Actualités de la Fondation LENVAL

La mobilisation des commerçants et azuréens saluée

 Chaque année, les commerçants proposent à la vente au début de l’hiver, de petits sachets de blé labellisés « Blé de l’espérance ». Les azuréens qui les achètent réalisent par ricochet un don au bénéfice des projets de Lenval.  

 Il est de coutume en Provence, de semer quelques grains de blé dans une coupelle en vue de les faire germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, l’ornement floral de la Crèche ou de la table, avec en toile de fond l’adage « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année »(1). Les bénéfices récoltés ont pour objet des projets pour aider les enfants à mieux vivre à l’hôpital Lenval.

Dans les Alpes-Maritimes, les bénévoles du Rotary Club Nice Riviera Côte d’Azur s’appuient sur l’association régionale du Blé de l’espérance et mobilisent les commerçants, boulangers, pharmaciens, etc. du département et plus particulièrement de Nice. Ils leurs confient les petits sachets de blé et récupèrent en retour les dons réalisés par la clientèle de ces commerces.

                Les équipes de Lenval via les membres du Rotary club Nice Riviera Côte-d’Azur, présente chaque année, à l’association Le Blé de l’espérance, des projets pour améliorer la vie à l’hôpital des petits patients qu’elles accueillent.

Des investissements essentiels, originaux, devant servir au plus grand nombre, c’est le fil conducteur des projets. Les dons réalisés, sur les quatre dernières années, affichent un montant exceptionnel de près de 25 000 euros !

« Cette année nos projets allient toujours le ludique et le thérapeutique mais aussi le sportif afin de permettre aux jeunes enfants comme aux adolescents de vivre leurs soins à l’hôpital dans un environnement plus familier qu’ils sauront retrouver par la suite dans leur quotidien » a souligné le Président  du Rotary Club NRCA, Daniel VEYSSI, venu découvrir avec une forte délégation de son club, les équipements installés et échanger avec les personnels. A savoir : l’acquisition de coussins à billes pour le service de réanimation à concurrence de 1.200€ et l’achat d’équipements sportifs pour les patients pris en soin au service de kinésithérapie de l’hôpital à hauteur de 3.500€.

AU FIL DU TEMPS, LES PROJETS FINANCES 

« En 2022, nous avions acquis des couvertures multi-sensorielles thérapeutiques. Elles apaisent ou stimulent en état d’anxiété, d’agitation, de dépression, d’apathie… L’investissement avait été de 7 000 euros pour deux kits mis en service dans deux services de l’hôpital universitaire pédiatrique Lenval après une formation au personnel paramédical.

En 2021, des jardinières modulables avaient pu être installées à hauteur de 5.200 €. L’une pour les patients d’un service d’hospitalisation de psychiatrie pour les 6 à 12ans et l’autre au centre Costanzo qui accueille également enfants et adolescents pour des troubles psychiques. Ces équipements mobiles et modulables permettent d’animer des ateliers, avec les enfants, autour des sens avec des plantes odorantes et/ou gustatives, colorées, mais également grâce au contact de la terre et les bienfaits d’une implication personnelle dans un travail manuel.

En 2020 c’est l’achat de deux tables digitales et ludiques pour les salles d’attente notamment du service de chirurgie ambulatoire qui avait été effectué et ce à hauteur de 7 000 euros. » ont rappelé les membres lors de leur venue à Lenval pour rencontrer les équipes venues les remercier.

Patrick AMAR, le Président de l’association Le Blé de L’espérance est venu de Marseille pour cette rencontre, fortement mobilisé pour que la prochaine collecte soit à nouveau propice à soutenir les besoins ludiques et thérapeutiques de Lenval !

  • Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, il est de tradition provençale de semer quelques grains de blé dans une coupelle sur un lit de coton humidifié. Soigneusement irrigués, les grains vont germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, un élément traditionnel des décorations. Réminiscence des moissons, cette légende héritée de la Rome et la Grèce antiques, s’est peu à peu installée pour embellir nos décors de fête avec cet adage : « Blé Bien Germé, Prospérité Toute l’Année ».

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 Une réponse à un besoin de santé croissant.

Un Hôpital de Jour de Pédopsychiatrie de Jour (HDJ) pour enfants et adolescents, premier établissement Franco-Monégasque, ouvre ses portes à Beausoleil.

C’est une première en Europe ! Fruit d’une convention entre le Ministère de la Santé Français et le Gouvernement Monégasque, le premier centre pédopsychiatrique transfrontalier, une unité de pédopsychiatrie de l’hôpital pédiatrique universitaire Lenval, accueille ses premiers patients dès le 15 septembre 2023 .

Aujourd’hui, en France, on estime qu’environ 1,6 millions, soit 13% des enfants et des adolescents présentent au moins un trouble psychique, c’est-à-dire une affection perturbant la santé mentale et pouvant prendre des formes et des expressions différentes(1).

Lenval est un acteur azuréen important de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. L’hôpital pédiatrique universitaire Lenval assure la couverture de 3 secteurs de pédopsychiatrie de Menton à Cagnes-sur-Mer, répartis sur 13 sites. Les habitants de Beausoleil, du Mentonais et ses alentours de même que la Principauté de Monaco ne disposaient pas d’une structure hospitalière de soin adaptée au suivi multidisciplinaire des enfants et adolescents pour lesquels un trouble psychique est détecté. Le Docteur Sylvie Serret, cheffe de service de pédopsychiatrie du secteur Est des Alpes-Maritimes a donc conduit le projet pour répondre aux besoins identifiés sur la zone géographique.  La coordination des acteurs, unis autour d’un même objectif, l’ARS PACA, la Mairie de Beausoleil, la Principauté de Monaco et Lenval, a permis la réalisation de cet Hôpital de jour de Beausoleil de 35 places également réparties entre la France et la Principauté de Monaco (pour une file active d’environ une centaine de patients)

C’est une réponse de proximité au besoin des familles habitant à l’Est du département et en partenariat avec la Principauté de Monaco.

« Nous sommes très fiers du travail accompli, en collaboration avec le gouvernement Monégasque, pour l’ouverture de cet hôpital de jour. Il apporte une réponse de proximité à la population locale. Les soins sont adaptés à chacun et toute l’expertise des équipes de Lenval est au rendez-vous pour prendre en charge les futurs patients », assure Jean-François COMAS, Président de la Fondation Lenval lors de la signature d’une convention avec Alexandre BORDERO, le Directeur de l’Action Sanitaire de la Principauté de Monaco.

UN SITE ADAPTE

Avec plus de 600m2 répartis sur 3 niveaux a été acquis par Monaco et les travaux du site ont été cofinancés par la Principauté et la France. Le coût d’investissement du projet est de 5 millions d’euros. Les frais de fonctionnement seront également répartis entre la Principauté et l’Etat français afin de permettre à Lenval de déployer tous les moyens nécessaires : humains, bâtiment, matériels, actions de médiation thérapeutique au fil des ans. C’est pourquoi plusieurs conventions ont été passées entre ces différents acteurs.

LE PROJET THERAPEUTIQUE

L’établissement Franco-Monégasque accueille les enfants et adolescents présentant des troubles psychiatriques impactant le fonctionnement social, relationnel, familial, émotionnel et/ou adaptatif. Le projet thérapeutique conduit par les équipes de Lenval, sera adapté à chacun et élaboré par une équipe pluridisciplinaire composé d’infirmiers, de psychologues et neuropsychologues, de psychomotriciens, d’orthophonistes, d’éducateurs sportifs, d’enseignants, d’assistantes sociales, d’une équipe éducative… sous la direction d’un médecin responsable de l’unité et d’un chef de service, le Dr Sylvie SERRET.

Grâce au travail des professionnels engagés, « Nous travaillons avec les enfants et les adolescent en conjuguant différentes dimensions : la communication, la gestion émotionnelle, les habilités sociales, la psychomotricité, l’autonomie, l’accompagnement à la scolarité par exemples. », souligne le Dr Serret.

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De la lecture en accès libre à Lenval

 « Lire, c’est indispensable à tout âge ! Nous sommes très heureux de proposer au cœur de l’hôpital un outil pour favoriser la lecture des plus jeunes » par la voix du directeur général Ronan DUBOIS, les équipes de Lenval sont enthousiastes face à cette « boxe » digitale qui génère et édite des histoires »

 Pour patienter avant une consultation ou un examen, pour se divertir lors d’une hospitalisation, simplement pour s’offrir une parenthèse en tant que parent ou même personnel de santé, le distributeur d’histoires courtes est en accès libre.

Installé, dans une zone de passage à proximité des salles d’attente des consultations de médecine, au rez-de-chaussée de l’hôpital, le distributeur d’histoires courtes est en service depuis quelques jours. C’est une borne qui imprime gratuitement, à la demande et en aléatoire, des textes à lire sur place ou même à emporter sous la thématique « Jeunesse » ou « Histoires en tout genre » selon son choix.

La littérature complète le parcours de soins du patient et les conditions d’exercice du métier de soignant.

Pour les équipes de Lenval c’est une certitude, de nombreuses actions de médiation thérapeutique par l’art, le sport ou les loisirs sont conduites chaque année à travers les services et sites des établissements. Chaque année les demandes sont plus nombreuses et les projets peuvent se développer grâce à la mobilisation des donateurs. L’action des Dames de Lenval offre la grande majorité du financement nécessaire à ces activités comme les visites des clowns, l’équithérapie, les ateliers culinaires.

Cet équipement représente un coût annuel de fonctionnement qui est rendu possible exclusivement grâce à la générosité des donateurs de Lenval. Son investissement a quant à lui bénéficié du financement exceptionnel du Centre National du Livre qui soutient cette année le déploiement à l’échelle nationale auprès de 20 établissements et 101 au total pendant les 3 prochaines années.   

Short Edition est une entreprise à mission depuis 2019, avec l’engagement de « promouvoir la maîtrise de la langue et le plaisir des mots qui constituent le premier ciment entre les hommes, les aidant à faire société » ; 535 distributeurs connectés sont installés partout dans le monde, sur les cinq continents… mais surtout en France et aux Etats-Unis. L’impact est fort : 54 M de lectures numériques, 8 M de papyrus distribués.     https://short-edition.com/fr/

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LENVAL ALERTE ET INFORME LES PARENTS

« Nous avons hospitalisé en urgence, en réanimation, un enfant de moins de 3 ans suite à l’ingestion de résine de cannabis. Ce n’est pas une exception, on dénombre depuis le début de l’année une dizaine d’intoxication à la résine de cannabis chez des nourrissons. » alerte le Docteur Philippe Babe, pédiatre urgentiste à Lenval.

 Les jeunes enfants, de parents consommateurs, peuvent absorber de manière accidentelle de la résine de Cannabis. C’est alors une intoxication grave et préoccupante.

Tout d’abord des manifestations neurologiques aiguës, telles que des troubles du comportement, hyperréflexie, mydriase, somnolence excessive, hypotonie (faiblesse musculaire), cyanose péribuccale (décoloration bleu pourpre des tissus) ne peuvent être négligées et doivent conduire l’enfant au service d’urgences pédiatriques.

Les équipes médicales doivent être informées par les parents du risque d’intoxication afin de faciliter le diagnostic et d’orienter la prise en soin.

Le risque de séquelles existe, notamment des troubles du neurodéveloppement pouvant conduire à un ou des handicaps physiques, des séquelles neurologiques, des troubles de l’acquisition, de la mémoire…

Si les études sont encore faibles, la préoccupation des pédiatres est bien réelle.

Quelques extraits des études et recherches pour lesquelles on recense des articles :

« Dans la population pédiatrique française, 86 % des patients intoxiqués au cannabis ont moins de 3 ans. La forme majoritairement en cause était la résine de cannabis citée dans 80 % des cas et appartenant à l’un des 2 parents ou à l’entourage proche, le lieu d’intoxication étant le domicile parental dans la quasitotalité des cas. » indiquait déjà en 2009 une étude (1). Les intoxications accidentelles au cannabis chez les tout-petits après ingestion orale sont en constante augmentation en France depuis 2004 [5] , [6] .  En 2015-2017, il y a eu 2,5 fois plus d’intoxications, 2 fois plus d’hospitalisations et 5 fois plus de cas graves avec admission en réanimation par rapport à 2010-2014 [7] . L’intoxication au cannabis touche principalement les tout-petits de moins de 3 ans en consommant des produits à base de cannabis [8] , [9].

(1)Etude conduite par Spadari M, Glaizal M, Tichadou L, Blanc I, Drouet G, Aymard I et al. Intoxications accidentelles par cannabis chez l’enfant : expérience du centre antipoison de Marseille. Presse Med. 2009;38(11):1563-7.

 

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