLLA vient de réaliser, avec succès, une intervention chirurgicale pour une adolescente de 12 ans et c’est une première pour le sud de la France.  

Fin 2019, la jeune fille rencontre le chirurgien pour la première fois. Il mesure une scoliose thoraco-lombaire de 45 degrés et constate qu’elle est en phase de croissance rapide. Traditionnellement, le port d’un corset, suivi d’une chirurgie de correction avec fusion osseuse deux à trois ans plus tard, auraient été préconisés. Mais le chirurgien Federico SOLLA sait que le corset ne permet pas de corriger la courbure, uniquement de la stabiliser jusqu’en fin de croissance.

Pour lui, le traitement chirurgical s’imposera, tôt ou tard : « Les courbures thoraco-lombaires qui dépassent 40 degrés entrainent un déséquilibre important. A l’âge adulte, on constate généralement des douleurs dans le dos et les membres inférieurs, de l’arthrose et de l’inconfort. » Ce constat thérapeutique lourd – imposant le port d’un corset dont l’efficacité serait minime et une intervention chirurgicale de fusion vertébrale (une arthrodèse) – nécessitait une nouvelle approche thérapeutique, explique Federico SOLLA, qui a déjà publié un article sur cet argument dans un journal scientifique américain (Clinical Spine Surgery).

Quelques semaines plus tard, lors d’un congrès de chirurgiens du rachis, le Dr SOLLA rencontre un collègue de Dijon, le Dr Jean-Damien Métaizeau. Ce dernier a mis au point une technique innovante permettant la correction précoce de ces courbures, visant à garder la mobilité entre les vertèbres et la croissance vertébrale. C’est un système de fixation souple grâce à un câble en plastique, qui remplace l’utilisation usuelle d’une tige en métal.

Convaincu par l’expérience dijonnaise qui montre une bonne correction et aucun effet indésirable, le Dr SOLLA a proposé à la famille varoise cette intervention chirurgicale.

Une première dans le sud de la France, le 8 juin dernier l’opération a été réalisée avec une fixation souple par voie postérieure (incision dans le dos) unilatérale (du côté de la convexité de la courbure).  L’équipe chirurgicale et anesthésique est aujourd’hui en mesure d’assurer cette opération de chirurgie orthopédique conduite en 2 heures.

 « Cette correction de 90% est une réussite, elle est en moyenne généralement de 70%. Nous sommes passés de 45 degrés à 5 degrés en réalisant cette opération chirurgicale précocement, lorsque la courbure était encore très souple :

c’est aussi un élément important de sa réussite, » précise le chirurgien, Federico SOLLA.

La patiente a pu se lever dès le lendemain et a quitté la fondation Lenval cinq jours plus tard, alors que la durée moyenne d’un séjour d’hospitalisation pour la chirurgie d’une scoliose est d’une semaine. Un suivi régulier, de trois à quatre rendez-vous par an, sera nécessaire pour vérifier la stabilité de la correction, qui pourrait encore s’améliorer grâce à la croissance résiduelle.

Plus d’informations 

A l’antenne de France Bleu Azur,

mercredi 1er Juillet 2020 : 

Reportage, témoignage, entretien avec le parent et invité de la matinale le Dr Federico Solla, chirurgien orthopédique

L’Institut de Formation aux Métiers de l’Enfance et de l’Adolescence (IFMEA) est aujourd’hui habilité à proposer le CAP Accompagnement Éducatif Petite Enfance (AEPE). Ce diplôme enrichit les formations déjà proposées  d’auxiliaire de puériculture et d’infirmière puéricultrice.

La Fondation Lenval, à travers son établissement de formation (IFMEA), s’est engagée à accompagner les jeunes et/ou les professionnels dans leur cursus de formation diplômantes. Si les différents établissements de la Fondation conjuguent les métiers de l’enfance et de l’adolescence en pratique, son institut de formation apporte le cadre préalable à l’exercice de ces métiers.

Le CAP Accompagnement Éducatif Petite Enfance vient compléter le panel des diverses formations déjà proposées celles d’auxiliaire de puériculture et d’infirmière puéricultrice.  Elle était nécessaire et attendue par les professionnels de l’IFMEA. « Le CAP AEPE donne accès à une formation qui permettra aux étudiants de choisir leur secteur d’activité ou d’en changer. Elle bénéficie d’un ensemble de modules d’enseignements communs tant pour l’accueil familial (assistant(e) maternelle ou garde à domicile) que pour l’accueil en collectivité (crèche et garderie). C’est pour les formatrices et les étudiants, une opportunité qui répond aux attentes et besoins actuels. L’équipe de l’IFMEA est prête à accueillir cette nouvelle promotion. 25 places seront ainsi ouvertes après analyse des dossiers » explique Lysiane Guilloux, directrice de l’IFMEA.

Qu’est-ce que le CAP AEPE ?

C’est le premier niveau d’un parcours de formation dans les secteurs social et médico-social. Il s’agit du CAP petite enfance, tel qu’il a été renommé en 2017. Il rend possible l’accès à d’autres formations liées au secteur sanitaire comme celles d’auxiliaire de puériculture, suivie d’infirmière puéricultrice.

Le professionnel ainsi formé a pour mission de conduire des activités d’animation, d’éveil, de soin du quotidien de l’enfant, mais aussi de développer une relation de qualité avec ses parents. Il s’attache aux besoin éducatifs essentiels de tous les enfants et veille à leur développement dans les meilleures conditions.

Comment s’inscrire ?

Le CAP AEPE est ouvert aux inscriptions jusqu’au 9 septembre 2020 (frais d’inscription 50€). Il comprend 25 places et débutera le 21 septembre 2020 pour s’achever le 4 juin 2021. En candidat libre, les frais de formation sont de 3 800 euros (Bourse d’étude et dispositifs de prise en charge sont également proposées selon des critères définis au titre de la promotion professionnelle, du CIF…).

+ INFOS : https://lenval.org/ifmea/

Les Lions s’unissent pour offrir des masques aux familles des patients de la Fondation Lenval

Face à la crise sanitaire, le district Côte d’Azur-Corse du Lions Club et ses 77 clubs ont décidé ensemble d’offrir aux familles de patients de la fondation Lenval 10 000 masques chirurgicaux. Ces masques sont offerts aux familles les plus démunies et/ou dont les enfants sont pris en charges dans les différents établissements de la fondation Lenval.

C’est en présence notamment de Basile ELIEZER, gouverneur responsable de l’organisation Lions du District 103-CC, de Marine Corbucci, directrice générale adjointe de la fondation Lenval et de Alain Rigaud, représentant de la commission LIONS-COVID-19 que la remise des masques s’est tenue à la fondation Lenval.

«La commission a rassemblé un budget de près de 40.000 euros qu’elle répartit au plus près des besoins locaux en privilégiant les centres de santé et les soignants. Dans le contexte de la pédiatrie, il a semblé logique d’aider les familles et l’attribution de 10.000 masques de protection de niveau chirurgical au profit des familles des enfants hospitalisés a fait l’objet d’une décision unanime de la commission Lions de coordination. » ont précisé les membres du Lions Club.

Les clubs services soutiennent et apportent régulièrement leur aide à la Fondation Lenval, la réunion de l’ensemble des Lions du district sur cette opération est un bel exemple de solidarité et d’engagement.  

Adaptabilité et réactivité sont les deux traits de caractère principaux de la fondation Lenval pour faire face à la crise sanitaire. Maintenir les prises en charge nécessaires à la bonne santé des jeunes patients et continuer à prendre toutes les mesures de protection du personnel sont les objectifs de toutes les décisions prises dans la période actuelle.

Pendant plusieurs semaines, l’activité a été réduite aux seules prises en charge qui ne pouvaient être reportées. Depuis une dizaine de jours, l’hôpital universitaire pédiatrique réorganise des plannings pour assurer les soins et consultations qui ne sont plus différables pour les enfants. C’est donc une reprise partielle et progressive, limitée à des situations déterminées. Les mesures de protection et de distanciation demeurent impératives pour limiter au maximum la circulation du virus.

Dans le respect de règles strictes, les prises de rendez-vous pour des examens, les décisions d’intervention et les consultations sont décidées par les professionnels de santé.

Par exemple :

– Les consultations de médecine et de psychiatrie sont alternées, en présentiel et en téléconsultation pour limiter le nombre de patients en salle d’attente.

– Les interventions au bloc opératoire pour de la chirurgie lourde sont limitées à dix par jour, au lieu d’une vingtaine avant la crise sanitaire.

« La levée du confinement se traduit par une reprise progressive des activités qui avaient dû être suspendues pour faire face au pic épidémique. Pour chaque enfant, les médecins déterminent si l’enfant doit être reçu en consultation dans les locaux ou en téléconsultation. Ils déterminent les examens nécessaires au bon déroulement du parcours de soin et les interventions chirurgicales. Les équipes de Lenval sont à l’écoute de toutes les familles. » précise François de la Brière, président de la conférence médicale d’établissement.   

Pour l’accueil des jeunes patients il est demandé de respecter les consignes et mesures de protection :

– seul un accompagnant par enfant est autorisé,

– lavage des mains avec une solution hydro alcoolique à l’arrivée dans l’établissement,

– port d’un masque obligatoire pour tous à l’intérieur de l’établissement,

– maintenir un mètre de distance pour les échanges,

– conserver les règles de distanciation dans les salles d’attente ou espaces communs.

Des aménagements réguliers sont effectués pour garantir la sécurité et assurer un degré très élevé de protection pour les usagers comme pour le personnel.