Le CMP pour enfants des Moulins, géré par la fondation Lenval, déménage. Un meilleur emplacement, des locaux adaptés aux personnes handicapées, lumineux et rénovés accueilleront dès le 12 juillet prochain les jeunes patients suivis en pédopsychiatrie.
Précédemment situé au 54, Boulevard Paul Montel, le CMP recevra désormais les enfants au 66 Boulevard du Mercantour, 06200 Nice (Nice Leader, Bâtiment Apollo).
Les CMP de la fondation Lenval sont des établissements de soins pivots du secteur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Ils assurent les consultations médico-psychologiques pour tous les enfants en souffrance psychique, dès 2 ans et jusqu’à leur majorité. Les professionnels des CMP organisent l’orientation éventuelle vers des structures adaptées des jeunes patients.
Les pathologies traitées vont du retard de langage à l’autisme, en passant par les troubles psychotiques, les dépressions ou les névroses et psychoses.
Une équipe pluridisciplinaire composée d’un médecin pédopsychiatre, de trois psychologues, d’une orthophoniste, d’une assistante sociale, d’une psychomotricienne et d’une secrétaire, assure chaque jour la coordination des soins psychiatriques et le suivi des patients.
L’arrivée au CMP des enfants s’opère par plusieurs voies :
Le premier rendez-vous est toujours effectué par le Dr. Pripris, pédopsychiatre, qui détermine alors le suivi nécessaire à l’enfant (prescription et soins).
À noter que le CMP est déterminé en fonction du lieu d’habitation du patient.
La fondation Lenval, gestionnaire privé solidaire de sept établissements distincts, dont l’hôpital universitaire pédiatrique, manage également onze Centre Médico-Psychologiques de Menton à Cagnes-sur-Mer.
Les CMP sont rattachés directement aux services de pédopsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de la fondation, répartis sur trois intersecteurs géographiques.
Téléphone : 04.93.18.95.59
Horaires : Du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30
Accompagner les adolescents vers leur autonomie est un objectif pour les psychiatres et psychologues de la fondation Lenval. En complément des soins conventionnels, toute nouvelle thérapie venant participer à la qualité de vie des jeunes patients est la bienvenue.
Aujourd’hui, une randonnée dans la vallée des merveilles est proposée à 5 jeunes adolescents. Pour marquer une étape dans leur parcours médical, les équipes soignantes avaient à cœur, l’envie, de leur proposer un temps de partage, de découverte dans la nature, une nouvelle expérience dans leur parcours de vie ; un moment initiatique. L’effort est sportif mais c’est aussi pour eux, une première fois, en dehors de leur univers familial, de leurs cocons et de leurs habitudes. L’occasion de les faire grandir tout en étant encadrés par les professionnels de santé qu’ils connaissent.
Le territoire azuréen est gorgé de contrastes, parfois très éloignés du quotidien de ces familles. Marquées par un besoin de faire appel à des spécialistes du soin psychologique et dans un contexte difficile, elles bénéficient de ce projet solidaire.
Des dons financiers via le soutien de la fondation pour la promotion de l’homme et de ses bénévoles engagés ont permis à ces jeunes d’être équipés de chaussures de randonnées, des tenues adaptées et également d’être encadrés par des membres du Club Alpin Français pour les conduire au refuge de Nice et leur faire découvrir des randonnées entre flore et faune à proximité du lac de la Fous.
« Du 23 au 25 juin, nous accompagnons ces jeunes dans la vallée de la Gordolasque. Les instants que nous partageons sont autant de souvenirs, de discussions et d’expériences qui forment les petites briques du socle de leur reconstruction. Tous ces jeunes ont traversé des moments particulièrement difficiles. C’est important pour nous de leur offrir ces journées et d’y participer. Nous savons par expérience qu’ils seront plus forts après et c’est bien là notre rôle. Nous marquons un temps de pause dans leur vie d’adolescents pour qu’ils deviennent des adultes autonomes bien dans leurs nouveaux crampons » évoque Michèle Battista, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, à l’origine de ce projet.
Le budget de ces journées est entièrement financé par la fondation pour la promotion de l’homme qui est déjà intervenue pour le financement d’équipements médicaux et pour la rénovation des urgences de Lenval. La fondation Lenval est très heureuse de bénéficier du soutien des associations et des particuliers. Cette solidarité et cette générosité sont les valeurs partagées depuis plus de 130 ans par toutes les personnes investies au plus près des besoins des petits patients de l’hôpital universitaire pédiatrique, mais aussi des établissements spécialisés (polyhandicap, autisme, surdité…) qui composent ainsi la pédiatrie azuréenne.
L’association Allons Enfants… Rions ! partenaire de la fondation Lenval depuis plusieurs années a le désir d’apporter de la couleur et de la gaieté dans les services pédiatriques de la fondation Lenval. Aujourd’hui encore un beau projet illumine le quotidien des petits patients. Chaque année, plus de 21 000* jeunes patients sont accueillis dans les services de consultations d’orthopédie et de chirurgie viscérale. Ils pourront dorénavant découvrir les illustrations de Catherine Caroff lors de leur venue.
L’artiste peintre et illustratrice Catherine Caroff a réalisé six dessins sur les murs des services. Six œuvres uniques, drôles, pédagogiques et adaptées aux spécialités, les os d’un côté, les organes pour l’autre.
Catherine Caroff a imaginé pour les salles de plâtres et espaces de consultation des personnages aimés des enfants en version ludique et pédagogique. Ainsi les héros de « Monstres et Cie » Jack Sullivan alias « Sulli », son acolyte Bob, Petit Biscuit de Shrek et les Pyjamask sont venus animer les murs !
« J’aime peindre sur les murs, animer les surfaces. Cela donne de la matière et du volume, je travaille les ombres, cela donne du relief et j’espère ainsi donner vie…à l’imaginaire des petits comme des grands. Venir travailler, enfin peindre, à Lenval c’est quelque chose que j’aime beaucoup. Lorsque je dessinais sur le mur, jouxtant la salle de plâtre, j’entendais les soignants rassurer les enfants, j’espère que mes peintures apportent aussi leur aide » indique Catherine CAROFF lorsqu’elle revient sur ces créations.
Il y a quelques années déjà, c’est dans une salle de jeux d’un service d’hospitalisation de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval, que Catherine Caroff via le soutien de l’association Allons Enfants… Rions ! avait peint deux personnages illustrant d’une part les organes et d’autre part le squelette. Très ludique, mais également pédagogique, ces dessins appréciés des enfants qui tantôt les utilisent dans le jeu tantôt de manière plus pédagogique, donnaient l’envie de poursuivre l’histoire… Contactés Juliette de la Tour d’Auvergne, présidente de l’association et amatrice d’art entourée de Stéphane Bébert, un homme de cœur, artiste multidisciplinaire et de Bruno Bébert, photographe de presse et artiste répondent présents. Un projet solidaire autour de « La Vague » visant à récolter des fonds pour les projets de l’association a dû être stoppé par la crise sanitaire mais l’une de ses déclinaisons a trouvé son acheteur rendant possible ce nouveau chapitre pour l’association Allons Enfants… Rions ! et la fondation Lenval (lire ci-dessous).
AUTOUR DE LA VAGUE – Fin 2019, CAP3000 accueille dans le cadre de son expo photos « Les Vagues », le photographe-artiste Bruno BÉBERT. Il initie un rendez-vous hebdomadaire intitulé « Autour de la Vague ». Plusieurs artistes réalisent alors des « Live Painting », sur le tirage N&B de sa photo « la Vague » prise en 2011.
Patrick Moya, SAB, Virginie Broquet, Anthony Alberti alias Mr OneTeas, Jean-François Bollié et Richard Woleck sont venus « Prendre La Vague » pendant l’expo. Ces œuvres communes sont vendues par l’association « Allons Enfants… Rions !» afin de financer des projets pour la fondation Lenval et améliorer le quotidien des enfants hospitalisés.
Grâce à la vente de l’une de ces 5 Vagues revisitées, celle de Patrick Moya, l’association « Allons Enfants… Rions ! » a pu commander à Catherine Caroff (illustratrice-peintre), la décoration de salles de soins du service de consultations orthopédique et de la salle d’attente de chirurgie de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval.
Jusqu’au 25 juin, les inscriptions a la formation CAP AEPE de l’IFMEA sont ouvertes !
Le CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE) est un diplôme d’État Officiel de niveau 3.
Proposé par l’Institut de Formation aux Métiers de l’Enfance et de l’Adolescence (IFMEA), établissement de la fondation Lenval, ce diplôme forme des professionnels qualifiés pour travailler auprès des enfants de moins de six ans. Ils exerceront dans des structures collectives, des écoles maternelles, en milieu familial ou même à la pouponnière de la fondation Lenval, à l’issue de leur formation.
On apprend quoi ?
Le CAP AEPE est l’une des formations diplômantes proposées par l’Institut de Formation de la fondation Lenval.
L’élève apprend à participer à la construction de l’identité des jeunes enfants. Professionnel, il contribuera à leur épanouissement, en veillant toujours à respecter les choix des parents. Il établit avec la famille une relation de confiance et participe à créer un environnement d’accueil chaleureux et personnalisé pour chaque enfant. Les formateurs de l’IFMEA ont à cœur de leur apporter toutes les connaissances nécessaires pour qu’ils soient des accompagnants qualifiés.
Quels types de cours ?
Les cours sont dispensés par des formateurs permanents professionnels du secteur de l’enfant, ainsi que par des intervenants extérieurs (psychologues, diététiciens, assistants maternels, instituteurs, etc.). Différentes méthodes et outils pédagogiques sont proposés : travaux de groupe, mise en situation et analyse, travaux pratiques, etc. L’équipe est investie pour apporter à chaque élève le soutien nécessaire à l’apprentissage des connaissances essentielles et des bonnes pratiques professionnelles. Les compétences transmises incluent l’alimentation de l’enfant de 0 à 6 ans, les sciences médico-sociales, les techniques d’entretien des locaux et équipements, la prévention des accidents domestiques, la sécurité et l’environnement de l’enfant, les techniques d’animation, etc.
Pour travailler où ?
Le titulaire du diplôme peut exercer par la suite :
Le profil du candidat
« Cette formation proposée depuis l’an dernier par l’IFMEA reçoit 25 élèves. Notre engagement envers eux est bien réel, nous souhaitons qu’ils deviennent des professionnels de la petite enfance impliqués. Ils auront une responsabilité importante, et nous nous devons d’être à leur écoute toute la durée de la formation. »
-Lysiane Guilloux, Directrice de l’IFMEA
Les modalités de formation
L’institut propose 3 modalités de formation distinctes concernant le CAP AEPE :
Et après ?
Une fois formés et après quelques années sur le terrain, l’IFMEA accueillera à nouveau les professionnels de l’enfance pour les accompagner dans leur évolution de carrière ; les formations d’auxiliaires de puériculture et d’infirmiers.ères puériculteurs.trices sont proposées et peuvent déboucher sur un poste à la fondation Lenval directement.
Les candidats peuvent télécharger leur dossier d’inscription au CAP AEPE en cliquant ici.
Le processus d’inscription
1 – Remplir le dossier d’inscription
2 – Envoi ou dépôt du dossier à l’IFMEA
3 – Réception et vérification des documents
4 – Validation de l’inscription et envoi de la convocation pour un entretien oral de motivation.
Les coûts
– Parcours intégral et apprentissage
Frais de sélection : 50 €
Montant de la formation : 3 830 € (tenue non comprise)
– La VAE
De 410 € à 1 775 €
L’IFMEA en quelques lignes…
L’institut a pour mission de former les futurs professionnels de l’enfance, de la naissance à l’adolescence.
Labellisé depuis 2019, 3 formations diplômantes sont proposées :
Plusieurs types de parcours sont disponibles selon les diplômes : formation continue, en apprentissage, ou par VAE.
L’équipe pédagogique pluridisciplinaire accueille les élèves dans des locaux pensés et aménagés pour un apprentissage innovant.
La salle de simulation en santé, unique dans les Alpes-Maritimes, est équipée de mannequins simulateurs d’enfants et de matériel de haute technologie, permettant une simulation parfaite de différentes situations de soins. L’apprentissage par simulation est une méthode pédagogique active, basée sur l’analyse d’une action de soin et complémentaire des enseignements en travaux pratiques. Salles de cours, informatique, de travaux pratiques, de recherches, de visio-conférence et de restauration viennent compléter l’offre proposée par l’Institut.