Actualités de la Fondation LENVAL

  • Bel exemple de générosité des Maralpins pour Lenval

    Les Dames de Lenval ont reçu, ce samedi 28 juin, des représentants du Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, un don de 31 000€ visant à soutenir les actions et projets de Lenval. Le Groupement de Défense des Intérêts d’Auron, GDI, a été créé en 1993 et a compté près de 200 membres.  Sa mission...
  • Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes 

    Hausse préoccupante des accidents “de baie vitrée” chez les jeunes  La Fondation Lenval alerte   Depuis plusieurs mois, les équipes médicales d’Orthopédie de l’Hôpital Pédiatrique Universitaire Lenval constatent une augmentation significative des accidents domestiques liés à des chutes au travers de baies vitrées. Un phénomène inquiétant, qui ...

Il est devenu indispensable de contacter les équipes médicales du centre 15 avant de se rendre aux urgences. C’est une des clés pour être bien orientés, soutenir les établissements et leurs équipes et les aider à faire face à la situation sanitaire exceptionnelle à traverser.

Depuis plusieurs semaines, les équipes médicales s’organisent pour faire face aux épidémies. L’épidémie de bronchiolite est aujourd’hui au plus haut. S’ajoutent celles de la grippe, de la gastro-entérite et un rebond fort de la Covid-19. Les services de l’Hôpital Lenval sollicitent l’appui des familles qui doivent adopter les bons réflexes.

Les équipes médicales et paramédicales s’organisent tous les jours afin d’accueillir les jeunes patients et hospitaliser les situations les plus préoccupantes et en priorité les moins de deux ans atteints de formes graves de la bronchiolite, dans les meilleures conditions. Il en résulte un délai d’attente important aux urgences et des hospitalisations programmées qui peuvent être reportées lorsqu’il n’y a pas de contre-indication majeure afin de libérer des lits pour les urgences.

A la poussée épidémique s’ajoutent aussi, cette fin de semaine, la grève des médecins de ville et de grandes difficultés pour les familles à prendre des rendez-vous médicaux avec leurs praticiens référents.

Aujourd’hui, face à cette situation exceptionnelle, les équipes de l’hôpital sollicitent l’aide des familles qui auraient le besoin de se rendre aux urgences.

« Le bon réflexe c’est la prise de contact par téléphone avec les équipes médicales du centre 15 en amont de la venue aux urgences. Des médecins sont formés à conseiller les familles et à contribuer à la régulation.  Ils travaillent en étroite collaboration avec nos services et tous les acteurs de santé du territoire. En effet, si les urgences pédiatriques de Lenval sont bien ouvertes 24h/24h, d’autres établissements hospitaliers, hôpitaux et cliniques, peuvent selon votre lieu de résidence et le motif de consultation, prendre en soin votre enfant.

Nous collaborons toute l’année avec les établissements et professionnels de santé du territoire pour coordonner et orienter les parcours des patients selon les niveaux de criticité. Il faut faire confiance à la fonction de régulation sur le territoire. Aujourd’hui, les familles doivent donc apporter leur concours en adoptant ce comportement citoyen, en contactant le centre 15. » précisent les équipes médicales de l’Hôpital Lenval.

Il faut s’attendre à ce que cette situation de gestion particulièrement tendue perdure jusqu’aux vacances scolaires de Noël.

En prévention, pour rappel aux familles, les gestes barrières sont nos alliés. En présence de jeunes enfants et en période épidémiologique, les lavages de main doivent être accentués, le port d’un masque est recommandé dans les lieux fréquentés, et l’usage de solution hydro alcoolique régulière préconisé.

 

INFOS SANTE PUBLIQUE FRANCE

 

Pour toute demande complémentaire :

Cyrielle Capriata, chargée de communication 06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com

Raphaëlle Galante, directrice développement et communication 06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com

 

Le Conseil d’Administration de la Fondation Lenval, réuni dernièrement, a procédé à l’élection de Jean-François Comas en tant que Président.

Philippe Pradal, député des Alpes-Maritimes depuis quelques mois, avait été élu en 2014, à la suite du Préfet honoraire Pierre Costa. Il a exercé sa fonction de Président du Conseil d’Administration, avec la volonté de promouvoir dans toutes ses décisions les valeurs portées par le baron de Lenval. Les administrateurs ont exprimé leurs remerciements à Philippe Pradal.

Si « accueillir tous les enfants sans condition de culte et de nationalité » demeure la mission originelle, la Fondation Lenval n’a eu de cesse de diversifier les forces des prises en charge. A travers ses 8 établissements, répartis sur 20 sites azuréens, les 1300 professionnels de la Fondation Lenval répondent à toutes les exigences dues à la santé des enfants sur le territoire mais également par-delà ses frontières avec un rayonnement national et même international pour certaines spécialités.

La Fondation Lenval s’apprête à fêter les 130 ans de sa reconnaissance d’utilité publique.

Ses domaines d’expertises notamment au sein de l’Hôpital Universitaire Pédiatrique, Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, sont nombreux et ce sont les trois missions d’intérêt général qui sont déployées : Soin, Enseignement, Recherche. La Fondation est également le gestionnaire de trois établissements ou instituts médicaux-sociaux, d’une pouponnière sociale et d’un institut de formation aux métiers de l’enfance et de l’adolescence.

Jean-François Comas, Président du Conseil d’Administration, souhaite s’impliquer dans le sens d’une gouvernance participative, associant les administrateurs au de-là des réflexions d’avenir dans les décisions stratégiques. Le contexte de la Pédiatrie et de son économie est contraint mais la petite enfance, l’enfance et l’adolescence face à la maladie, au handicap et aux difficultés de la vie sont les enjeux auxquels les Administrateurs ensemble et bénévolement souhaitent répondre.      

C’est en équipe avec, Ronan Dubois, directeur général, responsable du pilotage opérationnel qui a rejoint la Fondation en mai dernier que Jean-François Comas, souhaite mobiliser l’écosystème solidaire de la Fondation.

Nommé en 1995 Directeur Général de la Banque Populaire Côte-d’Azur, devenue Banque Populaire Méditerranée, Jean-François Comas connait le territoire azuréen du fait de l’ancrage régional de cet établissement bancaire valorisé par son histoire et sa dimension humaine. De même il a participé aux débats régionaux en tant que membre du CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional). Enfin, lors de la constitution de la Fédération Nationale des Banques Populaires, il en a été élu Vice-Président.

Fort de cette expérience de dirigeant régional, et face aux enjeux de la Fondation Lenval, c’est avec enthousiasme et énergie qu’il prend cette mission.

Administrateur et trésorier depuis 2013, le nouveau Président maitrise les rouages financiers et est conscient des contraintes qu’implique une gestion privée qui se doit d’être aussi solidaire. « Ce mode de gestion respecte les équilibres et les enjeux, notre mission est donc importante. Nous sommes les garants d’une pédiatrie d’avenir. En tant que Président de la Fondation Lenval, le flambeau que je reçois indiquera le cap vers lequel nos efforts porteront. Nous renforcerons nos capacités de service pour nous adapter aux attentes et exigences individuelles des enfants et de leurs parents, nous poursuivrons l’investissement dans des équipements médicaux, nous serons des acteurs de l’innovation et agirons aussi en prévention… car finalement ce que l’on souhaite c’est surtout des enfants en bonne santé ! » indique Jean-François Comas.

 

Pour toute demande complémentaire :

Cyrielle Capriata, chargée de communication

06 49 93 54 69 | cyrielle.capriata@lenval.com

Raphaëlle Galante, directrice développement et communication

06 86 76 31 03 | raphaelle.galante@lenval.com

Le pic de l’épidémie est annoncé, engageons-nous pour limiter les contagions. Les pédiatres de la Fondation Lenval souhaitent informer les familles face au risque de bronchiolite.

Les virus de l’hiver sont très contagieux, il est donc important d’être vigilant et de limiter les risques de contagion.

Dans les virus de l’hiver, le VRS (Virus Respiratoire Syncitial) est le plus fréquent, et peut être responsable d’une atteinte respiratoire au niveau des bronchioles des nourrissons. Cette atteinte est appelée « bronchiolite aigue ». Dans les cas les plus graves, l’enfant peut garder des séquelles respiratoires.

« Ne baissez pas la garde, maintenez les gestes barrières » !

Les bonnes pratiques d’hygiène demeurent des aides efficaces et indispensables en présence de jeunes enfants.

 

Bonnes pratiques avec un nourrisson :

1/ Se laver les mains très régulièrement dans la journée : les mains sont les premières porteuses de maladies et il est primordial d’effectuer un lavage de mains minutieux après s’être mouché, avoir pris les transports publics, avoir touché des poignées de portes etc… L’eau et le savon ou le gel hydro-alcoolique sont deux solutions efficaces.

2/ Restreindre les visites au cercle des adultes très proches et non-malades.

3/ Éviter d’embrasser votre enfant sur le visage et dissuadez-en ses frères et sœurs, surtout s’ils fréquentent une collectivité (crèche, école…) en période d’épidémie.

4/ Maintenir à distance du nourrisson, autant que possible, les frères et sœurs si ils ont des symptômes d’infections virales.

 5/ Ne pas échanger les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille.

6/ Nettoyer fréquemment les jouets et peluches.

7/ Ne pas emmener votre bébé de moins de 3 mois dans des espaces publics

8/ Si votre enfant est malade, le garder à la maison durant la maladie pour ne pas contaminer d’autres enfants et propager l’épidémie.

9/ Aérer les pièces au moins 10 minutes par jour.

 

Bonnes pratiques pour les adultes proches d’enfants de moins de 1 an

1/ Si vous avez une rhinopharyngite ou si vous toussez, servez-vous de mouchoirs jetables.

2/ Toussez et éternuez dans votre coude.

3/ Portez un masque jetable si vous êtes enrhumé(e), surtout pour protéger les bébés.

4/ Ouvrez les fenêtres régulièrement pour aérer et diminuer la concentration en microbes.

5/ N’exposez pas votre enfant à un environnement enfumé (tabagisme passif).

 

Quels sont les symptômes ?

Une bronchiolite débute généralement par un simple rhume ou une rhinopharyngite avec une légère fièvre. Puis des signes peuvent alerter, comme des difficultés respiratoires (respiration très rapide, très lente ou irrégulière) ; une toux sèche puis de plus en plus grasse ; une fièvre modérée ; une fatigue, une perte de réactivité ; des prises alimentaires inférieures aux rations habituelles.

 

Dans quels cas se rendre aux urgences ?

Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite est bénigne et une simple désobstruction du nez avec l’aide de sérum physiologique ainsi qu’un fractionnement de l’alimentation seront suffisants.

Néanmoins, certains signes cliniques ou critères doivent alerter et conduire à se rendre aux services d’urgences :

  • Un âge de moins de six semaines ou un enfant prématuré de moins de trois mois
  • Des antécédents de maladie cardiaque ou respiratoire
  • Des troubles de l’alimentation tel qu’un refus de boire ou s’alimenter, ou bien des portions diminuées de plus de moitié sur plusieurs prises successives malgré le fractionnement
  • Une somnolence ou pleurs inhabituels
  • Une fièvre mal tolérée
  • Une aggravation des signes respiratoires malgré désobstruction nasale
  • La survenue de pause respiratoire (apnée), malaise ou coloration bleue autour de la bouche

 

Quels sont les traitements actuels ?

Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement curatif pour les patients atteints de bronchiolite, mais un traitement symptomatique (lavages de nez, fractionnement de l’alimentation, voire oxygénothérapie en hospitalisation) et un traitement préventif : un anticorps monoclonal dirigé contre le VRS, qui est uniquement administré aux patients les plus à risque (grands prématurés, nourrissons porteurs d’une cardiopathie significative…). Ce traitement est particulièrement contraignant car il doit être injecté par voie intramusculaire toutes les 4 semaines sur la saison épidémique.

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